Kyle

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Evy est aussi impatiente que moi et elle parle avant que le juge est fini sa phrase. Ça me fait sourire. Elle est aussi pressée que moi. Une fois qu'on me dit d'embrasser la mariée, il ne faut pas me le dire deux fois. Je fonce sur Evy et elle sur moi. Nous nous embrassons tendrement. Un long baiser. On a été obligé de nous interrompre. Ce qui a encore donné des rougeurs aux joues d'Evy à mon plus grand bonheur.

La réception se déroule à merveille et lorsque celle-ci se termine, nos invités repartent en nous laissant seules. J'invite ma femme à une dernière danse sans personne. Elle colle sa tête contre mon torse et nous nous laissons bercer par la musique. Je passe mon bras sous ses genoux et la soulève jusqu'à la chambre. C'est la première fois que l'on va dormir dans mon appartement de Manhattan. On va inaugurer le lit en tant que Monsieur et Madame Hatcher. Elle reste devant moi à me dévisager. Je veux garder cette image d'elle à tout jamais dans mon esprit. Elle descend de ces chaussures et défait ma cravate très doucement. Elle la fait glisser entre ses doigts. Je repousse une mèche derrière son oreille. Nos yeux ne se quittent plus. Elle me déshabille avec des gestes sûrs, lent et tendre. Je passe ma main de sa clavicule à son épaule pour ensuite la faire redescendre le long de sa colonne vertébrale tout en faisant glisser la fermeture éclaire de sa robe. Nous faisons l'amour avec autant de passion que le soir de nos fiançailles. Déjà que c'était merveilleux, mais là, c'était encore meilleur. Je ne sais pas comment elle s'y prend pour me faire autant d'effet.

Nous passons quatre jours avec nos amis et les parents d'Evy. Ils ont beaucoup de temps à rattraper. Ils nous disent qu'on se retrouvera à Thanksgiving et à noël. L'année dernière Evy était toute seule, loin de ces parents et moi, j'étais en infiltration. Certes Kelly était avec elle, mais ce n'était pas pareil. Pour ce jour, j'aurais tant aimé que mes parents soient là. Qu'ils passent du temps avec nous. Ils l'auraient adoré. J'en suis sûr. Avec son côté fragile, rentre dedans, femme fatale et jeune fille font d'elle une personne tellement incroyable. Ça doit être pour ça que j'ai craqué pour elle dès le premier regard.

Je la regarde dire au revoir à ces parents. Des petites larmes coulent sur ses joues. Je sais que ça lui fait toujours du mal de devoir les laisser partir. Ils m'étreignent dans leurs bras puis je prends Evy par les épaules pour regarder l'avion décoller.

Le lendemain, c'est à notre tour de décoller pour la maison familiale sur l'île. Arriver là-bas, je dépose nos valises dans la chambre. Le trajet nous a un peu fatigués, mais je vois au regard d'Evy qu'elle a une idée derrière la tête. Elle part dans la chambre et revient vêtu de sa robe de mariée.

- T'as emmené ta robe avec toi ?

- Oui. Quoi de mieux que de se faire défeuiller une seconde fois sur une île déserte.

Ses yeux pétillent de désir et j'adore ça. J'avance d'un pas, elle recule d'un pas avec un petit sourire. J'avance encore d'un pas, elle recule encore d'un pas.

- Tu as décidé de faire durer ta défeuillaison ? Dis-je avec un rictus au coin des lèvres.

Plus c'est long, plus c'est bon. Non ?

J'avance, elle recule. Elle se tourne pour me montrer son dos et commence à faire descendre doucement sa fermeture éclaire. Punaise, rien que ce geste m'excite. Je fonce sur elle pour l'arrêter dans son geste. Je la retourne pour qu'elle soit face à moi. Elle a un petit rire. Je la soulève en plaçant un bras sous ses genoux et l'emmène dans la chambre. Je l'assois sur la commode, fait glisser entièrement sa fermeture éclaire jusqu'à sa chute de rein que je caresse du bout du doigt. Puis, je fais glisser une bretelle et embrasse son épaule. Je fais la même chose de l'autre côté. Une fois les bretelles retirées, le bustier de sa robe lui tombe sur les cuisses. « Bordel ! ». Elle est totalement nue sous sa robe. Si elle voulait me réveiller, c'est carrément réussi. Elle soulève ses fesses pour que je lui retire le reste de sa robe. Je la fais glisser lentement et la dépose sur une chaise à côté. Je soulève Evy et vient la déposer délicatement sur le lit qui était préparé pour notre arrivée. Elle avait tout manigancé. Je me glisse entre ses jambes et nous faisons l'amour avec une telle intensité. Nos doigts se sont crispé les uns aux autres au moment de l'orgasme. Cette nuit-là, on a eu de multiples orgasmes. Même pour moi, ça m'a étonné. Cette femme, ma femme est tellement incroyable.

Après une nuit plus que torride, je me réveille avec Evy contre moi. Je l'enlace par-derrière. Elle gigote doucement, se retourne pour être en face de moi. Elle vient se caler contre mon torse et emmêle sa jambe avec les miennes. Elle embrasse ma clavicule avant de replonger dans le sommeil. Je la serre un peu plus et l'embrasse sur les cheveux. J'ai enfin trouvé le pur bonheur et je l'ai épousé. Et comme c'est écrit dans les contes de fées, ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps.

Flic, milliardaire et ennemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant