L'Oméga Divergent ~ HyunChan

Prologue

« A toutes les meutes ... »

L'annonce de l'Alpha Suprême, d'un effet boule de neige, avait frappé toutes les meutes constituant la grand meute. La voix de leur Suprême écrivait ses paroles dans leur mémoire, en prévention à tout être voulant lui tenir tête. C'est ça, qui vous arrivera, si vous ne m'obéissez pas. Personne, ne remettait en cause les paroles de leur dirigeant. La gouvernance par la peur, l'obéissance à toute épreuve, tel un tyran. Leur grande meute avait vu bon nombre d'Alpha Suprême. Elle faisait partie des grandes meutes originelles, descendante directe des grands dieux, des premiers.

Mais voilà, à l'aube de la naissance de Ji-Hoon, quand, avant ses premiers pleures, il fut choisi comme nouvel Alpha Suprême, sa mère ne le supportant pas, s'était hottée la vie. Un destin, que cet enfant n'avait pas choisi. Un chemin, qu'il n'avait jamais voulu emprunté. C'était perdu dans les méandres de son esprit, qu'il s'était abandonné à jouer l'égoïste, à jouer d'un pouvoir qu'il n'avait jamais espéré. Donnez du pouvoir à un enfant, il prendra le monde pour son terrain de jeu.

Et c'était après des siècles d'agonie, à garder sa dépression pour lui, qu'il avait retrouvé une raison de vivre, aussi futile que perverse. Parce que le pouvoir ne l'amusait plus, il ne l'avait même jamais apprécié. Son père avait un frère jumeau. Qui lui-même avait eu deux enfants. Un frère et une sœur. Un cousin et une cousine. Un autre garçon, un autre Alpha, dont il était tombé amoureux, mais dont le destin l'empêchait de s'y accrocher, d'y croire, à un jour, être heureux.

Puis ce garçon s'était lié à une autre Alpha pure souche. Et il avait eu un enfant. Un fils unique, seul descendant Oméga d'une lignée d'Alpha pure souche. Quelle ironie du sort.

Comme la vie était bien faite.

Les Dieux lui avait donné une nouvelle raison de vivre.

Un garçon, dont la destinée s'était totalement foutue de lui, comme lui. De qui on attendait des choses absurdes, comme lui.

Ji-Hoon était un démon, il le savait, le péché n'avait plus de secrets pour lui. Alors pourquoi se mettre des barrières, lui qui avait droit à tout. Il ne rêvait que d'une chose, emmerder la vie d'une personne au destin merdique, pour échapper à son propre destin merdique.