If I Can Say (BxB)

Chapitre 8

Après avoir tout expliqué à mes parents, le lendemain, ils feront toutes les démarches pour changer de numéro et ainsi de suite. J'ai à peine pu les voir, qu'il se passe d'autant plus de choses, j'ai à peine pu en profiter. Ils sont tous repartis chez eux, Kyoko n'est pas restée, elle avait cours le lendemain vu qu'elle n'est pas en stage. J'ai aussi dû prévenir les professeurs, pour cet essai assez soudain. Les heures ont défilé à toute vitesse, mais fatigué par cette journée que je me suis aussi vite endormi à peine couché dans mon lit. Le lendemain, tout se déroule comme s'il ne s'était rien passé. En rangeant toutes les affaires qui trainent, ce qu'il c'est passé hier, m'est revenu en tête. Une légère migraine qui est vite passée est venue s'interposer. Ce n'est pas ça qui m'arrête, je peux enfin commencer les stages! N'ayant pas repris la voiture, je prends le bus comme à notre éternelle habitude matinale. Vraiment dommage que j'ai laissé la voiture devant le restaurant. Enfin bon, c'est pour mon bien, je n'ai même pas pu en profiter de mon cadeau.

—Message—

Bonjour M.Schilling,

Je vous informe, comme demander, que je vais arriver à l'entreprise ce Lundi à 9h.

Edern Wagner.

Arrivé à la maison, je suis passé dans le café pour prendre une boisson avant de réellement rentrer dans l'agence. Pour le moment je ne ferai que de la correction pour le dossier de l'examen. Qui sont d'ailleurs la semaine prochaine. Je me prépare à toute éventualité.

— Bonjour, je viens pour commencer les essais de stages.

— Bonjour! Edern Wagner, c'est bien ça?

— Oui c'est cela.

— Dame Sierra viendra, dans les plus bref délais.

— Merci.

Quelques secondes passent avant que résonne cette voix dans ma tête.

— Monsieur Wagner?

Sa voix, lui même tout court. En l'entendant, je me retourne et me retrouve nez à nez avec lui, son odeur. Il n'est qu'à quelques centimètres de moi. C'est beaucoup trop proche à mon goût. Dans le cadre du travail, il faut penser professionnel. Pense professionnel.

— Bonjour Monsieur Schilling. En disant ses mots je me recule légèrement, pour garder cette distance. Bien-sûr il n'y a que quelques centimètres entre moi et le comptoir, vu que je m'y heurte légèrement.

— C'est moi qui vous ferai la visite ainsi que certains points que voulais aborder Sierra avec vous.

— Il n'y a pas de problèmes.

— Bien commençons alors.

Le silence règne entre nous, avec une proximité correcte, quand nous montons les escaliers, je peux sentir sa main dans le milieu de mon dos, elle est rassurante et ainsi elle m'indique le chemin. M.Schilling est habillé d'un costume classique, sa veste est ouverte et on voit un beau dessous de gilet et ornée d'une cravate bleue nuit. Lorsque nous nous sommes dirigés vers les locaux supérieurs. M.Schilling s'arrête et me temps un passe. Ce pass est pour passer d'un local à un autre.

— Tenez, un badge de visiteur pour le moment. Je ne réponds pas et acquiesce légèrement.

— Si tout va bien, un badge avec votre nom, prénom et photo vous sera distribué.

Ainsi ayant refait le tour du bâtiment, nous n'avons pas énormément parlé, certaines questions on voler par-ci et par-là. Sa voix à régner la plupart du temps, ses gestes sont gracieux et simple. C'est un homme très envoutant, on dirait une créature qui n'est pas de ce monde. Je me sentais à l'aise avec sa présence, cependant quand on croisait un de ses employés, sa présence se faisait ressentir, il inspire le respect et la loyauté. Malgré ce que l'on puisse penser aux premier abords. On pourrait penser que c'est un homme assez volatile vu sa jeunesse, et pas assez impliqué dans l'entreprise. Mais bien au contraire, c'est un vrai pilier, il a un réel caractère. Mais ça jeunesse n'interfère en aucun point à son attitude. Ses employés le respectent tel un roi.