Chapitre 19

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Le soleil est déjà couché depuis plusieurs heures, mais les crises deviennent de plus en plus fortes. J'essaie de m'endormir mais certaines douleurs montent et partent en un rien de temps. J'ai l'habitude, mais ce n'est pas une bonne habitude que j'ai acquise… La nuit fut plus courte que prévu, comme très souvent. Le lit n'as jamais été aussi vide, il manque quelque chose. Quelque chose que j'ai et que je perds quand je doute. Le réveil est toujours aussi désagréable après de longs jours de vacances. Et les prochains jours vont marquer un tournant dans le parcours de ma vie.  Si la vie était une grande ligne droite sans tournant, c'est sûr que ce serait peut être facile, mais si ennuyant.

Je m'étire dans mon lit si vide. Moki est tout près comme à chaque fois. C'est parti pour cette nouvelle journée! Mes affaires sont déjà prêtes, et la douche met toujours du temps à chauffer. Interminable temps… Long… J'ai tellement mal avec ses crises d'hier dans la journée. Le temps s'allonge petit à petit. Petite habitue du matin, et c'est parti. J'ai finalement mis le costume que Jörgen m'a offert… Je n'ai pas vraiment hésité. Mon manteau noir est accrochées avec l'écharpe. Je ne mettrais que mon manteau cette fois-ci. La porte se ferme derrière moi et voilà la rentrée de janvier. On l'attendait tous, ça dépend pour qui. Je descends les escaliers et me dirige vers mon arrêt, jusqu'à ce qu'une voiture s'arrête lentement près de moi.

— Monte!

Mon regard se tourne vers mon interlocuteur, mais nul doute à présent.

— Directeur?

— Bonne année, viens je t'en mène.

Voilà que je me retrouve à ne plus pouvoir dire non. Bravo, Edern. Ceci est de l'ironie. J'entre de l'habitacle, il est habillé de façon très élégante comme d'habitude. Je fronce les sourcils quand je vois une tâche sur son cou. Oh, pas une mais plusieurs. Pas besoin de dire ce que c'est, il a bien l'air de s'être amusé après ce dîner. Ce n'est que de la colère qui monte. Mais je ne dis rien, je n'ai rien à dire sur le sujet.

Plus muet qu'une carpe tu meurs et ça a été comme ça tout le long du trajet. Il lance des regards pour essayer de lancer quelque chose, une conversation, mais je n'ai pas très envie de lui parler. On arrive à destination, et j'entre tête baissée dans l'entrée, les escaliers devant mon je les monte 2 par 2 pour ne pas avoir à faire face à Jörgen. J'ai le cœur serré, je ne sais pas faire autrement. J'essaie de reprendre mes marques et on me m'explique une fois de plus certaines choses car il y a de nouvelles pratiques. Durant ce stage il y a une formation de montage photo pour créer les couvertures de livres. Je me suis réfugiée là- dedans pendant la journée. On m'a beaucoup appris, jusqu'à la pause midi. C'est là que Sierra s'est empressé de venir près de moi pour m'informer des nouvelles interactions. Les chiffres ont monté quand j'ai fait part de cette idée. Et elle pas aussi expliquer qu'après la formation de montage photo je devrais être le secrétaire du Directeur et suivre mes autres formations durant la période.

— Ça ira?

— Hm, je pense ça devrait le faire.

— Évidemment, je reste joignable pour
quelconque information. me dit-elle en mettant sa main sur mon épaule. Elle enchaîne. Si tu pouvais passer à son bureau p-

— Pas aujourd'hui. Lui dis-je.  D'un coup sec. Son regard rempli de confusion me scrute. Pardon ! Dis-je en triturant mes doigts. Ma formation n'est pas encore finie. Elle sourit et part me laissant dans le bureau pas loin de celui de Jörgen. 

Pourquoi tu réagis comme un gamin, affronte tes problèmes! Affronte tout, malgré qu'il faudrait juste sourire parfois.

— Edern, les esquisses sont à toi pour la correction. Dis Jörgen en arrivant franc battant dans la pièce.

If I Can Say (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant