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Riyad : le jour où je me suis pris le coup de shlass, c'est là qu'on a tous compris. On devait partir sinon ça allait être la merde pour tout le monde. J'aurai pu crever ce jour là , et quand j'étais dans ma chambre d'hôpital je n'arrêtais pas de réfléchir à tout ça, je voulais abandonné personne. Déjà le jour même où c'est arrivé, wAllah j'avais le seum de ne pas t'avoir vu, mais après quand Houria m'a dit que t'étais quand même venue dans le couloir, j'étais content, même si on était en embrouille à cette période. Je sais que Dénia a insisté pour que tu viennes me voir à l'hôpital, mais ça j'te jure que c'était d'elle même, moi je pensais que tu n'allais pas venir, et je te comprenais. Et quand deux jours après je t'ai vu devant moi à l'hôpital, je me suis dis que c'était le moment, le moment de te demander de partir.

Moi : mais pourquoi Riyad ? Tu vois c'est ça que je ne comprend pas, pourquoi me demander de partir ? Pourquoi avoir coupé tout contact pendant tout ce temps ? Je n'ai rien à voir avec tes histoires ptn .

Riyad : ce n'est pas que par rapport à ces histoires là... pour être honnête... je voulais aussi m'éloigner de toi Jihene.

Moi : comment ça ?

Riyad : quand je suis parti je me suis dis que c'était peut être le bon moment pour essayer de sortir de ta vie. Alors ouais je suis resté plus longtemps que prévu juste pour ça. Je voulais t'oublier.

Moi : tu voulais m'oublier ? Mais ptn qu'est ce que je t'ai fais pour que tu te sois comporté comme ça avec moi ?

Riyad : tu ne m'as rien fais, c'est juste que... wAllah Jihene je t'aime, c'est la première fois de ma vie que je tombe amoureux ptn. Je ne savais pas comment faire, et je savais que je ne pourrais rien t'apporter de bon. Alors ouais je voulais m'éloigner de toi, à contre cœur.

Je ne savais même pas quoi répondre, je me contentais de le regarder. Il venait de me dévoiler les sentiments qu'il avait pour moi et ça m'avait touché en plein cœur. Je sais qu'il m'avait déjà dit auparavant qu'il tenait à moi, mais là il m'a clairement dit qu'il était tombé amoureux... En fait ce que je ressentais pour lui, bah lui aussi le ressentait pour moi, et ça avant je n'en était pas sûre après tout ce qu'il s'était passé.

Riyad : wAllah Jihene je suis désolé, t'imagines même pas à quel point je m'en veux. Si je t'ai bloqué de partout c'est parce que je voulais aussi que tu t'éloigne de moi le plus possible, parce que je ne suis pas une bonne personne pour toi. Je l'ai fais à contre cœur, mais je n'avais pas le choix. Je suis partis vivre dans une autre ville chez ma tante ,et quelques shab aussi son partis le temps que ça s'arrange, et là je suis revenu. Je suis revenu en fin d'aprem, et après avoir vu ma famille, la seule personne que je voulais voir c'était toi. J'étais juste revenu rapidement il y a deux mois parce que...

Il s'est stoppé net et a fixé le sol .

Moi : dis moi Riyad..

Riyad : mon père est partit... Allah y Rahmo

Moi : Allah y Rahmo, je suis désolée..

Riyad : je suis revenu rapidement pour ça et ensuite je suis repartit. Je ne voulais pas que tu me vois et encore moins dans l'état dans lequel j'étais, j'étais h24 sur les nerfs, j'avais la haine contre moi même. Et tu sais... en revenant aujourd'hui j'étais pressé de te voir pour te dire certaines choses... mais sur la route j'ai beaucoup réfléchi.

Je sentais que j'avais les larmes aux yeux, ma voix déraillait, j'avais du mal à parler correctement.

Moi : tu sais Riyad, quand t'es partit j'ai beaucoup souffert au début. Je ne ressentais que de la haine pour toi à un moment. Ensuite Farès est arrivé, mais je me suis aperçue que c'était juste un pansement... et surtout après toutes les crasses qu'il m'a fait ,crois moi qu'il me manque pas du tout.. tout simplement parce qu'en réalité, je ne l'ai jamais aimé. J'ai aimé une seule personne dans ma vie, et c'était toi.. et tu vois malgré le mal que tu m'as fais je n'arrive même pas à t'en vouloir complètement ptn ! En réalité je n'ai plus envie de te parler, je veux vivre comme à l'époque où je ne te connaissais pas, mais je n'y arrive pas... je n'y arriverai jamais .

Chronique de Jihene : c'était le destin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant