Chapitre 39

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Edern
Je reste de marbre, sans voix devant ses photos.
— Qu’est ce qui t'a pris de faire ça? Dis-je le cœur en miette.
— Ce n’est pas ce que tu crois Edern.
Les mots qui sortent risquent d’être aussi tranchants que mes pensées.
— Ah oui? Et je devrais en pensez quoi?
— C’est pour te protéger.
— Me protéger? Tu te rends compte de ce que celà représente ou pas. Tu es bien loin de ce que j’imaginais de toi. Les hommes qui étaient avec toit tout ce temps c’est qui alors? Les personnes pour te rapporter ce que je fais?
— Ce n’est pas ça, Edern. Écoute moi…
Il essaie de m'attraper par le bras pour m’attirer vers lui mais tout ce que je fis c’est de claquer mes affaires à terre en voulant me débarrasser de ses mains que j’ai temps apprécier avoir sur mon corps il n’y a seulement quelques minutes.
— T’écouter, encore? Te faire confiance à l’aveugle? C’est fini tout ça, Jörgen. C’est fini. Et puis c’est quoi ce flingue que tu as dans ta voiture? Tu comptais me tuer quand tu en avais l’occasion? Lui demandais-je les points serrés avant de reprendre mes affaires.
—Ce n’est…
— J’en rigole déjà à gorge déployée, tu prends pour un imbécile. Dis-je. Pars, maintenant.
— Laisse-moi t’expliquer. Je fais partie de la Mafia de mon père, et Sawyer est recherché.
— Là, tu me prends réellement pour un imbécile. Tu as vraiment cru que j’allais gober toutes ses conneries?
Se sont les derniers mots que j’ai dis à Jörgen avant de lui tourner les talons avec un air de dégoût sur le visage. Qu'est ce qu’il m'a appris à m'adonner à ses désirs. Qu’est ce qu’il m'a pris encore une fois de me donner ainsi à quelqu’un. Je monte les escaliers de rage avant d’ouvrir la porte de mon appartement qui est déjà ouvert… Je ne l’ai pas refermé tout à l’heure. Mes mains poussent doucement là porte avant de m'apercevoir de l’ombre dans le coin de la pièce. La noirceur de la journée à complètement occulter la pièce. J’allume les lumières, ce n’était peut-être qu’une illusion.
— Bonsoir Edern.
— Sawyer… Comment as- tu su où j’habitais…
— Il ne faut pas chercher beaucoup pour te retrouver. Tu es allé dans l’université que tu aimais, puis c’était facile de te rattraper depuis cet endroit. Il retire sa capuche
J’avance dans le salon laissant la porte ouverte au cas où je devrais m’enfuir une fois de plus.
— Sors…
— Non, non… J’ai à peine commencé. Tu as pris du muscle depuis. Tu t’en sort bien dans la vie. Et tu fais même des petites virées dans les bois pour te faire soulever.
— Sors de chez-moi. Dégage de là.
Kyoko entre avant qu’il ne soit trop tard. Sawyer court vers la sortie manquant de la faire tomber au passage.
— Edern?
— Kyoko…
C’était la fin, c’était tout ce que je pouvais encaisser. Ma vision se noircit. Tout est noir, mes muscles se crispent, et je lâche un cri d’horreur. Je me vomis dessus tellement que mes muscles se contractent, n’ayant pratiquement rien à manger de la journée. Je vomis un peu de sang. Le seul sens que je ressens encore c’est l’ouille.
— Edern, Edern… Bordel. Qu’est ce que je dois faire?
Elle saisit son téléphone, elle le cherche encore, je n’entends plus rien après qu’elle aie composé le numéro des urgences.
***
Les bips incessants résonnent dans mes oreilles. Il fait froid.
— ….
— Un médecin ! il est enfin réveillé!
Aucun son ne sort de ma bouche, tous mes membres me font mal, j’arrive à peine à bouger mes doigts pour la tendre vers ma mère.
— Edern, ne bouge pas. On vient d’appeler un médecin.
Mes yeux se ferment pour avoir une quelconque maîtrise de moi.
— Bonjour Edern, on va s’occuper de toi. On va faire le nécessaire pour que ça aille bien. D’abord on va faire des petits tests, je vais alors demander à vos parents de patienter dans le couloir.
La femme qui me parle lors que je réouvre les yeux est une femme aux cheveux noir et les yeux brun. Elle est habillée d’une tenue traditionnelle de médecin.
— Bonjour Edern, tu te sens comment aujourd’hui? Je m’appelle Ava Hélison.
