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Le taxi venait de la déposer devant l'immeuble de Wright Production. Abigael avait trente bonnes minutes de retard. La boutique de Donuts avait tardé à ouvrir ses portes ce qui avait sacrément chamboulé toute son organisation réglée comme du papier à musique.

La jolie brune se précipita à l'intérieur des locaux pour se diriger directement vers le studio d'enregistrement. George était furieux. Il n'y avait aucun doute vu le nombre de messages vocaux qu'il lui avait laissé.

Manquant de trébucher, Abby s'immobilisa dans l'immense salle que représentée le bureau.

Personne.

Pas un chat. Ni technicien, ni acteur, ni maquilleuse, ni George Wright et ni ce fameux Monsieur Cardenas.

Une voix l'interpella alors.

— Si tu cherches George il est dans son bureau.

Abby se tourna pour apercevoir Bradley son collègue.
Souriant, le grand blond âgé d'une trentaine d'années s'approcha pour la débarrasser de cette encombrante boite de donuts.

— Donnes je vais t'aider. Lui dit il avec le sourire. 

La jolie brune expira en lui tendant la boite.

— Merci Brad. Tu ne peux pas savoir comme j'ai envi de lui foutre ces donuts la ou je pense ! Souffla Abby.

— Faudra qu'un de nous deux le face un de ces jours. S'amusa t-il.

— Carrément. Il m'a réveillé à 6h ce matin ! J'ai quitté les locaux à 19h hier soir ! Il a un problème ce mec ! Est-il au courant que j'ai aussi une vie privée? Merde alors !

— Ma pauvre Abby. Que veux-tu? Il n'est pas le meilleur pour rien. C'est parce qu'il s'entoure aussi des meilleurs.

— C'est vrai que tu es un cameraman hors paire. Le complimenta la jolie brune.

Un peu gêné, Brad sourit en grattant le haut de sa tête.

— Quoi qu'il en soit... Il a pas intérêt à me courir sur le bonbon aujourd'hui. J'ai poireauté 30 plombes devant Dunkin Donuts pour qu'au final il se plaigne qu'ils ne sont pas à son gout ! Estupido !

Son collègue lâcha un sourire amusé. 

— J'adore quand tu te fâches en espagnol.

Abby parlait aussi bien l'espagnol que l'anglais : son père étant cubain et sa mère américaine.

— Allez Abby ! Accroches toi, fais le pour Olivia. La motiva Brad.

— C'est uniquement pour elle que je tiens. Parce si ça ne tenait qu'à moi...

Excédée, Abigael n'acheva même pas sa phrase et elle s'arrêta devant la porte du bureau de son patron. Bradley lui rendit la boite de donuts

— Bon courage Abby. Ça va bien se passer. Lui adressa t-il en lui souriant chaleureusement.

— Merci Brad.

Abigael inspira en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.

Puis elle frappa à la porte.

— Entrez ! Tonna la voix grasse de son patron vraisemblablement en manque de donuts.

La jolie brune poussa la porte et apparut enfin dans le bureau de George.

A l'intérieur, son patron se présentait face à elle.
Monsieur Wright était assis dans le petit salon cosy installé au sein de son bureau.

Abby - Un pari à troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant