Layer 32- burn all that shit

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Ses bras tiennent fermement ma taille, penchée en arrière, au-dessus du vide, mes cheveux flirtent avec le néant. Son regard n'a pas changé, il est bel et bien là. Sanzu est revenu.

Je porte mes mains à l'arrière de sa nuque me collant à lui, pousser par le vent et la pluie, nos lèvres jointent, son odeur reprends sa place dans les recoins de mon esprit

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Je porte mes mains à l'arrière de sa nuque me collant à lui, pousser par le vent et la pluie, nos lèvres jointent, son odeur reprends sa place dans les recoins de mon esprit. Il m'enlace fermement, prolongeant ce baiser, mes yeux clos frappés par la pluie ne me permet pas de l'apercevoir.

Je passe mes mains le long de son visage, le long de son torse, ne voulant pas couper court à ce baiser. Ses mains frôlent mon corps, je sens l'excitation de le revoir monter en moi, je sens que je l'aime. Merde.

Je me sépare de lui, reculant d'un pas. Je l'observe, il s'est coupé les cheveux en un long mulet, sa chemise noir retroussé dévoile un tatouage sur son avant-bras, un symbole que je suis sûre d'avoir déjà vu quelque part. Il est d'une classe, il est plus beau encore que dans mes souvenirs.

Mais son regard, son regard trahit ce qu'il est devenu, je lui assène une violente claque sur la joue, sa tête se tourne sur le côté, il fixe le sol, la tête toujours incliner. Aucun mot ne saurait décrire la douleur des souvenirs qui s'emparent de moi.

"Pourquoi t'es partie." Je crache froidement.

Il reste silencieux quelques instants avant de relever la tête vers moi, le vent dévoile l'intérieur de son blazer noir, la crosse d'une arme à feu dans sa poche droite. C'est donc à ce genre de vie qu'il aspirait.

Son regard d'argent se pose sur moi, un sourire se dessine sur ses lèvres. Son insolence me met en rogne, je lute contre l'envie de me jeter dans ses bras. Il m'a abandonné, il m'a laissé seule derrière lui comme un vulgaire jouet, mais l'est revenu, Sanzu n'a pourtant pas pour habitude de revenir sur quoi que ce soit.

"J'ai mis un peu plus de temps que prévu... Désolé Ary." Dit-il doucement.

Le timbre de sa voie n'a pas beaucoup changé, ses paroles me rappelle combien je l'aime, j'aimerais la haïr et lui faire comprendre la douleur qu'il m'a infligée, mais peu importe, il est là.

Sanzu s'approche de moi, me prenant dans ses bras, la tête contre son torse, je sens mon corps se détendre, la rage qui m'animait quelques instants au paravent m'a quitté. Je reste figé contre lui, sentant son souffle sur la peau découverte de mes épaules.

"Maintenant laisse-moi partagé la plus folle des existences avec toi, tout est prêt pour nous..." Sa voix ravive quelque chose en moi.

Il me relâche, je plante mon regard dans le sien, je n'ai aucune idée de la direction que nous prenons, mais ça m'est égal Sanzu. J'ai enfin retrouvé la rage de vivre qui m'a toujours animé...

"Oh... Mais le voilà le regard que je cherchais..." Dit-il, un sourire terriblement insolent aux lèvres.

Son sourire a changé, je n'ose imaginer les choses qu'il perpétue, je ne sais pas ce qu'il fait, mais je crois bien en avoir une idée. Sanzu, a enfin achevé l'œuvre de sa vie, les rouages de sa machine sont en route... Sanzu est resté dans l'ombre de Mikey, je le sais.

Sanzu est le bourreau de tout c'est ghettos, mais aussi de, c'est quartier chic... Je le sais, j'en suis sûre, cet homme a le bras long et une détermination surhumaine. Son pouvoir que j'ai longtemps cru surnaturel n'est que le fruit de son habilité à montrer ce qu'il veut de lui. Il manipule ses émotions aussi bien que celle des autres.

"Ary ta nouvelle vie commence." souffle-t-il mon menton entre ses doigts.

"Je te suis... Haruchiyo Sanzu."

Il empoigne ma main, me tirant vers la porte de l'escalier, je le suis sans faire attention à mon environnement, je n'ai d'yeux que pour ses cheveux roses, trempée par la pluie, mais je ne peux oublier la douleur qu'il m'a infligée. La mort a là qu'elle je viens tout juste d'échapper n'est que la conséquence de ses actes.

Je l'aime, ou peut-être pas... Je n'en sais rien. Je le suis, une fois de plus. Mais j'ai grandi Sanzu, je ne serais plus uniquement derrière toi. Maintenant, et pour un bon moment, la rage qui m'anime, tu es parfaitement incapable de la canaliser.

Tu as peut-être réussi aujourd'hui, mais pas demain. Sanzu, tu n'as pas la moindre idée de ce dont je suis capable.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent devant nous, je jette un dernier regard à la porte de mon appartement... Je vais quand même pas laisser ce conard de Tyler dormit paisiblement...

J'attrape la manche de Sanzu le tirant en arrière avant qu'il ne rentre dans l'ascenseur.

"Attends-moi ici... j'ai un p'tit truc à faire." Je lui dis un sourire assassin aux lèvres.

Je rentre dans l'appartement me dirigeant d'abord vers mon dressing. J'observe mon reflet dans la glace, un sourire orne mon visage, mes cheveux noirs entrave mon regard, je retire mon T-shirt trempé avant d'enfiler un pantalon de costume, une chemise noir et ma cravate rouge sang.

Je m'observe une dernière fois, souriant à pleine dent avant de me diriger vers l'étagère de vodka. Je saisis bouteille après bouteille et les vide sur le plancher de l'appartement, sur les meubles, puis sur le lit ou dort ce gros con de Tyler. J'attrape le chien resté blotti dans son panier.

Je vide les bouteilles d'alcool une par une avant d'attraper mon fidèle briquet, je m'approche de la porte d'entrée, jette le briquet au sol en refermant la porte, s'entends la vague de chaleur commencer à se propager dans l'appartement.

"J'espère que l'alcool est à ton goût Tyler..." je murmure hargneusement en mettant l'accent sur son nom...

Je me retourne tout sourire face à Sanzu tout sourire, il se met à ricaner en se dépêchant d'entrée dans l'ascenseur. Le doberman me suis à la trace sous le regard amusé de Sanzu. Haruchiyo observe le chien avant de s'accroupir devant lui.

"Toi alors... Tu crames ton Connard de mari et probablement la moitié de l'immeuble qui dort, mais tu prends quand même la peine de chercher le chien." Il ricane en se relevant, observant les portes s'ouvrir sur le rez-de-chaussée.

Nous nous élançons dans le couloir suivit par le grand chien. Sanzu saisit ma main me tirant dehors jusqu'à une voiture rouge pétard. Je souris amuser m'empressant de m'assoir à l'avent a ses côtés.

Le grand chien a mes pieds, je regarde Sanzu démarre la voiture de sport. Un sourire étire ses cicatrices, le moteur rugit, nous nous éloignons de cet endroit vers une direction qui m'est inconnu...

Ma nouvelle vie commence maintenant Sanzu, je te la confis...

À suivre...

Anger issues- sanzu Haruchiyo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant