Chapitre 30

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Mon esprit commence seulement à assimiler les choses, mais l’angoisse et les crises ne font qu'augmenter. Jörgen, depuis que je travaille avec lui. Des fragments me reviennent.  Il passe ses mains sous l’eau pour frotter ma paume, je le regarde faire tant dis qu’il vient de sortir l’essuie après quelques minutes de recherche.

— Jörgen, pourquoi tu fais ça?

Il ne comprend pas questions, où le son vu sa hauteur n’est pas monter correctement à ses oreilles.

— Ce n’est pas ce que je ferais en temps normal. Mais je n’aime pas ce sentiment que tu sois blessé.

Il stoppa tout mouvement avant de me regarder dans les yeux. Puis il ferme le robinet pour éponger délicatement mon bras, il n’en fait pas moins pour ma main. Il est tendre et délicat, il inspecte vite ce qu'il y avait sur ma main mais rien de grave évidemment le thé était encore chaud mais pas brûlant jusqu’à en avoir des traces. Je les imagine, comme un souvenir sur celle-ci. Encore quelque chose qui c’est passé avec Sawyer. Le sang sur les mains, le plan de travail…

— Jörgen… Merci…

Je ferme les yeux pour faire une mise au point, les informations sont données à une vitesse que je n’ai comprise que la moitié de ce que me disait Jörgen. Pourquoi il est aussi proche de moi. Ce réflexe me fait prendre des distances entre lui et moi. Il plisse légèrement les yeux quand je m'accoudent sur le bord du plan de cuisine. Malgré qu’il m’ai fait penser à Sawyer, je ne peux pas lui en vouloir d’avoir posé la question.

— Pour le contract, on regardera les détails plus tard?

Il penche la tête.

— Oui, tu m'as posé la question, il y a 5 minutes.

Preuve de plus que je ne les assimile pas correctement. Ma vision se brouille une fois de plus et laisse la crise passer. Mes membres se font de plus en plus douloureux, ce n’est pas possible que je n’ai que “juste des crampes musculaires" parce que je suis trop stressé. Ça va bien au-delà de ce genre de choses.

Mes parents lorsqu’il m’ont offert la voiture n’ont pas voulu que je le conduise avec ses “crampes musculaires" et le fait que je m'agrippe trop et si je fais une crise au volant ou quoi. C’est ce que mes parents ont dit après qu’ils aient eu les résultats lors de la visite au médecin pendant les vacances de juillet. J’ai même dû arrêter le petit boulot au café pour ses raisons.

— Pourquoi tes parents t'ont-ils pris la voiture la dernière fois?

— Comment est-ce que tu connais cette histoire? Lui Demanda-je en reculant en toute discrétion.

— Tu avais les clés et je t’ai vu au volant avec Kyoko, puis tu ne l’as plus jamais reprise et elle n’est même plus sur le parking. Il énonce trop de détails, comment il en apprend autant sans que je ne lui en parle.

— Non, je ne l’ai plus. A cause de mes crises comme aux magasins hier. Ce n’était qu’un petit fragment. Les douleurs me donnent le vertige. L’impression de tomber d’au moins trois étages à chaque fois que mes yeux se soulève.

— On devrait y aller, n’est-ce pas?
Un malaise s'est créé après qu’il ai posé cette question, l’empathie, ou juste être désolé pour moi n’importe rien.

On entre dans la voiture et on rejoint le lieu de travail, il me dépose à l’entrée de la maison et va garer la voiture dans une allée plus loin. L’heure d’entrée est bien dépassée et Jörgen arrive quelques instants plus tard, alors que j’étais à l’intérieur il me surprends en arrivant. On monte un escalier, mon bureau est dans le sien et  plusieurs hommes sont à l’entrée. Mon instinct annonce que je dois me mettre en retrait. Ils sont trois, Schilling me décroche un sourire avant de comprendre que je devrais bien rester à ma place.

If I Can Say (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant