Layer 49- like the moon misses the sun

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La vie à continuer, les jours et les nuits se sont succédé et même les années... mais cette fois si elles ne me paraissent plus être des épreuves, je ne les affronte plus seule... longtemps, j'ai regretté ma vie de mafieuse, cette vie qui semble si folle, cette existence intense et à la fois affreuse. Je me suis dit qu'après tout, j'avais vécu plusieurs vies en une seule, que le temps à parti avait été multipliée pour nous trois, que les chances qui nous étaient dédiées avait été dédoublé par, je ne sais quel ange gardien.

J'ai 20 ans, mais je ne subis plus les années, je les partage avec lui, avec tous ceux qui ont su me faire sentir vivante, soignant nos plaies respectives dans une étreinte sans fin

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J'ai 20 ans, mais je ne subis plus les années, je les partage avec lui, avec tous ceux qui ont su me faire sentir vivante, soignant nos plaies respectives dans une étreinte sans fin. Le rouge noirâtre de mon âme que j'arrive maintenant à canaliser est devenu la plus grande de mes forces. Ce rouge noirâtre ne cesse pas pour autant de me suivre, mais peu importe, sa couleur le ramène à la réalité et a la couverture rougeâtre du livre que je range en haut d'une étagère de la grande bibliothèque Tokyoïte. J'ai raccroché les histoires de gang plus ou moins malgré moi, je sais que ma place est là-dedans, que mon cœur n'appartiens qu'au combat, mais je crois que ce sont, j'ai le plus peur, c'est d'avoir de nouveau à subir le poids de mes choix. Je ne veux plus d'une vie qui nous opposerait Sanzu et moi.

Je descends de l'échelle, posant d'abord un pied au sol, puis l'autre, les bras chargés d'une dizaine de livres poussiéreux que je pose sur l'une des tables de la bibliothèque déserte en cette nuit hivernale. Je m'installe sur la chaise dans une atmosphère tamisée, éclairé par la petite lampe de bureau verte au milieu des allées d'étagères plongées dans le noir. Mes yeux se perdent entre les lignes, sautent d'un mot à l'autre, maintenant mon esprit captivé par sa lecture. Mes doigts effleurent les pages, tapant nerveusement sur la table en bois lorsque la lecture d'un passage s'avère être trop palpitante. Le silence de la bibliothèque se retrouve soudain parasité par les cris d'un combat de soldat romain tout droit sortie d'un autre temps.

Les couleurs, les images et les formes emplissent mon esprit plongé dans la lecture. J'entends au loin le son métallique du fracas des épées contre les boucliers... Soudain, un mouvement me stoppe dans ma lecture, je relève la tête, t'étouffant le grondement de cette guerre de mots, avant de me retourner, toujours interpeler par la main qui vient de se poser sur mon épaule. J'observe d'abord sa mèche rose qui se perd sur ses épaules. Sanzu... je le relève, le serrent dans mes bras, il pose le casque qu'il portait sous son bras sur la table pour me serrer contre lui.

« J'ai eu une longue journée aujourd'hui, ça te dit une virée sur le port ? » demande-t-il en entremêlant ses doigts entre mes cheveux.

Je souris légèrement en attrapant la pile de livre encore poser sur la table d'une main distraite.

« Alors le club tourne toujours aussi bien ? » je demande en connaissant déjà la réponse, rangeant la pile de livres sur les étagères de la bibliothèque déserte.

Anger issues- sanzu Haruchiyo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant