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Alors là je suis désolée mais je vais vous faire un grand saut dans le temps.

Précisément nous sommes au mois de novembre, et j'ai entamé ma deuxième année de fac.

Tout le monde va bien Al Hamdoulilah, il n'y a pas eu de grand changement.

Pour celles qui se demandent « et Riyad ? », je ne sais pas. Ça faisait six mois, six longs mois que je ne l'avais pas vu, que je n'avais pas de nouvelles. Mais petit à petit j'ai réussi à me faire une raison. De toute façon il fallait que je me dise qu'il ne reviendra pas et il faut que j'avance, et que je laisse tout ça derrière moi.
Je ne voulais pas vivre dans le passé.

Tout rentrais peu à peu dans l'ordre dans ma vie, j'arrivais à faire avec, et je pensais de moins en moins à lui. Je me sentais mieux, je redevenais l'ancienne Jihene, celle qui ne connaissait pas Riyad.

Si seulement j'avais su que mon esprit allait être de nouveau chamboulé...

Je me souviendrai toujours de ce soir là de novembre. Il faisait assez sombre dehors mais on y voyait encore un peu, il faisait froid, et il était environ 18h.

Je venais de terminer les cours, je m'apprêtais à sortir de la fac et j'étais seule.

J'allais rejoindre ma voiture quand d'un coup,
juste en un coup d'œil, en une seconde, mon cœur venait de prendre un coup.

J'avais l'impression de rêver, que c'était qu'une illusion.


Est-ce l'homme de mes rêves ou bien un cauchemar - Lynda


Il était adossé contre sa voiture, les mains dans les poches,  comme à son habitude, et il me fixait.

Bah oui en six mois on avait tous les deux bien changé, mais ce qui n'avait pas changé c'était nos regards.

On s'est regardé comme ça comme des cons peut être pendant deux petites minutes, et j'ai décidé de tourner les talons et de partir, je ne sais pas où puisque ma voiture était de l'autre côté, mais je ne voulais pas le voir, je ne pouvais pas.

J'ai passé six mois à m'en détacher, même si au fond je sais qu'il est toujours là et qu'il y sera toujours, mais je ne voulais pas repasser les mêmes mois que j'avais passé il y a quelques temps.

Je commençais à marcher vite mais il m'a vite rattrapé par le bras :

Moi : Riyad lâches moi, ne me touches pas .

Riyad : Jihene stp laisses moi te parler

Moi : nan je ne veux pas que tu me parles, je ne veux pas t'entendre et je ne veux pas te voir, alors laisses moi .

Riyad : Jihene wAllah qu'il y a des choses que tu ne sais pas, je peux tout t'expliquer .

Moi : tu sais ce que moi je sais ? Je sais que tu m'as laissé tombé, que t'es partit sans même me prévenir et que t'as tout fais pour pas que j'arrive à te joindre. Tu vas me sortir quoi comme excuse cette fois ? Parce que là en l'occurrence il y a que toi et moi dans l'histoire, alors tu n'as aucune autre excuse Riyad.

Riyad : écoutes moi Jihene, je ne sais pas ce qu'on a pu te raconter pendant que je n'étais pas là , mais il y a que moi qui connais la vérité ptn, jamais je t'aurai lâché comme ça volontairement, toi même tu le sais.

Moi : non je ne sais rien, je ne sais plus rien ! Parce que le Riyad que j'ai en face de moi aujourd'hui, n'est pas le même que j'ai connu il y a plus d'un an !

Riyad : mais bien sûr que si, je n'ai pas changé ! Encore une fois, je ne sais pas ce que des connards ont bien pu te dire ,mais c'est faux.

Moi : ok d'accord. Mais qu'est ce qui me dis que toi tu dis la vérité ? Après toutes les fois où tu m'as menti, pourquoi là tu dirais la vérité ? Je ne sais même plus si je peux te faire confiance. À chaque fois que je l'ai fais, tu m'as trahis.

Chronique de Jihene : c'était le destin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant