Une semaine vient de s'écouler depuis le bal et aujourd'hui, nous partons à la campagne pour le week-end.
Au milieu de semaine, j'ai dû mentir à Anthony en lui disant que j'aimerais avoir de nouveaux carnets et il a compris que je lui demandais de l'argent, par chance il m'a donné 35 livres.
Il m'a cependant questionné sur les besoins de ses carnets et je suis resté vague en disant que j'écrivais des choses dedans.Mon oncle m'avait donné rendez-vous dans une taverne des bas quartiers de Londres et je lui ai filé l'argent sans prendre le temps de discuter avec lui, il m'a simplement dit, 29 juin, même heures, même lieu et je suis partie .
Nous n'allons pas tarder à arriver si j'en vois l'expression d'Éloïse.
«J'ai hâte de sortir de cette maudite voiture » dit-elle en se jetant dehors dès qu'elle s'immobilise.
Je sors à mon tour dehors et découvre une jolie maison.
«Bienvenue à Aubrey Hall » s'exclame Colin.
«Alors que pensez-vous de la maison » demande Bénédict.
«Elle est superbe » dis-je alors que Violet me saisit le bras et j'ai durant une seconde un instinct de recul.
Cette famille est si tactile ou est-ce moi qui ne le suis pas ?
Nous rentrons dans la maison et je suis ébloui face à la beauté des lieux.
Les enfants ne perdent pas de temps et montent chacun dans leur chambre, du moins j'imagine.
«Venez » dit Anthony.
Je me mets donc à le suivre et sa chambre à lui ne se trouve pas à l'étage, mais au rez-de-chaussée.
On zigzag à travers des couloirs.
«Voilà ma chambre » dit-il en posant sa main sur la poignet et je découvre une chambre aux couleurs verte «Et la vôtre est en face comme à Londres » dit-il alors que je pousse la porte de ma chambre qui est cette fois-ci sur des tons bleus.
«Elle vous plaît ? » dit-il alors que je me retourne d'un coup le croyant ailleurs et nous nous retrouvons beaucoup trop proche puisque je peux sentir son souffle sur mon visage.
Je me recule d'un coup.
«Oui » dis-je légèrement troublé «Elle... elle est parfaite » dis-je.
Il me laisse seule dans ma chambre et je m'allonge sur mon lit.
Trois heures plus tard me voilà en train d'essayer de comprendre les règles d'un jeu de boules qui a l'air très important pour les Bridgerton.
«Vous allez comprendre en jouant » me. dit Bénédict.
«Bien, on choisit » dit Éloïse alors que tout le monde se jette sur les maillets sous mon regard amusé.
«YES» dit Anthony en serrant du poing.
Éloïse tape du pied.
«Non non, c'est toujours toi qui as le maillet de la mort » dit-elle.
«Peut-être parce que je suis le plus fort » dit-il d'un ton joueur.
C'est alors que je découvre un Anthony joueur et beaucoup plus lègé qu'à Londres.
«Azel vous avez le choix entre le bleu et le rose » dit Bénédict.
«Je vais prendre le bleu » dis-je en saisissant le maillet correspondant à la couleur que j'ai choisi.
Chacun se met en place et le jeu commence.
C'est à mon tour, après avoir vu comment faisait les autres, ça ne doit pas être bien compliqué.
Je tire dans ma boule qui part assez loin.
Je me retourne alors qu'on me félicite.
«Quel lancé » dit Bénédict.
«À croire que ce n'est pas votre première fois » dit Anthony d'un ton agacé, mais amusé.
«Êtes-vous mauvais joueur ? » dis-je dans un rire.
«Pas du tout » «Le pire » s'exclament Anthony et Colin en temps alors que je rigole.
«Heureusement que Daphné n'est pas là, elle est aussi mauvaise joueuse qu'Anthony » dit Éloïse alors que c'est à son tour.
La partie continue et je me concentre, car si ma boule passe dans l'anneau je gagne la partie, cependant la boule d'Anthony est assez prête de son anneau et si je me rate, il a des chances de gagner.
Bien le choix est fait, je tape dans la boule noire dans l'opposé de son anneau.
«Désolé » dis-je dans un faux sourire vers Anthony qui me regarde choqué et amusé en même temps.
«Merci Azel » dit Colin heureux de mon tour.
C'est au tour de Colin de jouer et il rate de peu sa cible.
Vient le tour d'Anthony qui me regarde en souriant avant debpartir non vers sa boule, mais vers la mienne.
«Pitié non» dis-je en souriant.
«Anthony un peu de compassion » dit Éloïse alors qu'elle se marre avec ses frères.
«Et comment » dit Anthony en me regardant alors qu'il jette ma boule à l'autre bout du terrain.
Je secoue la tête en souriant.
«Vous êtes mauvais perdant, c'est dingue » dis-je en riant.
«Je ne vois pas de quoi vous parlez » dit-il.
«Dans tout les cas, je vous remercie, car grâce à vos tours » dit Bénédict en lançant sa boule «Je gagne haut la main » dit-il alors que sa boule passe son arceau.
«Non » dit Anthony en lâchant son maillet qui tombe au sol alors que je me moque de lui.
«Vous rigolez alors que vous avez perdu comment faites vous » me dit-il.
«Ce n'est qu'un jeu » dis-je en ramassant les maillets pour les remettes dans leur contenant.
Je pars chercher ma boule qui a atteri je ne sais, où et je tombe à côté d'une sépulture.
Mon regard se pose sur le nom et je peux y lire Edmund Bridgerton, leur père.
D'après la date de sa mort, ils étaient tous trop jeunes pour perdre leur père.
«Ça fait bien longtemps que je ne suis pas venu ici » dit Anthony à mes côtés.
«Était-il souffrant ? » dis-je.
«Non... c'était un fâcheux accident » dit-il en baissant la tête.
«Les miens sont tombés malades en même temps. Ma mère est partie la première et quelques jours après mon père a suivis » dis-je en baissant la tête à mon tour «Parfois je me demande si il ne sait pas laisser mourir pour être à ses côtés, tellement leur amour était puissant » dis-je en soufflant.
«Vous étiez jeune ? » me demande-t-il.
«J'avais 11 ans » dis-je alors que je l'entends marmonner quelque chose que je ne comprends pas.
«Rentrons, la pluie ne va pas tarder à s'abattre » dit-il alors que nous reprenons le chemin vers la maison.
Voilà le chapitre 20, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)
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Azel Darcy et Anthony Bridgerton
FanfictionAzel Darcy fait sa première rentrée dans l'aristocratie de Londres, mais arrivera-t-elle à trouver l'amour malgré les complots de son oncle...