Chapitre 12

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Une fine lumière passe à travers la fenêtre et mes yeux luttent pour ne pas se refermer. J'ai l'impression que je n'ai pas dormi de la nuit pourtant je ne suis jamais tombée dans les bras de Morphée aussi rapidement, ni aussi profondément. Je me réveille comme je me suis endormie, un corps chaud et dur en dessous du mien... Et je réalise alors très rapidement où je suis. Je me remémore les événements qui se sont déroulés la veille et cette nuit, et une irrépressible envie de relever la tête vers mon Dieu grec se fait ressentir. Pourtant je ne bouge pas d'un poil, seul mes paupières et mon cœur s'activent à l'unisson. Je commence à avoir chaud, et ce n'ai pas seulement à cause de cette peau bouillonnante qui s'accorde avec la mienne, je me sens mise à nue, vulnérable et timide. Chose étrange vu la nuit de débauche que je viens de passer. Et comme pour me rappeler les détails, une bosse apparaît sous le drap, glissé beaucoup trop bas sur ses hanches.
Je ne peux m'empêcher de frôler le fin tissu du bout des doigts pour tenter de calmer mon excitation. Mais il grossit encore et j'ai seulement envie de tirer sur le drap pour le prendre encore une fois dans ma bouche. Je commence à ressentir des palpitations entre mes cuisses et le fait de me remuer ne fais qu'empirer les choses. De même que le geste de ma main qui se fait de plus en plus insistant. Je descend de haut en bas en resserrant son sexe entre mes doigts et j'entend sa respiration s'accélérer. Mes seins deviennent lourds, j'halète en relevant le visage vers lui. Je croise son regard et le peu de pudeur restante s'envole comme par magie. Comme s'il lisait dans mes pensées il redresse juste assez son buste pour glisser ses mains sous mes bras et me soulever en me plaçant sur lui à califourchon.
Je me frotte contre lui, nos excitations s'entremêlent sans que nous ayons un mot à prononcer. Sa bouche trouve la mienne tout aussi naturellement et je me cambre pour que mes seins frottent contre son torse. Je ne sais pas lequel est le plus excité de nous deux mais sa queue est trempée par ma mouille et je juge qu'il est plus que temps pour lui d'entrer en moi. Je relève légèrement les fesses et descend ma main pour la mettre en moi mais il me retourne et avant que je ne réalise je me retrouve sous lui.
- Vous êtes beaucoup trop pressée Mademoiselle...
- A quoi bon perdre son temps ? Ma respiration se fait courte comme si la pièce manquait d'air. Je dois ressembler à une obsédée sexuelle mais je m'en fou pas mal.
- Prendre mon temps pour explorer votre corps me semble être tous sauf une perte de temps.
- "Vous", "tu"... J'ai l'impression que nous jouons un jeu très dangereux.

L'expression de son visage se modifie mais il ne dit rien. Le petit sourire en coin que ses lèvres reflétaient a disparu et même si je ne comprend pas vraiment pas pourquoi je relève le visage pour l'embrasser. Il répond à mon baiser timidement d'abord puis il s'abandonne à mes lèvres. Lorsqu'il m'en laisse l'occasion je peux enfin parler. Ou plutôt ordonner.

- Baise-moi.
Ses yeux me scrutent à présent. Comme s'il essayait de déchiffrer mes pensées alors que je viens de lui dire exactement de ce dont j'ai envie. Nous nous toisons durant plusieurs interminables minutes avant qu'il ne se décide à me plaquer contre le lit. Il emprisonne mes poignets de part et d'autre de mon visage et il glisse ses mains dans les miennes... Je ferme les yeux de plaisir lorsqu'il me pénètre lentement avant d'accélérer le mouvement encore et encore...

Je prend une douche très rapidement en regrettant qu'il ne soit pas venue avec moi. Son attitude à changé et je ne comprend vraiment pas pourquoi. Lui demander serait beaucoup trop intime je n'oserai pas essayer de poser des questions auquel il n'aurait pas envie de répondre. À raison d'ailleurs. Après tous ne nous ne connaissons que depuis peu de temps et cette relation est très floue pour moi. Je suppose qu'elle l'est pour lui aussi.

Je ne savais pas si j'allais passer la nuit entière chez mon professeur j'avais donc par précaution emporté des sous-vêtements de rechange ainsi qu'un t-shirt pour paraître moins sexy en revenant à l'université. J'enfile rapidement mon ensemble de dentelle noir et mes vêtements puis je jette un coup d'œil à mon téléphone. Un texto de Sarah m'informe qu'elle passera la journée avec ses parents et je pense soudainement aux miens. Je téléphone ou envoi des textos régulièrement à mon père mais je n'ai pas vu ma mère depuis deux semaines ce qui va sûrement me valoir des heures de reproches. Je lui informe donc que je passerai dans l'après-midi si elle est disponible. Le temps que je range mon téléphone il se met à sonner. "Merde"... Je soupire, mais je suis obligée de répondre.

Inlight me (français)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant