37. Je ne suis pas comme toi.

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Irina :

Le brun s'était endormi avant que je sorte de la douche. Je soupirais en me regardant dans le miroir. Quand le téléphone avait sonné j'avais eu vraiment peur. Que ce soit ce connard de M. T m'avais rassurée. Je démêlais mes cheveux mouillés qui gouttaient dans mon dos malgré la serviette autour de mon corps. Et chaque goute sur ma peau me ramenais à une époque que j'aurais voulu effacer. Que j'étais naïve et plein d'espoir à 16 ans.

Une fois en pyjama je sortis de sa cachette mon ordinateur portable. Je devais m'occuper de cette chère Angelina avec la Fouine comme garde du corps. Je ne connaissais pas grand-chose de lui. Mais les forums sur le Darkweb eux devaient regorgée d'infos. Après tout ce n'était pas tout le monde qui cultivait le culte du secret comme moi. Certain de mes collègues était certes inconnue du grand public mais bien connue dans le monde d'en bas. Et d'autre au contraire eux était autant connue dans le monde public que dans celui d'en bas. Chacun était libre de ses choix concernant son identité. Et puis que je sache la fouine ou belette n'avais pas vraiment choisit son surnom.
Je regardais l'heure, environ 4 h du matin. Je ne dormirais pas de toute manière. Les sueurs froides que m'avais donnée M. T et mes cauchemars habituelle ne m'aiderais pas à me reposer alors autant laisser Karasuma dormir et effectuer des recherches.

Après une heure de recherche j'avais enfin trouvé les informations que je cherchais. A savoir son nom et un moyen de le contacter. Je n'avais pas envie de l'affronter dans un duel d'assassin. C'est terriblement cliché même si cela aurait pu être cool. Mais on allait déjà avoir à buté assez de garde du corps, peut importais l'avis de Karasuma, si on pouvait éviter un duel. En plus en général les assassins n'était pas doué en combat rapproché parce que notre job, c'était de tuer et pas de combattre sur un fond de musique épique. En plus si je l'épargnais il pourrait sans doute m'être utile à l'avenir.

J'entendis le brun bouger mon regard se posa donc sur l'agent torse nu dans mon canapé. Il avait dû retirer son t-shirt pour dormir. Comment allais-je lui faire avaler que j'allais négocier avec mon collègue mais tuer les petits mafieux qui servent de garde du corps à la cible. Mais je devais nourrir la bête qui sommeillait au plus profond de mon être attendant que le sang coule sur ses mains, mes mains.

Il dormait si paisiblement que j'en étais envieuse. Son torse se levais doucement à chaque inspiration et la vue que ses abdos m'offraient me faisait comprendre qu'en plus d'être bâtis comme une statue grecque, il devait faire énormément de séance de sport et de musculation. Je détournais le regard me rendant compte que je le matais comme une ado qui n'avait jamais vu d'homme à moitié nu. Je me décidais à poser l'ordinateur et eu l'envie et le besoin d'une cigarette. Le son du téléphone m'avait plus perturbé que je ne le pensais.

Je sortais et me posait contre un mur de la rue. Les lampadaires étaient éteints et à presque 6 h du matin la vie parisienne se réveillais doucement. Malgré tous je me sentais observer. Un regard perçant et menaçant. Mais si ce regard assassin voulait ma mort, mon corps serait déjà sans vie. Je devais essayer de trouver ou était cet observateur pour pouvoir le trucider vite fait avant le réveil de l'agent Japonais. Cela ferait au moins patienter ma soif de sang.
Plus les secondes passaient plus ma cigarette se consumais et plus je me sentais oppresser par cet observateur. Je détestais ça ! Et alors que je m'avançais pour essayer de trouver ce voyeur une voix masculine bien connue me fit sursauter.

- Alors les rumeurs était donc vrai, tu es de retour en Europe.

- Et visiblement elle qui te concernes était fausse puisque tu n'es pas mort.

- C'est parce que je t'ai manqué ? Tu sais que tu m'as manqué ? Cela fait si longtemps que nous nous ne sommes pas vu !

Il apparut devant moi dans la lumière d'un réverbère fraichement allumé. Il n'avait pas vraiment changé. Même muscle saillant même regard de braise, la seule chose qui avait changé était la couleur à présent rouge de ses mèches auparavant violette. Son sourire carnassier me donnait la chair de poule et son regard un peu fou me glaça le sang. Je sentais chacune de mes terminaisons nerveuses réagir à sa présence et je n'aimais pas ça.

La Rose AssassineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant