Chapitre 14

38 4 10
                                    


    C’est comme si je venais de voir un fantôme. je secoue la tête pour remettre mes idées en place. Je prends quand même cette fameuse bouteille de vin, j’en prendrais même deux si ça leurs plaît, on ne sait jamais. Et fais comme si rien ne s'était passé. Je continue mes achats et me promène entre les magasins pour acheter tout ce qu’il faut pour avoir le meilleur des noël et des réveillons. Surtout que c’est la première fois que nous le faisons chez moi. Et c’est moi qui en ai eu l’idée. La journée passe assez vite, on est déjà à la moitié de la journée et je vais devoir me trimballer avec tous les sacs de cadeaux et de courses. Ils sont lourds, je vais devoir trouver une solution pour pouvoir tout transporter surtout en bus. Quelle idée de venir en bus aussi, Edern tu n’es pas une lumière parfois c’est dingue. Je sens une main qui touche la mienne qui est agrippée au sac de course assez lourd. Mais d’un coup il ne l’est plus vraiment. Je me tourne pour voir qui me vaut l'honneur de m’aider à porter mes sacs. Jörgen. Mais oui évidemment. Il glisse sa tête près de mon oreille, je sens son souffle chaud s'étaler sur mon corps froid.

    — Laisse-moi t’aider. Edern.

    Je lâche le sac pris par surprise pour coller ma main contre mon oreille. Il à l’art de me mettre dans tous mes états. Il l’as rattrapée, avec un sourire de vainqueur sur le visage. 

    — Merci…

    On marche quelques instants entre les magasins, avant que je ne parvienne à casser la glace entre nous.

    — Vous faites vos courses pour Noël?

    — Je venais me changer les idées avant de le fêter.

    — Vous n’aimez pas Noël?

    Mon regard se plonge dans le sien, je pense avoir compris ce qu’il comptait répondre.

    — Je peux te ramener chez toi? Tu à l’air encombré par tous ses sacs? Ta petite amie ne vient pas? 

    — Pardon?

    Je le fusille du regard, et il sourit, l'air satisfait.

    — Ce n’est pas ma petite amie et elle est occupée. Et puis je ne suis pas un assisté, les circonstance font que ça parait être le cas mais non. Lui répondit-je droit dans les yeux. C’est une très bonne amie. Et vous? Cette femme que vous avez ramener chez vous? C’est votre femme.

    Ses yeux s'embrassent d’un désir.

    — Non, c’est une amie avec qui je suis rentré dans la boîte à ses débuts. Rien à voir, petit tigre.

    Je plisse les yeux.

    — Petite tigre qui montre ses griffes sera un lion avec de grands crocs.

    Il esquisse un léger rire qui fait frémir mes oreilles, je le fixe légèrement du coin de l'œil. Sa respiration dessine des allo de fumée dans l’air froid.

    — Je vais te ramener si ça te vas?

    — Oui ça ne serait pas de refus à vrai dire…

    Il prend un autre sac que je tenais entre les mains.

    — Bon choix de vin.

    Je rougis et ne lui réponds pas. On passe devant un  magasin de pâtisserie. J’ai oublié le dessert.

    — Ça ne vous dérange pas de m’accompagner à la pâtisserie?

    Sans me répondre il se dirige vers celle-ci qui me laisse un temps de réaction aller lent.

If I Can Say (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant