Prologue

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Aaron sort de sa voiture de course avec grâce et légèreté. Il retire son casque et secoue avec vigueur ses cheveux brun foncé. Il ouvre sa combinaison dévoilant un t-shirt blanc qui moule son torse musclé. Il attache le haut de sa combinaison autour de sa taille et quitte le terrain de course. Au loin, il aperçoit le directeur du circuit et ami, il lui fait un signe de la main pour le saluer et retourne dans une pièce vide pour se changer. Sortant de la pièce il vit une ombre collée au mur près de la sortie, reconnaissant cette ombre parfaite sur laquelle il a passé un nombre incalculable de fois ses mains dessus. Il précipite ses pas pour se positionner devant cette personne.

_ Salut toi. Ces simples mots provoquent un sourire angélique sur le visage de cette personne.
_ Je t’ai vu conduire. Tu devrais faire attention, je n’ai pas envie de t’avoir à nouveau comme patient un jour. Pour simple réponse, Aaron l’attrape par la taille pour qu’ils puissent être le plus proche possible. Sa tête dans son cou, il respire son odeur. Une multitude de parfums mêlés à celle de l’hôpital.
_ Je croyais que tu travaillais aujourd’hui ? Sa question est presque inaudible.
_ J’ai demandé qu’on me remplace aujourd’hui. Je voulais être avec toi pour nos 5 mois au lieu d’être à l’hôpital. Aaron lève la tête pour regarder droit dans les yeux la personne qui fait bondir son cœur de bonheur depuis plusieurs mois. Il pose un léger baiser sur ses lèvres.
_ Ce soir je t’invite au restaurant. Dit-il avec un sourire à illuminer la pièce. Avant qu’il ne puisse avoir une réponse positive, leur bulle éclate quand le prénom d’Aaron se fait entendre au loin. Ils lâchent un soupir en même temps, il pose un dernier baiser sur les lèvres de son compagnon.
_ Je viens te chercher pour 20h. Après ces mots, Aaron sort du couloir et rejoint Charles, le technicien de sa voiture.

***

19H. Aaron est dans son énorme dressing en parcourant les nombreuses tenues. Il finit par sélectionner un costume deux pièces, une coupe près du corps de couleur bordeaux. Une fois habillé, il entre dans la salle de bain intégrée dans son immense chambre. Il se place devant son miroir et attrape son gel pour placer une petite noisette dans ses cheveux courts. Il s’asperge de parfum et sort de la pièce en vérifiant l’heure sur sa montre en argent. Il descend les énormes et nombreux escaliers puisque ses appartements se situent au deuxième étage du manoir familial. Il s’apprête à ouvrir l’immense porte en bois massif quand une voix grave et élevée résonne dans la pièce d’à côté. Aaron plaque un faux sourire sur ses lèvres quand son père fait son apparition.

_ Tu vas quelque part ? Il lui demande sérieusement en détaillant la tenue de son fils.
_ Oui, j’ai un rendez-vous. Aaron préfère rester évasif. Il ne vaut mieux pas que son père sache avec qui il a rendez-vous.
_ Demain j’aimerais te parler de l’entreprise.
_ Père… Mais sa parole fut coupée avant qu’il ne puisse finir sa phrase.
_ Je ne veux rien entendre. Tu es l’héritier de cette famille, il serait grand temps que  tu prennes tes responsabilités. Tu as 25 ans.
_ Et si ce n’est pas ce que je souhaite ? S’exclame Aaron agacé.
_ Ça suffit ! Hurle son père. Sa voix résonne dans l’immense demeure. Ne souhaitent pas se battre aujourd’hui avec son père, il prend la fuite en quittant la propriété. Il monte dans sa luxueuse Ferrari et quitte précipitamment le parking.

***

Il se gare devant l’immeuble, sort de sa voiture sans oublier de la verrouiller et se dirige dans l’ascenseur pour monter au quatrième étage et frappe à la dernière porte au bout du couloir. La porte s’ouvre, Maël apparaît sur le seuil habillé d’un élégant costume deux pièces noir qui met son corps fin et musclé en valeur. Ne tenant plus, Aaron pose ses mains sur la taille de son compagnon et vient l’embrasser passionnément.