— E-.
Ma mâchoire est bloquée, et encore crispée… Depuis combien de temps suis-je ici, pour le peu de sensation que je ressens, ma bouche est toute sèche. Elle se tourne pour prendre la bouteille d’eau qui est posée sur la table de nuit de la chambre. J'acquiesce pour prouver que c’est ce dont je voudrais.
— Tiens.
Elle ouvre la bouteille et l’apporte à mes lèvres tant dis que j’essaie de me relever. Avec difficulté, je me redresse sur mes coudes. Les sensations me sont revenues, l’eau à fait du bien à mon corps.
— Merci. Combien… d’heures… Dormis?
— Cela fait déjà une journée entière .
Gamgala, La maison d'édition, mon stage.
— Mon stage! Criais-je à moitié.
— Edern, les personnes concernées n’ont pas encore été prévenues, juste tes parents pour prendre les décisions.
— Qu'est ce qu’il m’ai arriver?
Quand j’arrive enfin à contrôler ce que je dis, je pose la question qui me paraît la plus logique à poser actuellement.
— Tu as fait une crise musculaire causée par un stress récurrent. Edern, j’aurais une question à te poser.
— Toutes celles qui vous semblent utiles. Dis-je un peu plus lentement en me remettant  dans le fond du lit.
— Sais-tu que tu souffre de fibromyalgie dû à un choc psychologique. Et par conséquent tu as développé un système de défense causant une amnésie traumatique. Tu te souviens de ce qu’il c’est passé avant que tu t’évanouisse?
— Non, je ne sais plus…
Amnésie traumatique, stress, fibromyalgie… Qu’est ce que c’est que tout ça. Mes parents n’ont jamais été mis au courant de ma situation avec Sawyer. Ils savent qu’il ma fait du mal avec ce coups de batte car c’est eux qui m'ont retrouvé devant la porte de la maison. C'est de là que viens la mesure d’éloignement, qu’il n'a pas respecté. Qu’il n'a pas respecté. C’est ça. Ça me revient…
— Ce n’est pas grave, ça va sûrement te revenir. Nous allons parler avec tes parents pour savoir la suite des évènements.
Elle s’avance vers la porte et indique que mes parents peuvent entrer. Ils doivent déjà être au courant de la situation.
— Edern…
— Voilà. Edern souffre de fibromyalgie dû à un choc psychologique. Il devra suivre un traitement autre que les médicaments anti-inflammatoire et anti-douleurs qu’il prenait. Le médecins qui lui à prescrit ces médicaments ne voyait que des douleurs musculaire mais ça vient bien d'une fibromyalgie. Il va devoir faire de la rééducation, prendre un traitement et aller voir un psychologue. Monsieur et Madame Wagner, pourrais -je vous en priver un petit instant?
— Oui, bien-sûr. Répondis mon père.
Ils sortent dans le couloirs, la porte reste entrouverte. J’entends un morceau de phrase.
— Il y a quelque chose dont j’aimerais vous demander la provenance.
–- Oui? Mon père répond à la place de ma mère trop choquée pour répondre d'elle-même.
— Vôtre fils à un cicatrice d’environ vingt centimètres sur le flanc droit. Elle à l’air d’avoir cicatrisé  sans avoir été recousue. Savez comment il s’est fait cela?
— Une cicatrice? Demande ma mère interrogatrice. Mon fils n’a jamais rien eu, et n’est jamais réellement allé à l’hôpital sauf quand il était enfant. Et depuis sont coup à la tête. Personne ne nous à fait remarquer ces détails.
Chut, il ne sont pas au courant, il ne faut pas leurs dire, il va me tuer s’ils apprennent que c’est lui. Que n’importe qui d’autre apprend que c’est lui. Je suis mort.
— Il a été signalé dans le rapport du choc mais sans suite. Personne ne vous l'a demandé? Demande l’infirmière d’une voix assez lointaine.
— Non… Je l’aurais retenu s’il lui était arrivé quelque chose de semblable. Dis ma mère en perdant ses moyens.
Je ne vois rien, juste le son de leurs voix qui résonnent dans la chambre et dans les couloirs.
— Il a plusieurs cicatrices blanches recousues au niveau de ses cuisses. Vous ne savez pas non plus?
— Non… Comment je n’ai pas pu m’apercevoir que celà arrivait à mon fils. Comment…
— Je pense que ce sera tout pour cette fois Madame Helison. Enchéris mon père.
— Bien-sûr… Je reviendrais pour lui donner des médicaments.
— Merci.
— Mon coeur, c’est tout… Tu ne peux pas tout savoir, Edern est un garçon très timide et discret.
— Une cicatrice de vingt centimètres, on ne peut pas rater ce genre de détails. Fait au couteau en plus, Charles… Que lui ai t’il arrivé quand on avait le dos tourné?
—Désolé… Désolé… Dis-je la voix enrouée de mes sanglots qui coulent.
Je ne peux rien faire pour ma mère, elle ne connaît que la partie émergée de L'iceberg. Pourquoi être passer sous silence, qu’est ce que l’ont va faire maintenant. Je vais devoir réapprendre à vivre avec cette maladie. Toute ce qui à été provoqué, les vertiges etc. Ce sont pour ça alors. Les fragements de ma vie reviennent en tête, et me montre tout du début à la fin, sans pour autant en révéler sur les moments clé. Depuis La rencontre avec Sawyer après les discussion dans la cours de récréation, ses passages à la maison, notre première fois… Que j’aurais aimer découvrir autrement, pas par ses vidéos. Tout s’assemble, la grande partie de mes souvenir. Une pars de nostalgie me traverse le corps et mes laisse une trace de mélancolie mélanger à de la haine. Tout ça. Comment ai-je pu me laisser faire, comment ai-je pu être aussi aveugle.
— Maman…
Elle entre dans la pièce et viens s’assoiere au bord de mon lit.
— Oui, je suis la Edern en me prenant ma main. La sienne est chaude et agréable. Je ferme les yeux à son contact tant dis qu’elle passe l’autre main sur mon visage.
— Je suis désoler. J’ai tout foiré dis-je avec un maigre sourire sur les lèvres.
Elle répond à mon sourire, sans dire un mots.
— Tu n’as pas à t’excuser. On est là pour toi Edern.
Mon pére s’assied de l’aure côter de mon lit à ma gauche. Malgré que le contact physique n’est pas son truc, il me prends l’autre main entourée de ses fils suspendu.
— Kyoko est passée, mais elle n’as pas pu rester vu qu’elle n’est pas de la famille.
— Je peux lui sonner? Demandais-je.
— Oui, tu peux mon coeur. Maman cherche son téléphone dans son sac à main. Tiens, mon chéris.
— Nouvelle appel entrant—
— “Allo? Maria? Edern va bien?
—Kyoko, c’est Edern.
— “Edern, espèce d’enfoiré ne me fait plus jamais ça.”
— Je l’espère tout autant que toi à vrai dire…
— “Tu reviens bientôt?”
— Je retourne chez mes parents un moment pour que l’on me trouve un nouvel appartement.
— “Tu ne reviendra pas avant longtemps?”
— Je ne sais pas… Tu viendras à la maison mes parents ne seront pas contre…
Ils me regardent en sourient avant de d’approuver ce que je viens de dire. Un rictus ce dessine sur mes lèvres.
— “Non, je sais bien. Je demandais au cas où. Tu as vraiment cru que j’allais te laisser là?”
— Non, évidemment.
— “Pour l’appartement, tu pourrais demander à Maria, pas ta mère mais celle du café. Elle avait un petit studio au dessus du café.”
—J’y réfléchirais plus tard…
— “Oui, rends ton temps. Me dis-elle d’un air hésitant.”
—On se voit bientôt.
— “Oui,... Bientôt.”
Je raccroche, je lui tends son téléphone.
— J’ai supposé que je ne retournerais pas là-bas. J’aimerai juste aller chercher Moki…
Ma mère acquiesce et fait comprendre à mon père que c’est lui qui ira le chercher.
— Merci…
Mes paupière son lourdes, et tout deviens noir.
Un frappe à la porte ce fait entendre, mes parents son partis et il fait noir dehors.
— Je peux repasser plus tard s’il le faut.
Ma gorge est sèche ce qui me fait tousser.
— Non, allez-y. Dis-je.
Mes parents sont venu déposer un peu d’affaires pour que je sache me changer.
— Vos médicaments à prendre là-bas avec vôtre dîner. Anti-douleurs et anti-inflammatoire. Demain vous viendrez faire un peu de kiné. Ainsi on pourra vous faire une prescription sur le nombre de séances. Il faudra revenir toutes les semaines à la clinique et suivre le traitement chez un kinésithérapeute. Et le psychologue une fois par semaine aussi.
— Merci Madame Helison. Mais, je pourrais retourner chez moi. Demandais-je pas sur moi.
