Evy

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Kyle et moi avons encore fait l'amour comme pas possible. À chaque fois, c'est encore meilleur. Quand je dis que c'est le dieu du sexe, c'est encore en dessous de la réalité. À peine, il pose les mains sur moi, que je jouis. On reste allongé l'un en face de l'autre à se regarder et à se sourire. Sans aucune parole, juste sous son regard, je fonds littéralement. Je l'attrape par la taille et viens me coller contre lui. Je veux sentir un peu plus son odeur sur moi pour m'endormir. Il m'enveloppe de tout son corps et on s'endort ainsi.

Le lendemain matin, je suis toujours dans ses bras. J'ai l'impression qu'on a gardé la même pose toute la nuit à moins que par désir, on s'est replacé de la même façon que lorsqu'on s'est endormi. Je place mon visage dans son cou et renifle son parfum. Son odeur boisée avec celle de nos rapports de la veille m'enivre. Ses bras se resserrent autour de moi et il plonge sa tête dans mes cheveux. On reste comme ça jusqu'à ce que le réveil sonne. Je le maudis quand celui-ci se fait entendre. J'aimerais le balancer pour rester comme ça avec lui toute ma vie. « Est-ce que c'est moi qui viens de penser ça ? ». Il l'éteint et revient se coller contre moi. Je ne vais pas le rejeter, mais je sais qu'il va devoir se lever pour aller travailler. On reste encore un moment dans cette position. J'enlace sa taille avec ma jambe. Je ne veux pas qu'il sorte du lit. Je veux le garder avec moi.

- Moi non plus ma puce, je ne veux pas sortir du lit.

« Quoi ? Aurais-je parlé tout haut ? ». Ou est-ce que c'est mon corps qui me trahit. Je le serre un peu plus avec ma jambe. Je l'entends qui hume mes cheveux puis il me fait rouler sur le dos pour m'embrasser.

- Il va falloir que je me lève, ma puce, sinon je vais être en retard. Mais je te promets que ce week-end, on restera au lit, si tu le veux.

- Bonne idée. On ne voit personne et on reste tous les deux.

- Bon programme. Dit-il en m'embrassant doucement sur mes lèvres.

Il sort du lit et l'un comme l'autre, on lâche un grognement de frustration. Ce qui nous fait rire. Je reste allongé sous le drap en sentant sa chaleur et son odeur, pendant qu'il prend sa douche. Il revient, m'embrasse à nouveau avant d'aller dans la cuisine prendre son café. Je me redresse et m'enveloppe dans le drap pour aller le rejoindre. Je le retrouve dans la cuisine en train de boire son café. Il me regarde et me sourit. Il le boit vite avant d'attraper sa sacoche pour partir travailler.

- Tu peux rester encore au lit ma puce.

- Je sais, mais on a notre petit rituel du matin voyons.

- Ah bon, on en a un ? Et lequel ? Dit-il tout sourire.

Celui-là. Dis-je en m'approchant et en lui donnant un baiser comme si c'était le premier.

Ce baiser est comme à son habitude. Chaud, humide et tellement intense. Je le serre contre moi.

- Oh ma puce. Tu ne m'aides vraiment pas. Dit-il tout sourire en essayant de s'extirper de mes bras.

Non. Dis-je en laissant tomber le drap à mes pieds.

Nu sous ces yeux, je viens me trémousser contre lui en faisant glisser sa sacoche de son épaule. Ses mains se promènent sur mon corps déjà en ébullition pendant que je l'embrasse dans le cou.

- Evy, je n'ai pas le temps. Grogne-t-il entre ses dents serrées.

Pas même un petit peu. Dis-je en reculant d'un pas tout en caressant son torse d'une main et en me frôlant le ventre avec le bout des doigts de l'autre.

Putain Evy !! Grogne-t-il en se jetant sur moi.

Il m'attrape et me pose sur le plan de travail de la cuisine. Il m'embrasse avec force. Mes doigts cherchent sa ceinture, l'ouvre et déboutonne son jeans pour libérer son sexe déjà dur. Je le sors de son boxer et le caresse puis je m'approche du bord du plan de travail et l'enfonce en moi. Des cris s'échappent de nos bouches. Il me pilonne avec une telle force, mais c'est tellement bon. À chaque coup de boutoir, il gémit et s'enfonce encore plus loin en moi. Mon ventre est rempli de désir et je sens l'orgasme arriver très vite.

Flic, milliardaire et ennemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant