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Point de vue de Charles

Quatre jours plus tôt :

Ma course n'était pas incroyable mais pas désastreuse non plus.

Si je peux voir une chose positive à tout ce qui se passe avec Bonnie en ce moment c'est le fait que ça m'apprenne à faire la part des choses et à utiliser tout se qui m'arrive pour devenir plus fort mentalement.

Ça fait une semaine que je fais en sorte de ne pas la voir. Je ne veux pas la voir parce que j'en ai ras le bol. Je savais qu'après ce qu'il c'était passé la semaine dernière elle allait tenter de m'éviter mais je dois bien avouer qu'une partie de moi espérait qu'elle ne le fasse pas et ma fierté en a pris un coup.

Je ne peux pas me laisser distraire et je n'ai pas envi d'être pris pour un idiot.

Or depuis le début, on a un petit jeu auquel je contribue largement alors que je sais qu'elle ne veut pas de relation.

J'ai bien vu qu'elle a essayé de me parler plus d'une fois, je la voyais guetter ma présence lorsqu'elle était avec Carlos ou même Arthur.

Je n'ai qu'une envie retourner à Monaco, prendre mon bateau, aller voir le coucher de soleil et tout oublier.

J'avance à travers le paddock et je croise Carlos.

- Mate je vais rentrer à Monaco là. Enfin juste le temps que je prépare mes affaires.

Carlos me regarde perplexe.

- Mais pourquoi ?

- Parce que j'ai besoin de rentrer. Bon je te laisse je vais chercher Arthur, lui dis-je en l'étreignant.

J'appelle mon frère qui décroche presque automatiquement.

- Ouais ?

- On rentre, je nous ai pris un vol alors on va préparer nos affaires et on part directement après.

- Eh attend deux secondes Charles. Tu aurais pu m'en parler, tu ne m'as même pas demander mon avis ! Se plaint mon frère de l'autre côté du téléphone.

- Je te vois, j'arrive, je raccroche à tout'.

Je m'approche de lui et il n'a pas l'aire content du tout.

Pourquoi je veux absolument l'emmener avec moi et ne pas le laisser rentrer quand il veut, c'est une bonne question.

Je ne sais pas, c'est peut être pour me rassurer, me dire que je ne suis pas le seul dans cette décision pas du tout réfléchi. Et puis ça nous permettrait de passer un moment tous les deux.

Bref, j'en sais rien.

- Charles je suis majeur et responsable, rentres si tu veux mais laisses moi.

- Non tu viens avec moi, dis-je en lui attrapant le bras. Tu peux faire plaisir à ton grand frère préféré.

- T'es vraiment chiant Charles, je préfère Lorenzo, me balance Arthur en boudant.

Everybody is a Ferrari fanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant