Chapitre 23

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Rose,

Voilà presque trois semaines maintenant que nous avons fait notre affaire dans la salle de réunion. Et depuis, eh bien, tout se passe pour le mieux.

Est-ce qu'on est en couple ? Oui probablement, on va au restaurant, on fait l'amour, on discute et je vis plus chez lui que chez moi, donc ouais je crois que c'est ce que font les couples de nos jours.

Ce matin en me réveillant seul dans mon lit. Un lit qui me parut beaucoup plus inconfortable que quand je suis arrivée. J'avais pris l'habitude de dormir au creux de la chaleur des bras d'Alessio. Je ne dirais pas que je dors mieux depuis que j'entreprends une relation avec lui, mais c'est une question d'habitude. Mais bon, le soir après un verre de vin partagé à discuter je décidais de descendre un étage pour me donner bonne conscience et me dire que je ne paye pas mon loyer pour rien.

Il semblait affecter quand je le quittais, me disant qu'il allait s'ennuyer sans moi. Il avait toujours ce sourire aux lèvres qui pouvait en faire chavirer plus d'une, et c'était complétement mon cas. En l'embrassant chastement sur les lèvres je lui avais glissé qu'il n'avait qu'à se masturber en pensant à moi. Il avait ri avant que je le laisse pour la soirée.

Donc ouais, je pense que dans notre vie, en ce moment tout va bien. On était un jeune couple sur la petite vague de l'amour et c'était assez réconfortant.

J'avais attendu Alessio dans le hall pendant quelques minutes avant de le voir sortir de l'ascenseur vêtu de son incroyable costume noir qui ne laisse pas place à l'imagination. Il m'embrassait devant Richard qui avait un œil sur nous, avant de prendre ma main pour m'amener là où il avait prévu de passer l'après-midi.

Il avait décidé de ne pas aller à son bureau de la journée car il n'avait rien d'important à faire là-bas, par conséquent, ça me faisait un jour de repos pas négligeable. Il travaille, je travaille, il ne travaille pas je ne travaille pas. C'est comme ça que ça marche.

En ouvrant la porte d'entrée on laissait entrer Adèle qui devait revenir probablement d'une matinée shopping vue aux nombres de sac qu'elle tenait dans ses mains. Elle enlevait ses écouteurs et j'étais la première à la saluer.

— Coucou Rose ! Bon matin ! Dit-elle en me prenant dans ses bras en ajoutant discrètement à mon oreille, il faudra qu'on discute de comment tu as fait pour qu'il te tienne la main.

Je rigolais. Il est vrai que je ne lui avais pas notifié que j'étais en train de faire un bout de chemin de ma vie au côté d'Alessio. Je ne trouvais ça pas nécessaire de le dire, de toute manière ils allaient tous s'en rendre compte à un moment.

— Bonjour monsieur Grassi, dit-elle en lui faisant une sorte de révérence.

— Adèle on te laisse on doit y aller, on s'appelle plus tard !

— Pas de soucis ! Dit-elle en partant.

Quant à nous on avait continué notre chemin. Il m'avait emmené au « Métropolitain Museum of Art », je souriais face à l'attention me rappelant de la longue conversation qu'on avait eu ensemble où je lui confiais que je n'avais pas eu encore le temps de visiter les musées les plus connus de New-York.

Main dans la main on s'avançait dans les allées remplir d'œuvre d'art, plus belles les unes des autres. On pouvait également ressentir les regards des autres visiteurs sur nous. Je dois l'admettre que ça ne doit pas être commun de voir le célibataire le plus convoité de New-York au bras d'une jeune femme inconnu de tous les services de presse.

— Ne fais pas attention à eux, me dit-il alors que je m'étais arrêtée devant une statue en marbre.

— Il est difficile de passer à côté de ça Alessio. Qui sait ce qu'ils sont en train de dire de moi.

NOLANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant