Everybody is a Ferrari fan

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Retour au point de vue de Bonnie

Nous sommes arrivés à Monaco jeudi et il est samedi.

Jeudi en arrivant, on a retrouvé Carlos et Isa et c'était super sympa mais la journée de la veille m'est rapidement revenue en tête et depuis je n'ai pas quitté ma chambre pas même pour manger ou me doucher.

Lando vient toquer régulièrement et je récupère la nourriture qu'il me pose devant la porte même si je ne la mange pas forcément mais surtout je n'ai pas envie de parler.

- Bonnie je t'en supplie ouvre moi cette porte. Je sais que ça ne va pas mais je veux pouvoir te remonter le moral et que tu passes de bonnes vacances comme nous tous, tente mon frère pour la énième fois cette semaine.

- S'il te plaît laisse moi tranquille Lando je veux rester seule.

J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps depuis hier et j'ai mes yeux bouffis et atrocement secs.

J'adore mon frère, j'ai une confiance aveugle en lui mais c'est le prodige de la famille.

Malgré le fait qu'il ne soit pas aller dans l'université que les parents lui réservaient il a réussi à percer dans le milieu dans lequel il a tout misé alors que moi j'ai failli tout foutre en l'air. Donc il ne peut pas vraiment comprendre mon ressenti.

J'entends soudainement la porte d'entrée s'ouvrir.

Et une voix que je connais trop bien retentit.

Arthur.

- Essaies, je suis désespéré. Je sais pourquoi elle est comme ça et ce n'est pas la première fois que ça arrive mais c'est la première fois qu'elle réagit ainsi.

Il n'a pas tord, ce genre de situation avec nos parents est arrivée plus d'une fois. Mais à l'époque c'était justifié jusqu'à cette soirée et après je me suis repris en main en ce qui concerne mes études alors là ce n'est plus justifié, j'ai tout donné et pourtant ce n'est pas suffisant.

J'entend quatre coups contre ma porte.

- Bonnie...ma bestie, j'aime pas te savoir pas bien. Parles moi je t'en supplie. Je veux profiter de toi pendant que tu es à Monaco, dis Arthur de l'autre côté de la porte.

Je ne veux pas qu'il sache tout ce qui traverse ma tête, je ne peux pas leur parler parce que je sais que je finirais par remettre le sujet que j'ai banni de ma vie sur le tapis or ça serait bien trop douloureux. Cette soirée me hante déjà bien suffisamment la nuit.

- Pars Arthur, je reviendrai vers toi quand je serai prête.

Je l'entends se lever et soupirer. Je suis prête à parier que son éternel rictus, le même que celui de son frère, n'est pas sur son visage et savoir que c'est de ma faute me brise le cœur mais je ne veux pas qu'il me voit comme ça.

C'est mon rayon de soleil et ce que j'aime dans notre relation c'est qu'elle soit légère et sans la pression de nos problème. Alors il ne peut pas me voir ainsi, j'ai bien trop peur que son opinion sur moi change.

Je me rallonge sur mon lit et je me remets à pleurer. Je ne sais même pas comment c'est encore possible qu'il me reste des larmes.

...
Je m'étais endormi mais je suis réveillé par le claquement de la porte d'entrer.

J'entend des bruits de pas se diriger vers ma porte et je suis pratiquement sur que cette personne c'est assise dos et la porte.

Quelques secondes passent puis une voix résonne derrière la porte me faisant rater un battement cardiaque.