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Je manque de m'étouffer avec ma salive.

- Déjà mettons les choses au clair. Je ne veux pas pécho Charles.

Parce que tu l'as déjà fait.

Ma conscience va finir par m'achever.

- Et puis la seule raison pour laquelle je ne te parle pas de ce genre de chose c'est que quand on est tous les deux je ne fais que rigoler et je ne pense pas ce genre de chose. Tu n'imagines pas à quel point je tiens à toi Arthur. Tu m'as libérée de mes démons tu m'as réappris à vivre légèrement et à rigoler et c'est ça que j'aime dans notre amitié. J'avais peur que si tu voyais certaines facettes de moi ton comportement envers moi change, reprends-je avec un petit sourire.

Il me regarde quelques secondes le visage neutre puis un petit sourire se dessine sur son visage et il me prend dans ses bras me soulevant du sol au passage, me faisant rire.

- Bonnie jamais mon regard sur toi ne changera. Tu n'es pas ma meilleure amie pour rien. Et puis tu sais, je ne suis pas stupide, je sais bien que tu as des tourments mais je le respecte et je serais toujours là pour te distraire, me dit-il au coin de mon oreille en me serrant fort contre lui.

Je souris de toute mes dents qu'est-ce que je l'aime. Il me rappelle Sam. Je pense qu'ils auraient pu devenir amis.

- C'est discutable, le contre dis-je.

- De quoi ? Me demande-t-il perplexe en s'éloignant de moi.

- Le fait que tu ne sois pas stupide.

Il ouvre grand la bouche alors que j'explose de rire et que je le reprend dans mes bras.

Ma deuxième famille.

- Ma famille à tendance à me mettre beaucoup la pression pour les cours parce que je n'ai pas pris la voie qu'ils voulaient pour moi et là mon père veut m'envoyer à New York mais j'ai refusé alors il va me couper les vivres, explique-je à Arthur.

Il me regarde quelques secondes puis sourit.

- Merci Bonnie. Merci de me faire confiance. Si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas.

- Le truc c'est que mes parents ne savent pas certaines parties de ma vie dont je ne suis pas prête à parler et ducoup ils n'arrivèrent pas à être compréhensifs, continue-je.

- Ne te force pas à parler si tu n'es pas prête mais si tu en a besoin je suis là. Je ne suis pas là pour te juger.

J'essuie rapidement la petite larme qui coule sur ma joue et j'invite Arthur à rejoindre le salon.

...
On arrive au restaurant de ce midi dans quelques minutes.

Depuis hier soir, après avoir parler avec Charles et Arthur je me sens beaucoup mieux.

Arthur n'arrête pas de m'envoyer des messages hyper drôle mais en ce qui concerne Charles c'est silence radio.

Lorsqu'on est revenu dans le salon avec Arthur, il avait le regard vide et ils n'ont pas tardé à repartir.

Everybody is a Ferrari fanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant