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Il n'y avait personne chez moi, mon père travaillait et ma mère était sortie faire des courses avec ma sœur et mon frère .

J'étais tellement soulagée que Riyad aille bien Al Hamdoulilah. Sur le coup j'avais vraiment eu très peur.

Apparemment d'après ce qu'on m'a dit, il serait partit voir sa cousine qui habite dans le quartier à Houria (là où habitent leurs « ennemis »). Et en se dirigeant vers le bloc à sa cousine, il se serait pris un coup de couteau et le gars est partit en courant. Des gens l'ont vu et on appelé les secours. Le gars avait une cagoule alors personne n'avait vu son visage avant qu'il parte.

Je n'imagine même pas comment ses parents ont dû avoir peur, déjà ils ont perdus leur grande fille Allah y Rahma, alors ils ont vraiment dû avoir peur de perdre leur fils, mais Al Hamdoulilah il va bien.

J'hésitais à aller le voir à l'hôpital, je me sentais trop coupable. Les disputes qu'on a eu elles nous ont tous les deux détruits, et on ne voulait plus se voir. Je ne voulais pas arriver comme une fleur devant lui comme si de rien était.

J'étais dans mes pensées quand mon portable sonna :

*appel entrant -> Dénia*

Moi : allo

Dénia : c'est quoi ce allo tout fade là ? Ça va ?

Moi : nan, il y a eu un truc assez grave aujourd'hui

Dénia : il s'est passé quoi ? Tu vas bien ?

Moi : c'est pas moi.... C'est Riyad

Dénia : il a fait quoi ENCORE ?

Moi : nan il a rien fait, il est à l'hôpital là

Dénia : comment ça il est à l'hôpital ? Il va bien au moins ? C'est grave ?

Moi : il s'est prit un coup de shlass dans le ventre.. il s'est fait directement opéré et il a perdu beaucoup de sang, mais Al Hamdoulilah il s'est réveillé et il va bien

Dénia : Al Hamdoulilah, et t'es allée le voir ?

Moi : j'étais chez Anas et Mehdi quand s'est arrivé, ils m'ont emmené le voir mais je ne suis pas rentrée dans sa chambre au moment des visites

Dénia : mais pourquoi Jihene ? T'aurai dû y aller c'est important

Moi : mais Dénia je ne pouvais pas y aller comme si il ne s'était rien passé

Dénia : mais là tu as eu la preuve que la vie ne tien à rien du tout, on ne sait pas de quoi est fait demain, alors il faut profiter à l'instant présent

Moi : je sais mais... je suis perdue Dénia j'te jure. J'ai eu vraiment peur, je l'aime à un point t'imagines même pas, même moi je ne pensais pas être autant attachée à lui. Et d'un autre côté regarde tout le mal qu'on s'est fait mutuellement... je me sens coupable et je me dis que lui aussi m'a blessé

Dénia : Jihene, vous êtes des adultes maintenant, il faut arrêter les conneries. Je sais que vous êtes en froid, qu'il t'as blessé et que t'as eu la haine contre lui, mais regarde ce qu'il vient de se passer. Demande toi ce que lui il aurait fait si il aurait été à ta place. Moi je pense sincèrement qu'il serait venu te voir

Moi : peut être ou peut être pas.. je ne sais pas. Aujourd'hui je remercie juste Allah de l'avoir gardé avec nous, parce que je crois que sinon je m'en serais voulu toute ma vie Dénia..

Dénia : alors pour éviter d'avoir le moindre regret, vas le voir Jihene. Tu ne sais pas ce qu'il peut arriver

Moi : mmh... d'accord je vais réfléchir

Chronique de Jihene : c'était le destin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant