_ Aaron !
Un hurlement strident le fait sursauter quand il rentre chez lui à 9h du matin. Il ne répond pas, il avance le plus silencieusement jusqu'aux escaliers. Il n'a pas le courage d'affronter ses parents maintenant. Le manque cruel de sommeil lui met les nerfs à bloc.
_ Aaron Gabriel De Laval revient ici toute !
Mary apparaît dans l'entrée, elle est habillée d'une élégance à faire jalouser la famille royale. Ses cheveux bruns très longs sont relevés dans un chignon strict. Il plaque un sourire hypocrite sur son visage et fait demi-tour pour affronter la fureur inconnue de sa mère.
_ Bonjour mère. Que puis-je faire pour vous ?
_ Ne joue pas à l'hypocrite avec moi Aaron ! Où étais-tu cette nuit ?
_ À un rendez-vous. Il ne ment pas, il défend certaines vérités.
_ Avec qui ?Aaron la regarde bizarrement. Depuis quand elle s'intéresse avec qui il passe la nuit ? Elle qui ne s'est jamais intéressée à sa vie depuis 25 ans. Il croise les bras comme pour se protéger d'un danger inconnu.
_ Avec une femme évidemment. Elle s'appelle Magalie. Très jolie brune aux yeux marron en amande. Un corps parfaitement dessiné... Désolé mère je m'égare.
Durant la description, Aaron ne pense qu'à Maël. Avec ses cheveux brun presque noir, ses yeux en amande marron foncé, sa légère barbe et ce corps magnifiquement dessiné. Comment ne pas craquer ?
_ Une femme hein ? Ironise-t-elle. _ Je ne savais pas que les femmes pouvaient être aussi... différentes.
Sur ces mots elle balance le journal aux pieds de son fils est disparaît seule le bruit de ses talons sur le carrelage efface le silence. Il attrape le journal au sol et ouvre la première page et le lâche comme s’il venait de se faire brûler. Aaron n'a pas besoin de lire le texte écrit, la photo illustre bien le scandale qu'il ne souhaitait pas créer comparé aux autres. Il monte furtivement jusqu'à sa chambre, claque la porte et se met à hurler. Il balance tout ce qui lui passe par la main. Lampe, affaires sur le bureau, ordinateur, téléphone et même les oreillers et la couverture bleu et noir assortie aux taies d'oreillers. Son portable se mit à vibrer sans s'arrêter, il le sortit de sa poche arrière pour lire ce qu'il avait reçu. Des messages de ses amis avec la photo. Derrière tout ce remue-ménage, il se demande pourquoi Maël n'a toujours rien envoyé. Serait-il trop choqué pour envoyer un message ? Ou la raison la plus évidente, il n'a pas lu les journaux matinaux, il ne les lit jamais.
Ne prêtant pas attention au désordre dans sa chambre après sa crise de colère, il sort de sa chambre et descend les marches à grandes enjambées. Il prend les clefs de sa voiture en passant devant le meuble à l'entrée et quitte la demeure sans prêter attention si l'un de ses parents ou domestiques l'interpelle.
Il arrive devant l'hôpital central de Sydney pourtant, il hésite à rentrer. Comment annoncer à Maël qu'il se retrouve dans les tabloïds en train de rouler une pelle à un homme qui suscite la folie des paparazzis depuis sa naissance.
Il prit une grande inspiration et entra dans l'hôpital et alla directement à l'accueil mais s'arrêta net quand Maël sortit d'une des chambres occuper. Il feuillette les papiers et en signe quelques-uns avant de les données à son collègue, il relève la tête et un énorme sourire apparaît sur son visage en voyant Aaron, il lui fit un signe de tête pour le rejoindre dans une pièce sûrement vide, il voit Maël regardé autour de lui, hésitant quelques instants avant de le rejoindre. À la seconde ou la porte est fermée à clef Maël s'apprête à l'embrasser mais il s'éloigne le laissant dans l'incompréhension. Aaron fait les cents pas en passant ses deux mains sur sa nuque. Comment démarrer une conversation qui finira mal ? Aaron s'assoit sur le lit d'une unique place avant de se relever quand son compagnon s'installe à côté de lui.
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Scandale (Réécrite)
Storie d'amoreAaron De Laval, unique enfant de l'ultime famille d'aristocrates. Il attise l'attention des paparazzis avec les scandales qu'il enchaîne. Amusé par leur comportement, Aaron ne se prive pas pour provoquer encore plus. Pourtant, lorsqu'un nouveau sc...