— Dans les jours qui viennent. Vôtre école à été prévenue, ainsi que l’entreprise où vous passez vôtre stage.
— Merci.
— Il faudra rester le plus possible à la maison au repos. Pas d’activité physique extrême pour le moment. Interdiction de sortie…
— Merci beaucoup.
Elle sort de la pièce en fermant doucement là porte. Je ne touche pas à mon déjeuner de toute la journée, la télé en fond.
— Quelqu’un frappe à la porte surement pour passer voir ce qu’il se passe.
Une béquille à la main pour me reposer là-dessus et ne pas avoir de chaise roulante. Mes progrès ont été visibles dès la dernière séance. Je sais marcher de moi-même mais pour m'assurer un bon équilibre ils m’ont prêté une béquille.  Je me dirige vers la porte pour ouvrir et pour m’exercer. Pris de cours, mes parents déboulent dans la pièce alors que je suis à mi-chemin.
— On a une surprise, on c’est dit que ça te ferait plaisir.
La fierté de me voir debout et la fierter de m’apporte une surprise se lit sur leurs visages.
Ma tête se penche interrogative et ma mère rigole tant qu’ils se reculent pour que je vois le couloirs et je ris avant de voir la porte se réouvrir et elle s’ouvre sur  Kyoko.
— Bonjour Edern, me dit-elle les larmes aux yeux tandis que j’arrive à l’entrée de la chambre.
Kyoko me tend ses bras pour que je puisse la serrer contre moi. J’en lâche ma béquille pour sentir cette odeur familière qui est la sienne pour finir à m’écraser dans ses bras.
— Allez, il fait froid dans le couloirs. Dit-ma mère.
Kyoko et mon père m’aident à retourner dans mon lit. Je les laisse m’aider… Malgré le fait que je n’ai pas arrêter de raler.
Ils sont en train de rigoler alors que je galère à marcher. Super la famille.
Il ne viendra pas, lui.
On s’installe sur le canapé, mon père à fait sont super chocolat chaud et ma mère entrain de mettre tout les vêtement dans un sac pour les laver.
— Je n’ai pas pu te joindre toute me dis Kyoko. Tes parents m’ont expliqué pour ton téléphone alors j’en demandais à ta maman… Qu’est ce qu’il t’es arriver?
Elle pose sa question comme une enfant. Je n’oserais pas lui mentir en disant que ce n’est rien.
— J'ai de la fibromyalgie et de l’amnésie post-traumatique.
Kyoko me regarde perplexe lorsque j’emploie des termes qu’elle ne comprend pas forcément où se demande comment ça à t’il pu arriver. Je continue en disant.
— C’est ce dont je dois te remercier de m’avoir ouvert les yeux.
— Elle plisse ses yeux croisant ses bras sur sa poitrine avant que mon père ne nous interrompe en nous déposant les cacao chaud sur la table de nuit
— Vous pouvez reprendre vôtre conversation.
D’une vive allure, elle se tourne vers moi.
— Sawyer? Me dit-elle un peu trop fort.
J’entends ma mère crier. Un petit bruit strident dans une chambre bien petite.
— C’est un nom interdit dans cette famille, jeune fille.
— Pardon, Maria. Le rouge aux joues.
— Oui c’est pour ça. C’est lui qui ta bousculer l’autre soir. C’est lui qui me traque encore maintenant. Jörgen là remis à sa place pourtant. Mais jörge à foiré. Mais je pense que ce n’est pas le pire
— Jörgen? Il a fait quoi? Ce n’est pas que pour Sawyer que tu te mets dans un état pareil.
Elle a toujours en moi comme dans un livre ouvert.
— Jörgen à “enquêter” sur moi. Je ne sais pas je n’ai pas voulu en savoir plus…
C’est elle ma vraie thérapie.
— Monsieur Schilling dis ma mère.
Je la regarde car je ne comprends pas comment elle connais sont prénom et comment elle le sait.
— Tu le connais?
— il m’as demander l’accord et Kyoko la soutenu pour qu’il entre malgrés les non des médecins. Mais il est venu aussi vite que possible et Kyoko nous a demander jute une moment entre vous deux. Tu n’étais pas encore réveil mais ça semblait si important pour Monsieur Shilling. Très aimable homme entre parenthese dis ma mère en nous regardant l’un près de l’autre.
Vous avez des choses à vous dire, on reviendra plus tard dis mon père en se levant.
j’épie du regard kyoko pour qu’elle m’explique. Et elle commence à tout décrire en détails.

If I Can Say (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant