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— Il t'importunait? Demanda Brad pas franchement convaincu par la réponse de son amie.

— Non ne t'inquiète pas. Répondit Abby en se dirigeant vers George.

— T'en es sûr? J'avais plutôt l'impression qu'il...

Elle l'interrompit.

— Il n'y a rien. Le coupa Abby en essayant d'être assez dissuasive pour qu'il cesse d'insister.

— Vous voila Abigael ! Ou diable étiez vous? Lui adressa George avachit sur un siège alors que ses équipes s'affairaient sur le tournage d'une marque de sport.

— J'étais dans le local technique Monsieur Wright.

— Que faisiez vous la bas? S'étonna l'homme bien en chair.

— Abigael me faisait visiter cette partie des studios que je n'avais pas pu apercevoir lors de ma première visite. Intervint Fabio en s'immobilisant devant George.

Monsieur Wright se redressa immédiatement de sa chaise les yeux ronds. Il n'avait jamais réussi à recontacter Monsieur Cardenas et il pensait avec désespoir que ce fructueux contrat lui était passé sous le nez.

— Vous êtes ici Monsieur Cardenas? Je l'ignorais.

— J'accepte de travailler avec vous et vos équipes. Déclara Fabio sans passer par quatre chemin.

— C'est merveilleux ! Se réjouit le producteur avec les yeux brillants.

— Mais j'ai une condition !

— Laquelle? S'empressa de demander George prêt à tout accepter.

— Je veux votre assistante. Déclara le milliardaire sans même poser un regard sur Abigael.

— Quoi?! S'étrangla la jolie brune.

— Je ne comprends pas. Répondit George avec étonnement. Comment Abigael pourrait elle vous être utile?

— J'aimerai qu'elle suive l'activité de mes entreprises pendant un temps. Qu'elle s'imprègne et qu'elle comprenne l'image que je souhaite exposer à tous. Expliqua Fabio impassible.

George prit quelques secondes de réflexion. Abigael lui était indispensable.
Mais ce contrat l'était tout autant.

— Marché conclus. Elle vous accompagnera le temps qu'il vous conviendra.

— Pardon, Monsieur Wright mais je pense que j'ai aussi mon mot à dire. Engagea Abby alors que les bras lui en tombaient.

Fabio détourna alors son regard sombre pour la fixer avec insistance.

— Quelque chose ne va pas Mademoiselle Ramirez? S'enquit il.

— Oui. Vous m'excuserez mais je ne peux pas accepter cette condition Monsieur Cardenas. Dit elle en se faisant violence pour ne pas être grossière.

— Abby a raison. Intervint Bradley, tout aussi choqué que son amie. Pourquoi ne missionnez vous pas une stagiaire ou un autre employé pour cette tache?

— Excusez moi. Mais vous êtes? Le toisa Fabio sans essayer d'être agréable.

— C'est Bradley un simple caméraman. S'empressa de repondre Geoege avec un sourire jaune. Je vous en prie Brad retourner au boulot.

Le jeune homme jeta un regard inquiet sur Abigael puis contraint de retourner travailler, il s'éloigna.

— Et si nous allions discuter dans mon bureau? Proposa Monsieur Wright.

Abby - Un pari à troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant