If I Can Say (BxB)

Chapitre 18

Ah… Mon cœur à des palpitations, comme s'il allait rater des battements. C'est incessant. Je tombe de fatigue pour me réveiller plusieurs fois à cause de cauchemars. Aujourd'hui nous sommes le 31 décembre, il est passé . Que vais-je faire pour la veille du nouvel an? Nous avons été au restaurant certe. Je vais sortir en ville cette fois-ci, pour la vraie veille du nouvel an. Il y aura des feux d'artifices, ça pourrait être sympa d'y aller. Le réveil fût horrible avec une petite gueule de bois, je n'ai que regarder des séries dans mon lit.

Au final je n'ai fait que les regarder à travers ma fenêtre les feux qui illuminent la ville au loin dans la nuit.

Le nouvel an est passé, et le jour approchant de la date de reprise des cours est enfin là. Mais enfin, il n'y a eu que 1 jour mais le travail n'attends pas! Enfin lancer dans le grand bain. Les stages ont lieu demain jusqu'à la fin de l'année scolaire. Assez impatient de commencer. Les jours de congé ne sont pas prolongés et vu que le premier c’est un dimanche nous rentrons le lundi deux janvier. Le réveil sonnera tôt demain, ça changera de ses vacances ou je n’ai fait que flâner dans mon lit en espérant que ça passe plus vite. Je n’ai pas eu de nouvelles de Jörgen pendant toutes les vacances.

La sonnette de mon appartement retentit et me sort de mon lit. Je regarde par l'œillet en faisant le moins de bruit possible. Oh c’est l’homme de la dernière fois. J’ouvre avec prudence la serrure. Il est bien habillé avec des gants blancs. C’est très distingué. Il semble beaucoup plus vieux que Jörgen un majordome? Ça ne m’étonnerais même plus.

— Bonjour Monsieur Wagner, un présent de la part de Jörgen Schilling.

Je fronce les sourcils.

— Bonjour, je ne peux pas accepter une fois de plus l’un de ses présents.

Il rigole et prend l’une de mes mains pour y glisser le cadeau. C’est une boîte encore plus grande que la précédente.

— Il m'a dit que vous ne pouviez refuser. Il me fait un grand sourire et j’accepte le cadeau.

— Comment vous-appelez vous Monsieur?

— Je m’appelle Jorge Stones. On sera sûrement confronté à se revoir plusieurs fois. A bientôt Monsieur Wagner.

Pardon ? Il tourne les talons et descend les escaliers pour retourner à sa voiture. J’entre dans mon appartement, Moki toujours à mes trousses. J'emmène la boîte jusqu’à la cuisine pour le déballer. Encore ce même schéma.

Papier translucide et petite carte avec ses initiales. Mais sans mots dans le dos cette fois. Un silence vaut mieux que mille mots.

Le son agréable de ce genre de papier qui se froisse j’adore, je pourrais le faire plein de fois.

C’est un nouveau costume, de la même marque que l’écharpe qu’il m’a offert. Il y a tout un ensemble passant du gilet à la veste et même une chemise et une cravate. C’est de trop. Pourquoi fait-il tout ça? Tout ce mélange dans ma tête. Ce n’est pourtant pas lui qui m'a versé le vin. Et ce n’est pas à lui de payer les pots cassés ce n’est à personne ce n’est qu’un accident, ça arrive à tout le monde d’en avoir un. Je vais me laver et je n’y ai plus touché, j’ai refermé la boîte et fait comme si de rien était. Mais lorsque je sors de la douche et que je me retrouve dans le salon je ne peux m’empêcher de la regarder, cette jolie boîte. Je m'assieds et prends l’un de livres qui est posé sur la table, résigner à ne pas essayer. Je me convainc de ne pas le faire. Quelques lignes de mon livre plus tard, je ferme farouchement le livre et le pose sur la table. Je me tourne toujours assis dans le canapé et regarde l’objet du coin de l'œil. Je sors l’ensemble et le contemple. Il est très beau, il est de couleur beige clair,avec une cravate bleu foncé et noir et un mouchoir de poche noir. Il y a même une pince de cravate. Pour ne pas avoir mauvaise conscience. Oui c’est pour ça. Il en a gros sur la conscience pour m’offrir tout ça?