32. Confidence pour confidence.

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Karasuma : 

La petite Kayano partie, Irina avait un sourire resplendissant, elle était heureuse et cela se voyais. Le contact de la petite fille devait être une des choses qui la poussaient vers la lumière de ce monde comme je l'avais déjà entendu dire. Se sublime et magnifique sourire pouvait conquérir absolument toutes les personnes qui aurait croisé la route de l'assassin en cet instant d'insouciance. Ce visage enfantin la rendait mignonne et aurait presque pu me faire oublier à qu'elle point elle pouvait devenir dangereuse. Presque.

- Kayano aurais bien voulu un câlin de son nouveau camarade de jeu ! annonçât-elle soudainement portant son regard sur moi alors que je retournais m'assoir sur le canapé pour pouvoir mettre le journal télé.

- Bien que cette petite soit adorable je ne suis pas trop contact physique vous savez. Mais c'est bien ce que vous faites pour cette enfant. Elle tient énormément à sa grande sœur.

Elle me lança un regard mesquin, remettant en doute la première partie de mes propos. Après tout depuis deux jours nous nous étions touché les mains plusieurs fois sur mon instigation le plus souvent. Et ne venais-je pas de séché ces larmes ? En temps normal je n'aimais pas le contact des gens. La seule qui pouvait me toucher sans risque en dehors de ma famille était morte. Mais Irina Jelavic arrivait à faire tomber cette barrière de blocage que je m'étais fixé. Et ça c'était une mauvaise chose parce que nous ne devions jamais oublier que nous étions agent et assassin. Deux opposée et deux ennemis naturels. Mais surtout nous étions mortellement dangereux l'un pour l'autre.

- Si Lovro ne m'avait pas recueilli, je serais surement morte de faim ou des cas de froid et dans le meilleur j'aurais eu une vie minable dans un orphelina en Russie. Il est plus facile de grandir en ayant quelqu'un sur qui se reposer que de se construire brique par brique, avoua-telle mélancolique.

- Lovro et Olga vous ont aider à vous construire. Vous n'avez pas été totalement seule c'est le bon côté des choses, répliquais-je tout de même.

- Il n'y a jamais eu de bon côté à mon enfance, soupirât-elle semblant évité mon regard. Lovro est peut-être ce qui se rapproche le plus d'un père pour moi mais il n'avait de père que la fermeté et la dureté de ses entrainements rigoureux. Il montrait son affection à sa façon je suppose. Mais si j'étais sa dernière disciple je n'étais surement pas sa première. Olga était certes plus douce mais jamais elle n'a eu ces instincts dit maternel avec moi. Son travail était de faire de moi une séductrice et une femme accomplie. Tandis que Lovro faisait de moi une tueuse hors pairs.

- Alors ils ont bien travaillé, déclarais-je pour apaiser l'atmosphère. Vous êtes une redoutable séductrice, une manipulatrice et une tueuse hors catégorie, la flattais-je un peu, parlé de son enfance l'avait rendu nostalgique et la part la moins raisonnable de moi ne voulais pas la voir perdre son sourire.

- Assassin Karasuma ! L'assassinat est un art et le meurtre une barbarie ! Je vous les déjà répété des centaines de fois depuis qu'on se connais ! s'exclamât-elle d'un ton mi- amusé mi- désespéré.

J'haussais les épaule, amusé à mon tour, elle m'avait tendu la perche en utilisant elle-même le mot tueuse quelques secondes plus tôt. Je déboutonnais quelques boutons du col de ma chemise, ayant trop chaud pour rester un invité parfaitement stoïque et convenable et alluma la télévision pour mettre la chaîne d'information en continue. En trois semaines il n'avait pas encore révélé l'assassinat du ministre de la Défense. Peut-être que le gouvernement voulait régler cela en interne ? Après tout, ils doivent bien s'être rendu compte que... Mes yeux se posèrent alors sur le dossier sur la table basse. Le dossier qu'Irina m'avait remis environs deux heure auparavant n'était-il pas la preuve qu'il pensaient tous que c'était mon œuvre.

La Rose AssassineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant