Everybody is a Ferrari fan

18

- Charles pourquoi on est là ? Demande je hésitante.

Il coupe le contact de sa voiture, ouvre la porte et sort.

Je le regarde sourcils froncés.

Adieux tout le monde je viens de signer les derniers instants de vie en le suivant.

- Elle est toute à toi fait toi plaisir, m'annonce-t-il en désignant le siège conducteur.

J'ouvre de grands yeux et j'émet un cri de joie.

- C'est pour de vrai cette fois ? Demande-je quand même.

On sait jamais j'ai pas envi de me faire avoir encore une fois.

Il approuve.

- Dépêche toi avant que je ne change d'avis.

Je sors de la voiture en vitesse et je fais le tour  de la voiture. En arrivant devant la portière, je m'apprête à rentrer mais je m'abstiens et je prends rapidement Charles dans mes bras.

- Merci, merci infiniment.

Il n'a pas le temps de me rendre mon étreinte que je suis déjà derrière le volant.

Je me concentre comme jamais. Ça fait un petit moment que je n'ai pas conduit. Heureusement, c'est une boîte automatique, chose qui va largement me simplifier la tâche.

Lando va être dégoûté quand il va apprendre que j'aurai fini par conduire une voiture de sport au moins une fois dans ma vie même si ce n'est pas sa McLaren.

Je règle siège, dossier, rétroviseur et volant. Et je me tourne vers Charles. Ce dernier ne semble pas du tout à l'aise au contraire il semble plus que stressé.

Sérieusement pourquoi personne n'a confiance en ma conduite.

Je regarde l'espace que j'ai.

Je suis large. Ce terrain est grand et il n'y a rien qui puisse réellement abîmer la voiture à moins que je ne fonce dans un arbre.

- Quand tu démarres fait gaffe elle est puissante.

J'acquiesce mais ne démarre toujours pas.

J'avoue que je suis un peu stressé. Je suis au volant d'une FERRARI. Je crois que je ne vais jamais m'en remettre.

- Tu démarres où il faut que je te fasse un cours de conduite.

- Non c'est bon j'y vais.

- Je te préviens une égratignure sur mon petit bijou et je te tue, je rigo-

Je ne lui laisse pas le temps de finir que je démarre en trombe. Avant de freiner fortement.

Putain de merde, c'était pas une blague elle est puissante très puissante même.

Je me retourne vers Chalres qui déglutit le visage blême et les mains agripper à la ceinture de sécurité comme si sa vie en dépendait.

- Oh c'est bon, fait pas cette tête tu risques ta vie tous les jours dans une formule 1.

- C'est pas moi qui m'inquiètes mais ma voiture. La formule 1 c'est dans le contrat qu'elle se fasse détruire même si on préfère éviter, dit-il en riant nerveusement.

Maintenant que j'ai compris comment ça marche, je m'amuse avec la vitesse de la voiture comme une folle sous les regards d'avertissements de Charles qui semble malgré tout s'être un peu détendu.

Au bout d'un moment, je m'arrête et je me retourne vers Charles un grand sourire au lèvres. Lui aussi sourit mais il semble surtout soulagé que j'ai fini.