layer 45-guts feeling

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L'eau chaude ruissèle le long de ma peau fine, je sens mon corps se détendre, se calmer, j'observe les phosphènes sous mes paupières closes, le trou béant de ma poitrine s'est apaisé lui aussi. Il n'est plus aussi douloureux. Je sors de la douche, posant un regard sur l'heure qu'affiche ma montre posée sur ma pile de vêtements.

4 heures du matin, j'ai longtemps traîné sur le toit de l'immeuble avant de revenir prendre ma douche, c'est vrai que cet endroit ne me rends étonnement pas triste, comme s'il se contentait de me rappeler les bons moments seulement dans une sorte ...

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4 heures du matin, j'ai longtemps traîné sur le toit de l'immeuble avant de revenir prendre ma douche, c'est vrai que cet endroit ne me rends étonnement pas triste, comme s'il se contentait de me rappeler les bons moments seulement dans une sorte de morale comme "accepte que ce soit finit et profite du passé". Après tout Sanzu et moi n'avions jamais officialisé, à aucun moment, je me souviens l'avoir considéré comme mon copain, c'est sûrement pareil pour lui

Nos relations sont et ont été absolument indescriptible, parfaitement unique, une dynamique que je ne saurais décrire avec de simples mots. J'attrape mon téléphone, resté dans l'appartement pendent mon escapade sur le toit, animé par la pluie qui frappe toujours contre les vitres. 10 appels manqués, voilà de quoi m'inquiéter, je porte le téléphone rappelant le numéro de Wakasa.

"C'est pas trop tôt boss" Grogne-t-il en insistant sur le dernier mot.

"Mieux vos tard que jamais, qu'est-ce qu'il y a ?" je demande d'un ton léger.

"Tout est en ordre, comme prévu, j'attendrais ma rémunération supplémentaire pour la prise de risque et l'espionnage au Bonten."

"Ok... Tu l'auras en temps et en heure, après." Je lâche péniblement.

"Comment ça après ?"

"On s'était mis d'accord, pas d'argent supplémentaire avant la fin de ta mission, et ta mission ne consiste pas uniquement en l'espionnage, mais je crois que tu sais de quoi je parle" Je murmure d'un ton presque inaudible.

"Mhm Oui Boss." Lâche-t-il avant de raccrocher.

En effet Wakasa sera un des éléments fort qui m'accompagnera à l'assaut final, d'habitude, les boss des gros gangs ne se salissent plus les mains, il préfère tout faire faire par leurs hommes de mains, ce n'est pas mon cas. Je ferais partie de la section d'assaut du début à la fin. C'est de mes mains que crèvera Mikey.

J'enfile un sweat resté dans les placards, rien n'a changé depuis notre départ, absolument rien, même pas la nourriture qui a dû prendre un coup dans le frigo que je n'ose même pas ouvrir. J'avance jusqu'au salon, je dépoussière les coussins du bout des doigts m'installant devant la télé qui me fait face.

La douceur de la couverture que j'ai volé sur le lit me berce, confortablement installer devant fight club, je pourrais presque sentir sa main sur ma hanche, son souffle sur ma nuque, c'est curieux C'est comme s'il était là

La sonnerie de mon téléphone me tire de mes rêves pour une fois léger, je l'attrape du bout des doigts le faisant tomber une première fois de la table basse puis une deuxième fois de mes mains encore endormies, je décroche, posant mon regard que l'image de fin du film qui s'est achevé sans moi.

"Oui..." Je souffle l'air endormi.

"Ben, où êtes-vous ?..." demande la voie de Wakasa.

"Comment ça je suis ou" Je souffle avant de regarder l'heure d'un bref mouvement de la tête.

20 heures, comment ai-je  pu dormit si longtemps ? comme si mes insomnies des deux dernières semaines s'était évaporé, me laissant rattraper l'intégralité de mes heures de sommeils en une nuit. Je me relève brusquement, glissant un "J'arrive" avant de raccrocher.

Je n'ai pas vraiment le temps de me rendre compte que c'est peut-être un adieu à cet endroit, je ne me rends pas compte que je cours vers une potentielle mort, je n'ai pas le temps, car lorsque j'y pense, je suis déjà sur ma moto devant le bâtiment au fond de la ruelle où nous nous rencontrons habituellement prête à lancer l'assaut, prête à me lancer dans la gueule du loup enfonçant une lance au fond de sa gorge

"On y va."

À suivre...

Anger issues- sanzu Haruchiyo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant