If I Can Say (BxB)

Chapitre 24

Jörgen

Le jour de l’entretien, du jour J, le jour où elle devait travailler avec moi c’est présenter. Au bureau, on c’est revu pour  mettre au point ce qu’il semblait le plus juste après ce dîner.

La porte s’ouvre doucement, les coups de talon se font entendre quand elle rentre dans la salle.

— Tu es là?

— Je termine ce que je suis en train de faire et je suis à toi.

Je ferme l’écran de l’ordinateur et j’attends qu’elle parle. Elle se retrouve face à moi quand je m’adosse au bord du bureau.

— C’est bien si on maintient cette relation pour au moins trois mois.

— Hors de question, on avait convenu un marché qui nous arrangeait tous les deux. Il semblait qu'on était clair la dessus, tu me laisses tranquille après ce dîner.

— Ce n'est pas ce que je veux pour nous. 

— Il n'y a pas de nous, maintenant rentre chez toi s'il te plaît. C'est comme si on parlait à un mur. 

— Jörg-

— Non, j'avais été clair à ce sujet. Ce n'est pas réciproque ce que tu ressens et tu le sais. Vaut mieux s'arrêter là comme c'était prévu. Comme ça l'a toujours été, tu le sais bien.

— D'accord. Au revoir Jörgen. Nous n'avons donc plus rien à faire ensemble à présent. Si ce n’est que ça qui t’importait
En ouvrant la porte je rencontre la personne qui hante mes pensées, C’est difficile de le voir maintenant.

Prends le et par loin.

Fait attention Jörgen, c’est fragile.

Il se tient devant moi avec le costume que je lui ai offert pour les dédommagement qui ont été occasionnés lors du repas. Il lui va à merveille. Son petit air énervé sur son visage, les poings légèrement serré sur son manuscrit. Même comme ça…

Il est magnifique…

Mes oreilles deviennent rougeâtres, quand je le vois dans l'embrasure de la porte. 

— Oh! Pardon…

Il c’est décaler pour laisser passer Juliette.

— Attends dans mon bureau le temps que je la raccompagne. 

Il acquiesce et entre dans le bureau. Je ramène Juliette à sa voiture, je me demande quand va arriver mon père quand il va savoir que je ne l’ai pas prise.

Edern était derrière la porte pendant tout ce temps, il a tout entendu? Mon cœur palpite, je ne veux pas qu’il sache tout ça. Du moins pas maintenant.

— Tu as tout entendu, je suppose.
Il baise les yeux, je me sens débile… Mes mains se posent sur mes yeux comme si je voulais cacher toute ma culpabilité. 

— Je ne voulais pas que… Il me coupe pour enchaîner.

— Que ça se sache? Apprends à mieux cacher les marques d'appartenance alors. Dit-il le sourire sur ses lèvres que je ne veux plus m’en séparer. Je cache mon cou, Juliette à laisser sa marque.

— Peu importe de toute manière. La correction de ce manuscrit est finie. Il est très intéressant et il risque de faire un grand succès s’il est réellement mis en avant à sa juste valeur. Il termine en laissant le manuscrit sur la table de bois et de verre de son bureau.

— Edern? Il c'est passé quoi l'autre soir. Quand tu m'as appelé…

Son regard est empli de questionnement.