Kyle

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Je n'ai pas pu résister, il a fallu que je l'embrasse. Elle ne m'a pas repoussé et quand la grande roue s'arrête sur nous pour qu'on descende, je tends un billet au mec sans même le regarder pour qu'il nous laisse faire encore plusieurs tours. Je ne voulais pas arrêter de l'embrasser. On a fait plusieurs tours de la grande roue. J'entends à nouveau l'homme nous adresser la parole, mais je ne souhaitais pas quitter ses lèvres. Elles sont fines, mais quand elles servent à embrasser, elles se placent comme il faut. Mais Evy a entendu l'homme et à arrêter de m'embrasser pour rougir devant le regard de celui-ci qui souriait. Devant la rambarde, je voulais savoir si se baiser lui a fait le même effet qu'à moi. Je l'arrête pour lui en parler.

- Ça va Evy ?

- Bien sûr.

- Est-ce que c'est moi ou ce baiser était...

- Je sais, c'était......

Juste ces trois petits mots. Ils m'ont fait comprendre qu'elle aussi a ressenti la même chose que moi. Je la stoppe dans sa phrase en l'embrassant à nouveau. Je veux voir si ça fera à nouveau la même chose. Et c'est exactement ce qui se passe. Je ne peux pas quitter ses lèvres. Je la soulève pour l'asseoir sur la rambarde. Si je dois rester un moment sur ses lèvres, je la préfère à ma hauteur.

Quand mes mains parcourent sont dos, je sens quand même qu'elle a un peu peur que je vienne la peloter. En tant normal, c'est ce que j'aurais fait, mais pas cette fois-ci. J'ai envie de prendre mon temps avec elle. J'ai juste envie de l'embrasser, de sentir sa peau contre moi et de humer son parfum. Et bien sûr mettre mes mains sur elle, seulement là où elle ne se sentirait pas mal à l'aise.

Mais le temps tourne, et il va falloir y aller, car on a encore à peu près une heure de route pour rentrer et Evy travail de bonne heure demain matin. Je quitte ses lèvres en poussant un léger râle de frustration. Elle rit. Je reste encore un moment entre ses jambes à la regarder et à caresser sa joue avec ma main et lorsqu'elle place son visage dans ma paume, elle est extrêmement belle quand elle me regarde comme ça.

- Ne me regarde pas comme ça Evy.

- Comme quoi ? Dit-elle étonner.

Comme tu es en train de le faire maintenant. Ça ne me donne vraiment pas envie de te ramener, mais plutôt de te garder et de t'embrasser sans cesse.

Elle me sourit et caresse ma main. Ses yeux vert et gris pétillent comme pas possible. Je repousse un râle de frustration, lui dépose un baiser sur son front et la fait descendre de la rambarde. Elle rit à nouveau. Ensemble main dans la main, nous retournons à la voiture. Nous roulons sans trop parler, mais je vois bien qu'elle m'observe régulièrement. Je lui souris pour lui montrer que je la vois. Elle rougit encore. Une fois devant chez elle, elle commence à retirer le sweat-shirt que je lui ai donné.

- Tu me le rendras la prochaine fois.

- Tu es sûr ? Tu n'en as pas besoin ?

- Non ça va. En plus je te trouve très mignonne avec. Tu travailles comment cette semaine ?

- Demain,   je suis du matin, mais après, je fais les journées. Et toi ?

- Cette semaine, je suis de nuit. Ça va être dur de se voir, mais on se voit le week-end prochain ?

- D'accord.

- Sinon, je peux t'appeler dans la semaine ?

- Bien sûr, et j'en ferais autant quand je serai en pause. Merci pour la journée.

Je me penche vers elle et elle vers moi. On s'embrasse à nouveau et encore une fois se baiser est phénoménale. Je ne la lâche pas, je n'en ai pas envie. On reste encore un long moment dans la voiture, puis elle pose sa main sur mon torse et me pousse légèrement.

- Non pas que je n'apprécie pas ce baiser, bien au contraire, mais je me lève dans peu de temps.

- OK, je te laisse. On s'appelle et on se voit le week-end prochain ? Je t'emmènerai visité autre chose.

- D'accord. Dit-elle en souriant.

Elle dépose à nouveau des petits baisers sur mes lèvres et sort de la voiture. Je la regarde rentrer dans son immeuble et attend qu'elle soit bien rentrée chez elle. Je vois la lumière de sa salle s'allumer et je la vois derrière sa fenêtre. Elle me fait un petit signe et retourne dans sa salle. Je démarre et prends la direction de chez moi. Une fois dans mon appartement, il me faut une bonne douche. L'eau tombe sur moi. Je sais que je l'ai raccompagné chez elle, mais j'ai l'impression qu'elle est toujours devant moi.

Une fois dans mon lit, mes yeux restent fixés sur le plafond. Je ne fais que penser à nos baisers. Je n'arrive pas à trouver le sommeil et je sais que dans quelques heures Evy sera au travail. Je sens que la semaine va être longue sans que je puisse la voir. J'ai hâte au week-end prochain.

Le lendemain, je travaille sur les dossiers de la société que j'ai hérité de mes parents. En tant normal, les gens quitteraient leur autre travail pour plonger pleinement dans cette société. Mais pas moi. À leur décès, j'ai récupéré ça et les milliards qu'il y avait avec. Le seul avantage de travailler la nuit, c'est que je peux m'occuper de la société une bonne partie des après-midi. C'est vrai que ça fait pas mal de travail. C'est pour ça que j'étais obligé de réduire mes heures au poste en journées et en faire plus les nuits. Ça ne m'enchante pas, mais je n'ai pas le choix.

Le soir tombe vite. J'arrive au poste. On nous attribue à mon coéquipier et moi un quartier à surveiller. Je fais ça tous les jours de la semaine. J'appelle Evy avant la prise de mon service alors qu'elle, elle avait fini le sien. Elle m'appelle de temps en temps pendant ces pauses. On parle de tout et de rien, mais à chaque fois, ça me donne encore plus envie de la voir. Pour le week-end, je lui propose d'aller voir la tour Top of the Rock. Elle accepte, mais pour le soir, elle a encore des extra à faire. Donc, je l'emmènerais à la tour le samedi et je programme un truc plus tranquille pour le dimanche. Enfin si elle veut aussi me voir le dimanche.

Flic, milliardaire et ennemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant