27. La toile que je m'étais fait d'elle.

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Karasuma :

Les mots d'Irina résonnaient comme un serment. Un serment fait à elle même. En tout cas la conviction y était. Le problème... C'était que nous n'avions rien.  Rien du tout. Pas même le début d'une piste. Le flou le plus total. Alors oui c'était bien d'y croire mais sans indices retrouver l'homme qui avait orchestré le coup monter semblais... Impossible. Comment avancée dans les abysses les plus profonde de se monde, si on savait tout juste nagée ? Voilà comment je me sentais un enfant qui nageais dans le grand bassin sans les bouées pour la première fois.

- Et par ou comptez vous commencer ? Interrogeais je curieux de connaître la réponse.

Elle se mordilla la lèvre. Et ce geste anodin me révéla quelque chose qui semblais évident : je l'avait déshumanisée. Plus je l'observais et plus je remarquais ses petit tiques. Ceux que nous avons tous, mais qui sont aussi propre à chaque être humain. Mon cerveaux  n'avait tout simplement jamais enregistré tout ces petits détails qui la rendaient humaine. Comme le fait qu'elle se mordillait la lèvre quand elle ne savait pas trop quoi répondre. Ou qu'elle jouait avec ses cheveux quand elle réfléchissait.
Son regard dévia sur sa main. Ou plutôt sur nos mains car j'avais toujours la mienne posé sur la sienne. Je la retirais rapidement. Ce contact était venu naturellement comme le fait de lui prendre la main dans le bureaux de son « frère ». Tout devenais plus naturelle avec elle. Parfois j'avais presque l'impression d'avoir toujours vécu ainsi, à ses côtés.

- Le problème c'est qu'on est dans une impasse, il faut attendre les infos d'Hayashi. Mais elle peuvent bien mettre des semaines à arriver, soupira t'elle.

- Vous aviez dit quoi déjà que Hayashi était fiable, me moquais je ironiquement.

Au regard qu'elle me lança, j'avais compris que mon intervention ne l'avait pas du tout fait rire. Quand on y réfléchissait cela avait toujours été comme ça avec elle. Un pas en avant et dix en arrière. Elle avait toujours eu se don incroyablement énervant de me désarçonnée et de tourner une situation parfaitement désespéré pour elle en un avantage considérable. Ce qui faisait que de mon coté rien n'avançais vraiment. 

- Je pensais qu'il avait changé, qu'il s'était amélioré. Mais j'ai encore eu beaucoup trop foi en l'humanité. Je devrais le savoir, vu le nombre d'année que j'ai dans ce métier : Les gens ne changent pas, finit elle par dire au bout de quelque seconde de silence. 

Un sourire amère s'afficha sur son visage. Il me fit toute suite regretter le magnifique sourire sur son visage quelques minutes plus tôt. La fin du repas se passa en silence. Les dernières parole de l'assassin me firent médité. Les gens étaient ils comme le disais la Rose ? Ou bien au contraire n'étions nous pas des êtres capable d'évoluer. Le changement et les capacités à l'accepter et à s'adapter n'était t'il pas propre au humain ?

- Demain vous resterez ici, annonça t'elle brusquement me tirant de mes rêveries.

- Quoi ?! Et pas vous ? Questionnais je suspicieux.

- J'ai peut être une idée pour débloqué la situations mais la ou je vais je n'ai pas besoin de quelqu'un dans mes pattes. Vous ne serez qu'une gêne, conclu t'elle.

- D'accord. Mais vous pouvez au moins me dire ou vous allez ? l'interrogeais je bien décidé à ne pas lâcher le morceaux.

- Bien si vous insistez ! Je vais me jeter dans la gueule du loup, finit elle par dire avec un sourire malicieux.

Sur ces mot elle se leva de table et jeta les cartons de son repas à la poubelle. Elle mis les baguettes dans l'évier et se retourna vers moi pour me dire de passer en premier dans la salle de bain et qu'elle y passerais après. J'aurais sûrement du insister plus mais cela n'aurait été qu'une pertes de temps connaissant un minimum la russe. Et puis il fallait voir cette journée sans chaperons comme ce qu'elle était : une aubaine. Une incroyable chance pour moi de découvrir ce qui se cachais derrière Amritsar et faire un peu ma fouine.

