Chapitre 4

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Aaron est situé devant la porte du bureau de son père mais il reste figé devant celle-ci. Quelle décision ses parents ont-ils prise pour lui ? Sera-t-il renié ? Il ferme les yeux quelques secondes en prenant du courage et frappe contre la porte en bois.

_ Entre. Fait la voix dure de son père.

Il prend une grande bouffée d'air et entre dans la pièce sans oublier de fermer la porte derrière lui. Il s'installe sur l'un des deux fauteuils en cuire marron face de son père attendant qu'il démarre la conversation.

_ Avec ta mère nous avons réfléchi au problème que tu as engendré. Annonce Richard d'un ton drôlement calme. _ Nous faisons tous des erreurs dans la vie… Même si je l'aurais plus vite pardonné si tu étais en prison qu'avoir fait… Cette chose.
_ Père, j'aimerais que vous compreniez que ce n'était pas une erreur. Je suis amoureux de cet homme !

Si Richard avait la possibilité de tuer avec ses yeux, Aaron serait mort. Son père se lève et s'appuie sur son bureau pour être proche mais à la fois, resté à une bonne distance du visage de son fils.

_ Tu m'écœure Aaron ! Aimer un homme lorsque nous en sommes un, c'est contre nature. Tu as de la chance que je ne te renie pas !
_ Qu'est-ce qui vous en empêche ? Défi Aaron.
_ Je ne suis pas un monstre et je t'aime encore assez pour te tolérer.

Aaron le regarde méfiant mais ne prononce rien d'autre. Il l'aime ? C'est bien la première fois que son père assume à haute voix ses sentiments. Que peut-il répondre à ça ? Il n'est même pas sûr que ça soit la vérité. Aaron décide de se relever mais son père le retient en l'interpellant.

_ Je n'ai pas fini ! J'aimerais que nous parlions de la succession de l'entreprise.
_ Nous ne pourrions pas en parler plus tard père ? Supplie Aaron impatient de sortir de cet endroit.
_ Pourquoi ? Tu as quelque chose de plus important à faire ?

Oui je dois aller voir Maël pour que nous puissions finir nos discussions que vous avez interrompues et pour que je récupère mes affaires. Mais cette remarque, il la garde pour lui. Si son père sait qu'ils vont se revoir, l'heure de sa mort sera prononcée. Aaron décide de ne pas répondre à la remarque de son père se contentant de se réinstaller convenablement sur son fauteuil.

_ Bien. Comme tu le sais, je prendrai ma retraite dans deux ans et j'aimerais que tu sois plus présent dans l'entreprise. J'aimerais que mes employées te connaissent un peu plus pour qu'elles puissent te donner leur entière confiance pour l'avenir.
_ Je suis présent depuis ma naissance père ! Annonce Aaron.
_ Pas assez. Tu viens quoi… Deux fois par semaine mais tu ne fais rien ! Tu te pavanes dans les couloirs et ennuie mes employées.
_ Que souhaitez-vous que je fasse ?

Aaron sait pertinemment que s'il veut récupérer la confiance de son père il faut qu'il fasse des efforts et qu'il prenne en main ses responsabilités.

_ Dès demain tu viendras au bureau et tu prendras ma place ! Je vais prendre un jour de repos. Tu seras seul. Tu devras participer aux nombreuses réunions, signer des contrats et vérifier la courbe des entreprises que j'ai achetées durant ma longue période.

_ Et si je ne réussi pas ? Questionne-t-il soudainement inquiet des répercussions.
_ On va éviter d'en parler pour le moment.

Aaron s'apprête à répondre mais il est interrompu lorsque le majordome Valentin apparaît sur le seuil.

_ Monsieur je suis désolé de vous interrompre mais vous avez un appel urgent.

_ Merci Valentin. Transférer moi l'appelle. Richard reporte son attention à son fils. _ Quand à toi, tu n'as pas intérêt à me décevoir demain. Maintenant, sort, j'ai du travail.

Scandale (Réécrite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant