Chapitre 17

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Edern

La seule personne qui peut entrer dans un calme semblable, c'est bien lui. Jörgen. Je pourrais le reconnaître entre mille.

— Je n'ai besoin de rien. Merci.

mes dires se sont confirmés quand je le vois et que je le regarde dans le reflet du miroir. L'eau coule sur les serviettes que j'ai pris pour me débarrasser de cette tâche de vin pour qu'elle ne se voient plus trop. En l'entendant s'approcher je frotte plus ardemment sur le tissu de mon pantalon.

— Ça va aller, je sais m'en sortir tout seul, ce n'est qu'une tâche après tout.

— Donne moi ça. me dit-il en tendant une de ses mains. Je préfère l'ignorer que de m'avouer vaincu.

Il s'approche de mon dos pour me prendre les serviettes que j'ai entre les mains. Je me retourne pour lui faire face, tandis qu'il remonte ses manches et s'accroupit devant moi. Cette position me fait penser à bien des choses. Il frotte la cuisse tout en remontant vers l'intérieur, ne serait-ce que pour frôler ma verge qui est déjà hors d'elle. Ce n'est pas une attitude à avoir avec quelqu'un qui t'aide Edern. Les yeux azurs de Jörgen se plongent dans les miens. Mon visage cramoisis et lui en chemise à moitié déboutonnée qui me laisse apercevoir un morceau de son corps si bien bâtis. Sa chemise blanche lui sied à merveille, quoique un peu trop juste, que s' il lève les bras, les boutons sont prêts à exploser. Elle est si tirée. Il se redresse et tend son bras pour prendre de l'eau pour humidifier les tissus. Il est si proche de moi, son torse presque coller aux miens. Ça bouille à l'intérieur. Fait quelque chose. Mais il retourne à mon pantalon et dépose son autre main sur ma hanche comme s'il s'agrippait.

— Merci pour ça... Et pour le cadeau de noël.

— Tu as aimé?

J'acquiesce comme réponse.

— Tant mieux, et le dîner?

— Oui, jusqu'à ce qu'une personne la perturbe...

Il s'arrête pour me regarder et puis retomber sur la tâche.

— Je m'excuse à sa place.

Il dépose les derniers mouchoirs et m'attire vers lui pour que cet espace entre nous se réduit infiniment. Pour que nos lèvres se touchent je ne riposte pas, mais l'envie qui est en moi me pousse à vouloir aller plus loin. Mais ce ne serait pas bon, surtout que l'on nous attend à table. Mes mains se posent sur son cou et les siens sur mes hanches pour me coller à moi. Je le sens sourire quand il sent que mon érection le touche. Des papillons me traversent le ventre et il m'agrippe pour que je monte sur le lavabo pour continuer ce plaisir charnel qui nous unis.

— Jo... Il ne me laisse pas finir et me coupe pour prolonger le baiser intense.

— Jörgen... On nous attend, il ne faut pas se faire long.

— Qu'ils attendent encore...

Il m'embrasse et je n'ai nullement envie de le repousser ne serait-ce qu'une seconde. Lorsque la porte nous interrompt. Je descends à une vitesse folle et il se recule. Il me regarde les oreilles légèrement roussies par l'envie.

— On devrait y retourner, Edern?

— Oui...

Il dépose sa main sur le bas de mon dos et nous avançons. Si quelqu'un de mal intentionné venait à nous croiser ça serait la fin pour lui. Encore un scandal de plus à gérer pour lui. Et pour moi par la même occasion. je n'ai pas envie qu'il lui arrive quelque chose par ma faute. Malgré qu'il y soit déjà plus habitué que moi. Mais ça ne devrait pas être une habitude. Il côtoie la haute société, pas étonnant à vrai dire. Ma trique ne descend pas, c'est horrible. Avec mon pantalon mouillé ça ne va qu'empirer. Je sors avant lui, et en arrivant à nos tables respectives. Il me frôle la main et retourne comme si de rien était. Ma famille ne se doute de rien, malgré que mes parents le savent pour mes stages et la maison d'édition. Je n'aimerais pas avoir de vague aujourd'hui mais c'est déjà raté à ce que je vois.

If I Can Say (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant