Fabio poussa la porte de cette chambre d'hôpital après que la voix de l'homme à l'intérieur l'ai invité à entrer.Luis s'en était sorti au grand soulagement du milliardaire. Sa mort sur la conscience ne l'aurai pas aidé dans sa volonté à vivre heureux et apaisé.
Le blessé demeurait sur son lit, une perfusion toujours reliée à son avant-bras.
— Je m'attendais à ta visite. Lui adressa Luis avec un léger rictus.
— Je suis venu m'assurer que je n'étais pas la cause de ta mort. Lui adressa Fabio sans pour autant être froid.
— D'après les médecins, je suis tiré d'affaire. Comment va ta fille? Demanda t-il avec une réelle inquiétude.
— Elle va bien, elle est en sécurité maintenant. Assura le milliardaire.
Luis resta pensif un long moment.
Il ne savait pas si un jour il avait réellement voulut être père. Ce souhait était arrivé d'un commun accord avec Abigael après avoir été marié pendant des années. Ses problèmes d'infertilité les avaient desservis en quelque sorte la nature ne lui en avait pas réellement laissé le choix de devenir père.Cependant, Luis avait cru que potentiellement Olivia pourrait être sa fille, et la culpabilité de ne pas pour autant éprouver un sentiment paternel envers elle, s'expliquait aujourd'hui. Elle n'était pas sa fille et elle ne le serai jamais.
— Je suis soulagé. Finit il par répondre en essayant de se redresser avec difficulté.
Fabio s'avança alors pour l'aider à replacer un oreiller derrière son dos.
Luis en profita pour poser une main sur l'avant bras du colombien. Fabio se figea et lui lança un regard interrogateur.— Je vous demande pardon. A toi et à Abby. Lui adressa Luis d'une voix implorante.
Le milliardaire demeura aussi silencieux qu'impassible.
— Avoir mis Olivia en danger est l'un des plus grands regrets de ma vie...
— Quel sont les autres? S'enquit Fabio d'une voix grave.
Luis hésita un instant. Que craignait il? Il avait tout perdu de toute façon.
— Avoir laissé Abby m'échapper. Souffla t-il avec franchise.
Fabio grimaça. Une envie folle de d'appuyer sur la blessure de Luis lui traversa l'esprit. Abigael était désormais sienne. Et jamais il ne la laisserai partir. Il en était certain.
— Tu ne l'as pas laissé s'échapper. Tu l'as perdu. Et maintenant c'est ma femme. Assura Fabio.
Luis esquissa un sourire de défaite.
— Tu as de la chance. Abby est une femme incroyable. Elle ne méritait pas de souffrir par ma faute.
— Ça n'est pas une question de chance, mais de . J'ai balayé son passé d'un revers de main. Et à présent elle ne connaitra que bonheur et stabilité.
— Je suis heureux... Accorde moi une faveur...
D'un geste de la main, le milliardaire l'invita à poursuivre.
— Demande lui de me pardonner. J'ai pris conscience de l'homme injuste et aveugle que j'étais. L'argent m'a fait tourner la tête. Je veux devenir une personne meilleure à présent. Abby a toujours cru en moi. C'était la seule. Pour ça, je lui serai reconnaissant à vie.
— Je lui passerai le message mais à une seule condition.
— Laquelle?
— Je ne veux plus t'entendre l'appeler « Abby » ! Plus jamais ! Déclara Fabio avec force.
Luis laissa un sourire fendre son visage.
— Cette condition me semble réalisable. Cela veut-il dire que j'aurai le droit de la revoir?
— Tu es passé à coté de la mort une fois... Dois-je te faire gouter la même expérience? Le menaça Fabio tout en restant implacable.
Luis éclata de rire.
— Message reçu. Dit il en levant les mains en signe de résignation..
Fabio se redressa alors pour se diriger vers la sortie.
— Je suis soulagé que tu ailles bien Luis.
Le milliardaire marqua un temps.
— Tu as risqué ta vie pour la mienne. Et je prend cela comme un acte de loyauté.
— Et ça l'était. Assura Luis.
Fabio posa sa main sur la poignée de la porte avant de l'abaisser.
— Pour cela je t'accorde mon pardon. Sache que le container contient toujours les dix millions de dollars. Lui adressa t-il sans le regarder.
Luis fronça les sourcils.
— Quand tu sortiras de l'hôpital, ils seront à toi. Ajouta Fabio avant de disparaitre.
Abigael ne saisissait toujours pas ce qui l'avait pris d'accepter ce long voyage vers la France.
Fabio ne lui avait pas tellement laisser le choix, alors ils étaient partis avec leur fille Olivia.
Adella la nouvelle nourrice de la petite fille les accompagnait également.
C'était une femme de confiance, qui avait un amour débordant pour les enfants. Et le choix s'était naturellement porté vers cette femme d'une quarantaine d'années quand il avait fallut remplacé Jenny la nounou attitrée d'Olivia après que cette dernière ait enfin décroché le boulot de ses rêves.Installés dans cet incroyable appartement au charme parisien, Abby n'en revenait pas. Elle avait vue sur la tour Eiffel et sur tout les charmes de Paris.
Elle était appuyée sur la barrière du balcon quand les bras vigoureux de Fabio l'entourèrent avec force.
— Ça te plait? Lui susurra t-il en déposant un baisé dans le cou.
Abby frissonna de plaisir.
— Beaucoup. Répondit elle simplement.
— Paris regorge de surprise et de raffinement. J'ai hâte de te les faire tous découvrir.
— Je suis déjà époustouflée par ce que je vois.
Le milliardaire la fit se tourner vers lui et plaqua le corps d'Abigael tout contre lui.
— Et tu n'as encore rien vu. Les charmes de la France sont multiples et on dit qu'ici l'amour éveille les passions. Chuchota t-il dans le creux de son oreille.
Le coeur de la jolie brune tambourina déraisonnablement.
Fabio esquissa un sourire satisfait de la voir s'y frémissante. Il s'empara de ses lèvres avec avidité en lui adressant des phrases équivoques en espagnoles sur les choses qu'il rêvait de lui faire.
Entièrement éperdue et à sa merci, Abigael le débarrassa de sa veste avant de s'attaquer à sa chemise blanche.Un sourire aux lèvres, Fabio plaqua une main sur la sienne pour la stopper.
— Pas maintenant mi amor. Lui adressa t-il alors en se faisant violence.
Abby l'observait avec une frustration qu'elle ne parvenait pas à dissimuler.
— Ce soir je te promet la plus belle des nuits, mais avant ça nous devons sortir ma chérie. Prépare toi.
— Sortir? Mais ou?
— C'est une surprise. La tenue que tu dois porter est sur le lit de notre chambre. La coiffeuse et la maquilleuse arrivent dans vingt minutes. Dit il en s'éloignant.
— Que se passe t-il? Demanda Abby en le suivant.
— Ce soir tu sauras tout. Dit il en l'embrassant une dernière fois avant de quitter l'appartement.
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Abby - Un pari à trois
RomanceAbby ne regrette rien. Le destin n'est pas une fatalité. Après une pause, elle reprend son job d'assistante dans une boite de production publicitaire. Quand par un coup du sort, elle croise de nouveau la route d'un beau brun avec lequel elle a pas...