Après avoir aider Irina a débarrassé et un rapide passage dans la salle de bain, où j'avais faillit faire tomber le précieux parfum à la rose de mon hôte, je me dirigeais dans ma chambre non sans oublier de souhaiter bonne nuit à Irina. Une fois installé sur le lit, le sommeil était venu de lui même.

Le lendemain à mon réveille la Russe était déjà partie, non sans m'avoir enfermé dans la planque. Après un rapide petit déjeuner et une bonne douche, je me mis en quête d'information. Était ce vraiment morale de fouillez dans ses affaires alors qu'elle m'accueillait et m'aidais ? Pas vraiment. Mais je devais penser à l'après de cette collaboration. Il semblait évident que je ne pouvais passez à côté d'une chance aussi incroyable et il fallait le dire le nom de Amritsar m'intriguais de plus en plus vu le nombre de fois ou il avait été prononcée en ma présence sans que j'ai le droit à des explication valable.

Tout ce que je savais c'était que ce nom était à l'origine de la discorde entre Irina et Hayashi, et que cela durait depuis quelques années. Ce qui se résumais à... Pas grand chose. Alors j'avais fait ce que toute personne du 21ème siècle ferait quand il cherchais quelque chose. J'ai regardé sur Internet. Au première abord il n'y avait rien d'alarmant sur le web. C'était une ville d'Inde, très touristique et religieuse connue pour son temple. Cependant au fils des heures, a force de fouiller sur le moteur de recherche j'avais abandonnée l'écran commençant à me faire mal aux crâne.
Je m'étais donc mis à fouiner dans l'appartement. J'avais vu sur son ordinateur des séries d'impression de document régulière mais malheureusement ces fichiers était verrouiller. Mais vu leurs nom nul doute que c'était des rapports de mission ou du moins des informations relative à ces dernières. Je m'étais donc mis en quête des versions papier qui devais bien être rangée quelque part.

Mais jusqu'à présent j'avais fait chou blanc. J'avais trouver d'autre chose intéressement il était vrai. Armes en tout genre, proposition de contras, argents, et autre objet de ces précédents contrats mais rien sur Amritsar. Au bout de quelques heures le seul recoin de la maison que je n'avais pas fouillez était la chambre d'Irina. Mais sans que je sache pourquoi, quelque chose me retenais de violée l'intimité de la blonde. Même pour une noble cause.
Cela pouvais être stupide de ma part puisque j'avais passé cette planque au peigne fin mais... Là devant la porte close je me retrouvais tel un idiot à ne pas pouvoir franchir le seuil. Depuis début août et la création de notre...collaboration, je voyais de plus en plus Irina comme un être humain et non un énième assassin que je devais arrêter. Elle avait perdu ses parents jeunes et avait survécu comme elle avait pu évoluant dans des milieux tout sauf sain pour une enfant.

Voilà une des raisons qui me faisait détesté cette collaboration. Voir sous le maque de « La Rose » me faisait me sentir proche d'elle et donc oublier tout ce qu'elle avait fait. Cela la rendais humaine et allais à l'encontre de ce que je faisait d'habitude. Pour faire se métier, il fallait souvent déshumaniser nos cibles. Histoire d'avoir la conscience tranquille. Certaine cible le faisait d'elle même. Il était toujours plus facile de pensé que ces personnes n'étaient pas humaine. Mais plus je passais du temps ici et plus l'humanité et la vrai personnalité d'Irina m'éclaboussait comme de la peinture faisant de grosse tâches sur la toile que je m'étais fait d'elle.

Finalement je n'avais pas réussit à franchir le seuil de sa chambre. J'étais donc retournée sur le web. Mais cette fois mes recherche furent plus fructueuse. Je tombais sur un article de presse apparemment oublié puisqu'il se trouvais dans les tréfonds d'internet. Le titre assez troublant, une fois traduit en Japonais, était : Attaque dans la banlieue d'Amritsar. Une explosion et des fusillade d'origine inconnue.
Alors que j'allais commencé à lire l'article traduit, après beaucoup d'effort et coup de traducteurs en ligne, un bruit de clé se fit entendre dans la serrure. Je me trouvais maintenant dans une situation plus que délicate. La question était devenu comment j'allais ne pas me faire prendre alors que la russe allais rentré d'une seconde à l'autre.

La Rose AssassineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant