Le bruit incessant de mon crane a laissé place au silence, ce silence pesant, ce besoin de quelque chose dont je ne conais pas le nom. Je n'ai plus rien, je n'ai eu besoin de personne pour aller mal, seulement de mon esprit tordue.
Les draps qui couvre mon visage semble absorber ma rage, le creux de ce lit m'apaise, je me sent mieux en boule dans la pénombre, perdue dans l'isolation sensorielle que représente cette pièce.
Voila trois jours que je n'ai pas bougé de ce lit, ma bouteille d'eau est vide depuis hier soir, la migraine me gagne, et la faim me tiraille. Mais la peine couvre ces douleurs multiples, seule. Seule le matin, seule l'après midi, seule la nuit, seule le lendemain...
Je ne sais pas ce que je suis ni vers où je vais. J'ai juste mal. Et en plus de cette douleurs lancinante qui me suis depuis si longtemps en voilà une autres qui s'est rajouté mais cette fois si elle porte un nom, Sanzu.
La voie stridente de ma mère envahie alors ma chambre, je sort la tête de ma couette avent d'être éblouit par le rayons de lumière émanent de l'ouverture de la porte.
"-Ary il y a ton ami qui t'attends dans le hall de l'immeuble." me crache t-elle.
je redresse la tête afin qu'elle développe.
"-Ben je t'ai vue dehors avec ce garçon aux cheveux roses la dernière fois. Il viens tout les jours..." souffle t-elle en claquant la porte me replongeant dans le noir.
Peu importe, je ne veux pas le voir. Je ne descendrais pas je ferais en sorte de ne plus jamais le croisé et il n'aura qu'a faire comme tout le monde, m'oublier. Je replonge alors dans la douceur des draps. je peu entendre le bruit de la pluie battante qui ne cesse de tombée.
Qu'ais-je fait pour mériter cette existence misérable ? Et bien naître tout simplement. mon abrutis de mère n'aurais jamais dû me faire naître, elle n'oublie pas de me le rappeler par son incapacité total à se soucier un minimum de moi.
De toute façon ca n'a plus d'importance maintenant- des voies ? Une voie familière me tire de mes songes. comme absorbée par cette vibration sonore, je me lève péniblement de mon lit.
Chaque partie de mon corps me fait mal, je suis intégralement engourdie, j'avance dans le noir trébuchant sur les déchets jonchant le sol avent d'atteindre la poignée de porte. Je m'éblouie une seconde fois en l'ouvrant avent de faire quelques pas en arrière.
C'est lui, Sanzu, assis dans ma cuisine un verre en main, face a ma mère semblant lui parler de moi. Il remarque ma présence et esquisse un sourire à travers son masque .
"-Je l'ai fait monter fait pas cette gueule je voulais te faire plaisir pour une fois..." crache a nouveau ma mère qui se retourne vers sanzu soudainement étrangement souriante.
Comme absorbée par l'irréalité de cette scène, je m'assoie en face de lui a la petite table encombrée. Il ne dit rien et se contente de me regarder droit dans les yeux son masque cachant son rictus évident.
J'attrape le verre de lait que ma mère viens de négligemment me jeter sous le nez. Sanzu ne bouge pas d'un pouce, je sais qu'il ne vas pas boire tant que mon idiote de mère reste la.
"Maman laisse nous tranquille s'il te plaît..." Ma mère reste plantée devant lui tortillant sa mèche de cheveux entre ses doigts "Maman il a seize ans ?! tu fait pitier la ?!"
Elle souffle avent de quitter l'appartement son sac a la main. Un silence pesant envahit la pièce, je bois d'une traite le verre de lait avent déposer mes deux coudes sur la table.
"-Pourquoi tes venu ?" soufflais-je...
"-T'as pensé a quoi quand on- enfin tu m'a frappé ?" changea t-il de sujet.
"- Nan mais je rêve ca t'arrive de répondre aux questi-"
"- Aller j'écoute..." souffle t-il moqueur.
Plongeant mon regard dans le siens je ne pouvais que répondre. Son odeur avait emplie la pièce et sa prestance avais fait disparaître ma faim.
"-A rien... Je n'ai pensé a absolument rien... le vide totale et l'absence de pensées noirci mon âme jusqu' à en crever..."
Son regard n'avais pas changé, il était toujours posé sur moi, ses iris clair me dévisageant presque tendrement. Mon estomac cria famine en un gargouillement horriblement long. Il ricana doucement avent de se lever me tendent la main.
"-Bon et si on allait manger sans se battre cette fois ?"
Je remuait du bout des baguettes les nouilles dans mon bol, Sanzu avait déjà finit il me regardait, avachit dans la banquette du petit restaurant de coin de rue. Impossible de manger, impossible. La nausée s'emparait peu a peu de moi sans que je ne puisse rien y changer.
Je détourne le regard de mon bol l'estomac retourné, sanzu pose un regard interrogateur sur mes épaule je le sent jusqu'ici.
"-Ary, ca vas ?" ricane t-il s'accoudant a la table.
Je me lève brusquement et titube jusqu'au toilette, tout est flou, mes pas semblent me mener droit dans le noir. Le sol qui se dérobe sous mes pieds ne fait qu'entretenir cette nausée pesante qui m'enveloppe.
La porte de la cabine s'ouvre en un grincement avent de se refermer derrière moi me coupant du bruit du bar. Je m'écroule au sol dans un bruit sourd. Rien ne semble réel, tout tourne autour de moi, je sent le battement de bon corps dans ma trachée.
Je crache mes trippes dans la cuvette des toilette tentant de maintenir la mèche de cheveux sombre qui tombe le long de mon cou. Je vomit jusqu'à ne plus rien pouvoir sortir de mon estomac. la nausée laisse place a la douleur.
Cette douleur lancinante qui paralyse mon âme. Je sent la rage monter dans mon organisme comme un venin. Mais la mélancolie et bien trop grande, peut être qu'elle me sauvera cette fois encore.
En boule sur le sol froid j'entends tapoter du doigts a la porte.
"-Ary ?" demande sanzu sa voie étouffé ma la porte qui nous sépare.
"-Mhm..." encore paralysé par la douleur.
"-j'peu rentrer ?" demande t-il presque doucement.
J'hésite avent de me lever péniblement et d'ouvrire la porte.
"-oh...Archi fraiche t'inquiète" souffle t-il ironique avent de passer son bras derrière moi.
Je ne réponds rien et reste planté devant lui l'estomac toujours retourné. La pluie s'est arrêter dehors. Sanzu penche sa tête en direction de la porte l'air interrogateur. j'acquiesce avent de me dirigée péniblement vers la sortie...
"-Ary, ca te dit la plus grosse soirée de ta vie." M'avait-il soufflé ce jour là...
VOUS LISEZ
Anger issues- sanzu Haruchiyo
Fanficᴀɴɢᴇʀ ɪssᴜᴇs sᴀɴᴢᴜ x ᴏᴄ •Tiraillé par sa rage, Ary finit par se jeter toute entière dans l'enfer que représente Sanzu. •Mais, la porte qui retiens cette rage s'avère être bien trop fragile, et bien trop t...