_ Ça m’avait manqué. Souffle-t-il contre ses lèvres. Maël en passant ses bras autour de son cou.
_ Ça ne fait que quatre heures que nous nous sommes séparés.
_ Excuse-moi d’être accro à toi. S’indigne Aaron, faussement vexé.
_ Mon pauvre chéri se moque Maël.
_ Allez viens avant que je ne te saute dessus et que nous rations notre dîner. Aaron lui attrape la main et ils descendent en rigolant.

En franchissant la porte de l’immeuble, Aaron relâche sa main et ouvre la portière du côté passager avant de se précipiter de son côté et démarre en trombe à la seconde où la porte de Maël se referme.

_ Tu as vraiment peur d’être en retard. Plaisante Maël.
_ Depuis ce matin les paparazzis me collent au cul. Répond simplement Aaron sans émotion dans la voix.
Un silence apparaît dans la voiture, laissant chacun se perdre dans des pensées.

Aucun des deux ne suent comment démarrer un nouveau sujet. Maël lâche un soupir de soulagement discret lorsqu’ils arrivent enfin au restaurant. Aaron sort de la voiture et pose une main dans le dos de Maël sans oublier de vérifier que personne ne les regarde. Ils entrent dans un restaurant chaleureux et chic à la fois. Pendant qu’Aaron annonce qu’il a réservé une table pour deux, Maël regarde autour de lui et il se rend compte qu’il ne s’habituera jamais à cette facette chic d’Aaron. Une jeune femme rousse les guide jusqu’à leur table au fond de la salle. Maël soupçonne Aaron d’avoir demandé spécifiquement une table à l’écart des autres clients. Une fois installés et les plats commandés, Aaron pose délicatement sa main sur celle de son compagnon et le regarde amoureusement.

_ Je suis désolé pour tout à l’heure. Commence-t-il. Je sais que notre situation ne te rend pas des plus heureux.
_ Je suis heureux Aaron, mais certains jours j’aimerais me montrer aux autres dans les bras de l’homme que j’aime. Explique-t-il tristement. Aaron soupire et se frotte la nuque, signe qu’il est gêné.
_ Je te promets qu’un jour nous pourrons dévoiler notre relation mais pas maintenant. Pas avant que mes parents… Mais Maël le coupe avant la fin de sa phrase.
_ Je sais, pas avant que tes parents te laissent vivre ta vie pleinement et que leur ouverture d’esprit soit plus conforme. Termine Maël agacé  d’avoir toujours le même sujet de conversion.
_ Ne sois pas en colère. Supplie Aaron en entendant le son de la voix de son compagnon s’élever.
_ Je ne suis pas en colère Aaron je suis juste agacé d'entendre toujours la même chose et ne voir aucune réaction.
Aaron s’apprête à répondre mais le serveur arrive avec leurs plats. Un nouveau silence s’installe. Combien de temps Maël supportera sa relation secrète ? Il est patient dans la vie mais sa relation cachée devient pesante. Une fois le serveur parti, ils commencent leurs plats et c’est finalement Aaron qui brise le silence.
_ Tu sais que je t’aime Maël ? L’édit Maël lève la tête de son plat et lui donne un franc et sincère sourire.
_ Je t’aime aussi. Ils changent de sujet. Ce n’est pas le bon jour pour s’engueuler.

Aaron demande à Maël comment se passe le travail et s’il n’est pas fatigué de toutes les gardes qu’il enchaîne depuis plusieurs jours. L’ambiance est revenue. La tension a changée. Elle est devenue électrique, palpable et le jeu du pied venant d’Aaron n’arrange pas les choses. Ils quittent le restaurant une heure plus tard. Impatients ils entrent dans la voiture précipitamment, Aaron démarre en trombe jusque chez Maël. Une fois dans l’immeuble ils se dirigent jusqu’aux ascenseurs dans un baiser langoureux et fiévreux sans savoir qu’un paparazzi les prenait en photo.

Scandale (Réécrite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant