Je sens mes paupières qui essaient de s'ouvrir et pour la première fois depuis une éternité elle s'ouvre difficilement.
Une fois que mes yeux se sont habitués à la lumière, mes yeux s'ouvrent en grand et je peux détailler ou je me situe.
Je suis dans une énorme chambre aux couleurs blanche et dorée et ça ne ressemble en rien à ma chambre habituelle.
J'essaie de bouger, mais mon corps refuse catégoriquement de me suivre surtout quand je sens mon ventre me tirailler.
La porte de ma chambre s'ouvre sur une femme qui vient la nettoyer et qui fait comme si je n'étais pas là.
«Bo.. njour» dis-je si difficilement qu'elle ne m'a pas entendu.
J'avale ma saliver comme pour hydrater ma gorge et je recommence et cette fois-ci elle a dû m'entendre puisqu'elle a arrêté ses coups de balai et se retourne stupéfaite et me regarde comme si elle venait de voir un fantôme et elle part dans le couloir en courant.
Ne comprenant pas ce qu'il se passe, j'attends que quelqu'un ne rentre de nouveau dans la pièce.
Des pas qui court se font entendre et c'est ainsi que je vois Daphné et Simon me fixer comme si j'étais tout sorti de l'enfer.
«Azel... » s'exclame Simon.
«Oui» dis-je difficilement.
«De l'eau je vous prie et appelé le médecin» crie Daphné dans le couloir qui ne cesse de sourire.
«Comment te sens-tu ? » me demande Simon.
«Je ne.. sais pas... trop » dis-je difficilement.
Une servante revient avec une carafe et un verre d'eau et la tend à Daphné.
«Le médecin a été prévenu, il est en chemin » leur dit-elle.
Daphné vient près de moi et me relève la tête et m'aide à boire.
«Je vais aller les prévenir » dit Simon alors que Daphné hoche la tête et je finis de boire mon verre.
Daphné repose ma tête et pose le verre sur la table de chevet tandis que Simon part.
«Est-ce que tu peux m'expliquer » dis-je à Daphné qui me sourit et hoche la tête.
«Après que tu te sois évanoui, on t'a amené à l'endroit le plus proche et c'était chez nous. Le médecin t'a recousu ton épaule et... ton...ventre » dit-elle «Puis tu es tombé dans un sommeil profond et le médecin nous a dit qu'il n'y avait peu de chances que tu te réveilles, car tu avais perdu trop de sang, mais te voilà réveillé » dit-elle en me souriant.
Nous sommes interrompues par le médecin qui débarque dans la chambre.
«C'est un miracle, sachez-le » dit-il alors que Daphné lui laisse sa place.
«Comment vous sentez-vous ? » dit-il en faisant toute sorte d'examen.
«Je suis un peu perdue » dis-je.
«Oui c'est normal, vous venez de passer deux mois de votre vie dans un coma » me dit-il.
Quoi, deux mois ?
«Puis-je regarder vos cicatrices ? » me demande-t-il alors que je hoche la tête.
Il fait basculer ma chemise de nuit sur mon épaule et regarde celle-ci et il a l'air satisfait.
Puis il soulève le droit et vient délicatement remonter ma chemise de nuit jusqu'à mon ventre et regarde celle-là à son tour avec beaucoup plus de précision.
«Elles ont l'air bien, il faudra surveiller quand même à ce qu'elle ne se détache pas » me dit-il «De plus, il vous faudra énormément de repos. Je sais que vous venez de passer deux mois à dormir, mais votre corps lui va avoir du mal à se remettre en marche et il va falloir être patient » dit-il.
«Il va falloir penser aussi à ne sauter aucun repas, pour récupérer toutes votre force et pouvoir enfin être de nouveau sur pied » me dit-il.
«Il lui faudra manger beaucoup de poissons, de chocolat noir, des agrumes, beaucoup de choses très riche » dit-il en rangeant ses instruments.
«C'est noté » s'exclame Daphné.
«Bien je repasserai dans deux jours, d'ici là madame il vous faut beaucoup de repos, bien manger et éviter toutes les choses qui peuvent la troubler » dit-il à Daphné.
«Je vous raccompagne Docteur » dit-elle alors qu'il me laisse seule dans la chambre.
J'ai du mal à croire que je suis enfin réveillé, j'ai tant essayé d'ouvrir mes yeux alors que j'étais plongé dans le noir, moi qui déteste ça, j'ai été servi.
Quelques minutes plus tard, Daphné revient avec un plateau de gâteaux aux pépites de chocolat et mon ventre fait un de ses bruits.
«Il faut le comprendre ça fait deux mois qu'il n'a rien mangé, mise à part de la soupe » dit-elle dans un rictus qui me fait sourire.
Elle me tend un gâteau et je ne suis pas assez forte pour venir le saisir.
«Ce n'est rien Azel, il faut que ton corps retrouve de l'énergie et ça ira mieux après » me dit-elle alors que je lui souris.
«Merci » dis-je «D'avoir pris soin de moi durant ses deux mois » dis-je
«Crois-moi je n'ai pas vr... » dit-elle alors que nous sommes coupés par des bruits de course dans le couloir.
Je regarde la porte d'entrée et je tombe sur Anthony essoufflé, portant une légère barbe.
Quand son regard croise le mien, il se met à pleurer d'un coup et j'en fais pareil, détestant le voir dans cet état.
Il s'approche de moi doucement, comme pour s'assurer que je ne suis pas un mirage et que tout ça est bien réelle.
«Bonjour » dis-je alors qu'il vient littéralement se jeter sur moi, enfin légèrement pour ne pas me faire mal.
Il serre ma main et je l'entends pleurer de plus belle et ça me brise le cœur.
J'essaie de relever mon autre main vers lui et j'arrive à toucher sa joue délicatement.
Il joint mes mains ensemble et les embrasse tout en me regardant.
«Je suis là Anthony » dis-je en lui souriant alors qu'il me sourit tout en pleurant.
«Je suis tellement tellement désolé » dit-il.
«Tu n'as pas à t'excuser, rien n'est de ta faute » dis-je.
Il me sourit et se redresse pour embrasser mon front, me regarder et poser ses lèvres délicatement sur les miennes.
Maintenant tout ira pour le mieux.
Voilà le chapitre 48, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)La suite sera soit pour demain ou dans les jours à venir. Je vous souhaite une belle fin de soirée.
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Azel Darcy et Anthony Bridgerton
FanfictionAzel Darcy fait sa première rentrée dans l'aristocratie de Londres, mais arrivera-t-elle à trouver l'amour malgré les complots de son oncle...