Aaron profite de son séjour pour découvrir New-York. Il est déjà venu deux fois mais c'était en compagnie de son père. Des multiples représentations, des dîners, que des voyages d'affaires.
En sortant d'un magasin de couvre-chef chic après en avoir acheté un pour sa mère, un homme avec des cheveux mi-long noir et gras, une grosse barbe mal entretenue l'accoste étrangement._ Vous ne semblez pas New-yorkais et encore moins américain. Aaron fronce les sourcils en répondant froidement à la contestation étrange de l'inconnu.
_ Je suis Australien. Je suis en vacances ici. Qui êtes-vous ?
_ Personne. J'aime juste dire ce que je pense à certaines personnes que je croise. Bonne journée monsieur.Il semble écœuré en prononçant le monsieur mais Aaron ne se lance pas dans un débat. Ce n'est qu'un simple inconnu qu'il ne reverra sans doute jamais. Il reprend son chemin jusqu'à son hôtel, grâce à sa sortie et son petit shopping, il s'est empêchait d'appeler Maël mais une fois enfermée, il risque de craquer et le harceler jusqu'à ce qu'il daigne lui répondre, même si c'est pour l'insulter. En arrivant dans le couloir de sa chambre, il remarque une ombre contre le mur à côté de la porte de sa chambre. Il s'approche avec méfiance avant de se détendre en découvrant l'identité de la personne.
_ Maël ? Tu es déjà parti de chez tes parents ? Questionne Aaron perdu.
_ On s'est pris la tête et je me suis barré.Sa voix est pâteuse durant son explication. Signe qu'il a bu plus qu'au raisonnable. Aaron s'assoit à ses côtés et comme par habitude, Maël pose sa tête contre l'épaule gauche de son ex compagnon.
_ Pourquoi avons nous une vie aussi merdique ? Se plaint Maël.
_ C'est une très bonne question. Aaron se lève et lui tend sa main. _ On sera mieux dans ma chambre.
_ Petit coquin. Rigole Maël en lui faisant un clin d'œil.Aaron lève les yeux au ciel face à sa remarque. Avec difficulté, Maël se lève à son tour et titube, Aaron le maintient par la taille et le guide jusqu'au lit, la porte qu'il avait laissé fermer seule, calque les faisant sursauter. Installé sur le lit, Maël fixe le plafond blanc laissant le silence s'installer tandis qu'Aaron part chercher un gant de toilette humide.
_ Tu as déjà pensé à tout quitter ? Vivre une vie normale. Sans ce délire de l'aristocratie.
Aaron qui revenait au même moment s'installe sur le lit et lui pose délicatement le gant humide sur son front. Le médecin le remercie en posant une main dessus.
_ Ça m'est arrivée oui. Une fois. Répond finalement Aaron. Maël tourne délicatement la tête vers lui sans lâcher son gant. _ Quand nous nous sommes rencontrés, je savais qu'au fond de moi notre relation pourrait réellement fonctionner si j'abandonnais toutes mes obligations. Mais…
_ Mais tu as choisi ton nom de famille. Termine Maël excédé.
_ Tu sais que je n'avais pas le choix !
_ Bien-sûr que si ! S'irrite le médecin. Aaron lâche un rire amer.
_ Tu ne peux pas comprendre.
_ Pardon ? S'agace Maël en s'asseyant à grande vitesse. _ Je ne suis pas un crétin Aaron. Je suis capable de comprendre de multiples choses mais ton histoire n'est pas compliquée, ton père ne t'a jamais mis le couteau sous la gorge pour t'obliger à rester dans la famille. Toi et moi aurions pu en construire une de famille et plus stable que la tienne. Te rends-tu comptes que je me suis pris la tête avec mes parents à ton sujet alors que nous sommes plus ensemble ?!Maël se lève du lit plus stable que tout à l'heure et fixe agressivement l'aristocrate.
_ Je suis fatiguée de me bagarrer pour toi, fatigué de me prendre la tête pour un mec qui n’en a rien à foutre de nous et qui préfère se cacher derrière papa.
Il se dirige à grande enjambée jusqu'à la porte. Au fond de lui, il espère qu'Aaron le retienne, qu'il lui dise de rester et qu'ils trouveront un moyen de gérer leurs sentiments. Mais il ne le fera pas, il ne l'a pas fait auparavant, ce n'est pas aujourd'hui que ça changera et il en a la preuve.
VOUS LISEZ
Scandale (Réécrite)
RomanceAaron De Laval, unique enfant de l'ultime famille d'aristocrates. Il attise l'attention des paparazzis avec les scandales qu'il enchaîne. Amusé par leur comportement, Aaron ne se prive pas pour provoquer encore plus. Pourtant, lorsqu'un nouveau sc...