Edern
On a passé le début de journée à caler deux trois rendez-vous pour les jours qui suivent.
Ma main à froller la sienne à plusieurs reprises quand on se servait des manuscrits, la mise en page sur l'ordinateur et les notes pour les correcteurs. Ainsi que le traitement du texte par les premiers lecteurs. Les hommes en noir sont rentrer dans la pièce lorsqu’on corrigeait l’un lautre les phrases dans le mauscrit. Encore. Je le regarde et plisse les yeux. Il affiche son air menaçant, se lève et avance d’un pas décidé, qu'est ce qu’il ce passe… Je fais de même avant qu’il ne se retourne et me stop d'une main. Il prend soin de refermer la porte derrière lui, sans discrétion, celle-ci claque et résonne encore dans la pièce.
Ça m'agace.
Les manuscrits ne se finissent pas tout seul, j'enchaîne encore les manuscrits, les heures sont passées mais je n’ai rien vu couler si ce n’est que Jörgen qui me surprends la tête plongée dans le papier noircis d’idées assembler. Il me prend par surprise, il passe sa main sur ma joue. Je plisse les yeux avant de replonger là-dedans.
— Edern, que se passe -t-il?
— Les manuscrits ne vont pas se corriger tout seul. Dis-je dans le plus grand calme.
— Tu as raison, ça ne va pas avancer tout seul. Tu peux prendre une pause si tu en à besoins.
— Non, je vais bien. Merci.
Il s’assied dans le siège qui lui ai attribué alors qu’il passe sa main sur ma cuisse, pour la retirer ensuite.
— Il y a un gala vendredi. Il faudra que tu vienne ave moi pour la présentation du roman de noël qui est encore vendu.
— Oui. Bien-sûr. Dis-je sans trop penser.
— C’est durant la soirée.
— Oui, répondais-je en aspirant par le manuscrit.
Je sens encore son regard me fixer.
— Je ne me volatilise pas, Schilling. Dis-je en relevant la tête pour le regarder. Je serais là, je ne vois pas pourquoi je me volatiliserai.
- Bien-sûr que non, on irait au restaurant juste après. Cela ne t’engage à rien.
— Jörgen, ce n’est pas avec l’épisode d’hier que je vais me raidir.
— Parle-moi de Sawyer.
Je baisse les yeux avant de lui accorder mes mots.
— Sawyer c’est mon ex. M’exprimais-je les yeux brumeux. Evidemment, je ne me souviens de rien. Je ne me souviens de rien…
Son parfum imbibe mes poumons, alors que je triture mes doigts entre eux en passant du bic que je tenais pour corrigé le manuscrit.
— C’est… Angoissant, les seuls fragments que je pense être des souvenirs ne sont que des fragments de ma relation avec lui ou de mon imagination. Je ne sais pas.
Il me regarde alors que j’essaie tant bien que de mal de fuire son regard à tout prix. Il aborde le même air qu’il avait quand les hommes sont entrés dans la pièce.
— Tu es content maintenant? Dis-je à deux doigts de laisser mes larmes couler le long de mes joues rougies par la honte. Je prends ma pause. Dis-je en fermant ainsi la conversation.
Je me tourne ainsi vers la porte en contournant le bureau avec ses feuilles éparpillées. Il n'a pas ôté sa veste depuis qu’on est entré. Il fait froid dehors alors que je sors dehors habillé de mon pull et d’un jeans droit. Ma respiration ainsi que toutes les autres formes des nuages de fumée dans l’air, le ciel est gris et ne laisse pas passer les rayons du soleil d’hiver avec cette grosse masse grises qui surplombe la ville et ses rochers laissant pâlir les devantures des maisons. Mes bras sont croisés sur ma poitrine pour garder un peu de chaleur sur moi. Je n’ai pas pris mon manteau. Installée à côté de la porte principale en bois, celle-ci s’ouvre avec Jörgen à l’entre-ouverture. Mon manteau à la main. Il descend les marches pour venir près de moi tant dis que je détourne le regard. Il ne me le tend pas comme je l’aurai imaginé mais il le dépose convenablement sur mes épaules. Le silence se crée, avant qu’il n'ait décidé de le briser.

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If I Can Say (BxB)
RomanceEdern, un jeune universitaire tourmenté par, les insomnies, les impressions de déjà vu, et des cauchemar qui semblent si réel. Que lui est-il arrivé lors des années précédente. Et qui est cette personne qu'il croise a chaque coin de rue? Et celui qu...