Chapitre 20

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Alessio,

Tout de suite après nôtre arrivé sur le territoire Américain j'avais décidé de partir en direction de la maison d'accueil d'orphelins. J'avais peur et je ne voulais pas perdre une seule seconde. Je voulais m'assurer que Nolan est bien rentré, que Jane va bien. Je voulais m'assurer que tout le monde là-bas aille pour le mieux

Je suis toujours impressionné par le fait que la vie peut changer du jour au lendemain. Un jour tu peux être l'homme le plus riche des Etats-Unis et le lendemain tu peux prendre le risque de perdre ta plus belle richesse.

Je n'avais pas dit au revoir à Rosalia, à vrai dire je ne savais pas réellement ce qu'elle attendait de moi. Oui on s'était embrassés, je l'avais pris dans mes bras le soir même et je lui avais dit des choses que je n'avais dit à personne. J'ai perdu l'habitude de devoir quelque chose à quelqu'un. Et il va falloir du temps pour comprendre ce qu'on est maintenant.

On n'a même pas couché ensemble, je pense comme un adolescent qui vient d'embrasser sa première copine. Mais ce n'est pas la première fois que j'embrasse quelqu'un et on n'est même pas ensemble.

Mais j'avais eu très envie d'elle. Et je peux vous l'assurer que l'embrasser n'a fait qu'alimenter ma frustration envers elle et je n'avais envie qu'une seule chose c'était de recommencer.

Malheureusement ce n'était pas à l'ordre des prochaines heures. Je devais m'assurer qu'il aille bien avant de penser à mon propre bonheur. Je m'en voudrais de le savoir mal et de profiter de mon coter sans avoir pris le temps de le rencontrer.

J'arrivais en trombe dans le salon de la petite maison, je retrouvais Jane qui s'occupait des cheveux blonds d'une petite fille. Elle levait la tête vers moi, me souriant faiblement et m'indiquant que Nolan était en haut, probablement dans sa chambre.

— Il se repose, dit Jane, mais je suis sûre que ça lui fera plaisir de te voir.

— Je ne serais pas long, dis-je en m'approchant des escaliers.

— Prend le temps qu'il te faut Al'.

Cette femme a tellement de bonté en elle que je ne peux m'empêcher de sourire et de me dire que malgré le début de vie compliqué de ces enfants, ils sont entre de bonne mains. Les meilleures de tout l'Etat.

Je remerciais intérieurement Jane pour leur donner leur chance avant d'entrer dans la chambre de Nolan.

Je le voyais allongé sur son lit, sa couverture qui lui montait jusqu'au cou. Une machine qui référençait les battement de son cœur était relié à lui. Cette vision me faisait froid dans le dos. C'était l'une des rares fois où je le voyais vraiment malade et je pris tout de suite consciente de la réalité de la situation. Une situation que je n'avais pas voulu faire face jusqu'à présent.

Nolan avait le regard fixé sur son plafond, à regarder les étoiles qu'on avait accroché ensemble. Ces volets étaient fermés, aucuns rayons de soleil ne pouvaient rentrer dans cette pièce qui abrite la personne la plus solaire que j'ai pu rencontrer dans ma vie.

Le cœur serré je m'avançais jusqu'à son petit lit. On l'entendait respirer difficilement. Je soufflais, en m'installant à côté de son petit corps frêle

— Comment tu vas ? Dis-je en approchant doucement ma main de lui.

Il respirait difficilement, ses poumons sifflaient énormément. Son cœur lui semblait bien fonctionner pourtant, pourtant ça ne suffisait pas.

— J'ai fait peur à Jane, dit-il dans un murmure.

— Je suis sûr qu'elle ne t'en veut pas, dis-je dans un faible sourire.

NOLANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant