Everybody is a Ferrari fan

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- Salut je peux t'aider moi c'est Arthur, le plus beau et le plus sympa.

Je me retourne en rigolant et je remarque Arthur Leclerc posté en face de moi avec un sourire charmeur sur le visage.

- Salut je suis Bonnie, réponds-je en français.

Ça me fait bien rire parce que son accent anglais est nul. J'ai remarqué après avoir passé quatre ans en France que la majorité des français ne font aucun effort sur leur accent alors quand on est anglais ça fait mal aux oreilles, même si là on parle d'un monégasque.

- Une française donc, dit-il surpris.

- Non anglaise mais je t'ai reconnu et je sais que tu parles français.

- Une fan donc ! S'exclame-t-il fier.

Je rigole avant de dire pour le taquiner :
- Pas tout à fait je dirais plutôt une fan de sport automobile.

- Je vois, je m'en doutais. Dis moi qu'est-ce que tu fais ici seule ?

- Comment ça tu t'en doutais ? Demande-je perplexe.

- T'es pas l'aire d'une fan folle de je ne sais quel pilote sinon tu serais probablement en train de faire le tour de la salle pour aller demander des photos.

- Ton frère avait l'aire de penser le contraire, marmonne-je

- Tu connais Charles ?

- Non pas vraiment. Je l'ai croisé ce matin et il n'a pas voulu m'indiquer où était Carlos sûrement parce qu'il pensait que j'étais une fan folle de Carlos, répond-je en rigolant.

- Très bon choix ! Rétorque Arthur.

- De quoi ?

- De supporter Carlos plutôt que mon frère, son égo est déjà bien assez grand.

J'explose de rire. Waou, Arthur Leclerc est extrêmement drôle, il me fait un peu penser à Lando sur son humour.

- Parce que le tient n'est pas gonflé peut être, réponds-je.

- Non pas du tout, je suis très modeste, ajoute Arthur en essayant de garder son sérieux. Alors si j'ai bien compris tu veux que je t'aide à trouver Carlos ?

- Yep, mais rassures toi je ne suis pas une fan folle de lui.

- Alors expliquez moi qui êtes vous mademoiselle.

- Bonnie...Bonnie Norris.

- Oh...Commence Arthur. C'est donc toi la soeur de Lando.

- Tu me connais, demande-je étonnée.

- N'importe qui ayant déjà parlé avec Lando te connais.

Bien sûr. Même si je ne pensais pas que Lando parlait autant de moi.

Je parle très souvent de lui aussi en essayant de ne pas dire qui il est parce que les gens ont tendance à être purement intéressés après. Je comprends Lando sur ce point.

- Mais ça explique aussi que tu cherches Carlos. Bon je vais t'emmener à lui mais à une seule condition, affirme-t-il.

J'hoche la tête pour l'inciter à continuer.

- Je veux ton numéro de téléphone parce que ne je sais pas se qui me dit qu'on va se croiser plus d'une fois cet été, continue-t-il en me faisant un clin d'œil.

- Donne moi ton téléphone et je rentre mon numéro parce que moi j'ai plus de batterie, dis-je la bouche pincée en lui montrant mon téléphone.