Chapitre 22

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Cher journal,

Je n'ai plus aucun contrôle sur ma vie.

Tout part dans tous les sens. Comment est-ce-que je vais faire ?

Comment vais-je expliquer la situation à mes parents ?

Hier j'ai été convoquée dans le bureau du proviseur. Lorsque je suis entrée dans ma chambre j'ai tous juste eu le temps de me prendre une douche que le téléphone a sonné. Un dimanche.

J'avais passé un samedi soir d'abord chaotique, puis merveilleux, pour arriver le dimanche matin et recevoir un coup de fil inattendu. "Vous êtes immédiatement convoqué au bureau du proviseur". Voilà tous ce que la secrétaire m'a dit. Sans aucune explication.

Il était là, assis dans son immense fauteuil les bras croisés, me fixant comme s'il étudiait les résultats d'un détecteur de mensonge. S'en est suivi une simple question : " Avez-vous une relation avec l'un de vos professeurs ?". Lorsque les mots sont sortis de sa bouche, mon cœur a failli lâcher. J'ai nié, évidemment. Et il n'a rien ajouté. J'ai tenté de demander d'où est-ce-que ce mensonge avait pu sortir, mais il ne m'a pas répondu. Rien d'autre que "Ce sera tous. Vous pouvez partir."

Est-ce-qu'il m'a cru ? Après tout il n'a pas de preuve mais si ces ragots se propage dans toute l'université, c'en est finit de moi ici.

J'ai posé la question mais je sais très bien comment la vérité a éclaté. Sarah. J'ai attendu toute la journée mais elle n'est pas rentré. Papa a tenté de me téléphoner mais je n'ai pas répondu. J'ai coupé mon téléphone, tous simplement.

Il est 10h et Sarah n'a pas dormi là, elle m'évite sûrement, ce qui confirme mes soupçons déjà bien avancés. Je viens de rallumer mon téléphone et les appels et textos commencent déjà à s'afficher. J'aimerais me couper du reste de la planète éternellement mais je sais que je ne le peux pas.

Je suis tombée amoureuse de mon professeur et je pensais que c'était la chose la plus compliquée de ma vie actuellement... eh bien apparemment j'avais tord.

~

- Ma chérie, j'ai tenté de te joindre hier, est-ce-que tous vas bien ?

Je décide d'attaquer par mon père. C'est le plus ouvert.

- Salut papa... En faite, non, c'est pas vraiment la forme.

- Tu sais que tu peux tous me dire Emma, qu'est-ce-qui se passe ?

- Papa... Si je faisais quelque chose qui n'est pas très bien... Disons, interdit. Pas hors la loi mais que je ne suis pas censée faire, est-ce-que tu m'en voudrais ?

- Si cette chose n'est pas dangereuse et fais ton bonheur, non. Du moins j'essaierai de comprendre.

- Merci...

- Est-ce-que tu vas m'en dire plus où est-ce-que tu vas me faire mariner ?

- Ecoute, je ne peux pas tous te raconter par téléphone mais j'ai été reprise à la galerie d'art tu sais, où j'avais fait mon stage... Je sais que tu comptais venir durant mes vacances mais je vais économiser et venir moi. En une semaine je pourrais me payer le billet j'ai encore de l'argent sur mon compte alors ça suffira largement. J'ai déjà demandé à ma patronne et elle me laisse les semaines de vacances scolaires de libre alors je viendrai moi comme ça ça t'évitera de quitter le restaurant.

- D'accord, d'accord ralentis Emma. Je t'assure que ça ne me dérange pas du tout de venir moi, après si tu veux changer d'air je peux le comprendre aussi.

- Oui, j'en est besoin. Et je te promet que je te raconterais tous là.

- Tu vas vraiment me faire patienter durant plus d'une semaine Emma ? Tu n'aimes pas beaucoup ton vieux père... Dit-il en tentant de faire une plaisanterie.

Inlight me (français)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant