Kyle

175 10 0
                                    

Elle enfile un boxer avec un arc-en-ciel sur les fesses. Elle me fait rire. Mais je me retiens de le faire, car mes côtes me font mal. En tout cas, j'avais raison. Dans mes bras, elle ne pèse rien du tout. Aussi légère qu'une plume et j'ai l'impression qu'elle est encore plus fine qu'avant. Elle revient dans la chambre avec de nouveaux pansements. Elle se penche sur moi pour les changer. Mes yeux restent rivés sur elle. J'ai peur que ce ne soit qu'un rêve.

Une fois qu'elle a fini, elle m'aide à m'allonger sous la couette et vient s'allonger près de moi, mais pas contre moi. Elle se place sur le côté en plaçant son bras sous sa tête. Je l'imite et continue de la fixer. Elle me regarde aussi.

- Pourquoi tu te mets aussi loin de moi ?

- Je ne voudrais pas te faire de mal.

- C'est très gentil, mais j'ai envie de te sentir contre moi.

Je la tire par le t-shirt pour la rapprocher de moi.

- Ceci est de trop. Dis-je en bougeant le t-shirt.

Elle sourit et le retire. Je l'attire tout contre moi. Je viens poser ma tête dans son cou. Elle passe ses bras autour de moi et j'attrape sa jambe pour qu'elle se mêle aux miennes. Ensuite, elle remonte la couette sur nos épaules. Je relève mon visage vers elle et elle dépose un baiser. Elle caresse ma nuque et le bas de mes cheveux.

- Tu m'as tellement manqué. Tu as mis trop de temps. Me murmure-t-elle.

Je suis désolé, j'ai fait au plus vite, mais heureusement, j'avais une photo de toi pour tenir le coup.

- Tu en avais pris une de nos selfies ?

- Non, j'en ai pris une. Le matin lorsque je suis parti.

- Le matin où tu es parti ? Mais je dormais.

- Je sais. Mais tu étais incroyablement belle et nue. Dis-je en souriant.

Quoi ? Non, tu n'as pas osé.

- Ne t'inquiète pas, on ne voit rien. Si tu le veux, je te la montrerai demain. Ce soir, je n'ai plus de force.

- D'accord.

Je l'embrasse à nouveau tendrement. Puis, je l'embrasse dans le cou et sous ses caresses, je m'endors.

Le lendemain matin, j'entends mon téléphone sonner. Je me lève pour l'arrêter avant qu'il ne réveille Evy. Mais quand je vois que c'est mon chef, je lui réponds.

- Kyle, tu es levé ? Je suis devant ta porte. Est-ce que je peux te parler deux minutes ?

- OK, j'arrive.

J'enfile un t-shirt et un pantalon et vient lui ouvrir la porte.

- Bonjour, qu'y a-t-il ?

- Asseyons-nous.

- Si c'est pour me dire que j'ai droit à des jours de repos, ce n'était pas la peine de vous déranger un dimanche matin. Dis-je en souriant.

J'aurais préféré Dit-il d'un ton sérieux. Il y a un homme de Clifford qui nous a échappé alors en attendant son procès, on va devoir te mettre sous protection des témoins. On va devoir te cacher quelque temps encore.

- Non ! S'écrie Evy derrière moi.

Je me retourne. Elle est postée dans l'embrasure de la porte avec juste le drap dans lequel elle s'est enroulée. Mais, on voit un peu son boxer. Soudain, elle s'aperçoit de sa tenue, rougit et retourne dans la chambre.

Flic, milliardaire et ennemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant