Everybody is a Ferrari fan

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Je ricane face à l'ironie de la situation.

Là tout de suite, je ressemble à tout sauf à une princesse.

Ce rire me déclenche une nouvelle douleur et Charles se précipite pour se glisser à côté de moi et il me prend dans ses bras.

Je me réfugie au creux de son épaule spontanément, comme si mon corps était attiré par le sien, tout en restant en boule tandis qu'un de ses bras passe dans mon dos et que l'autre se place sur mon ventre sur lequel il fait des petits cercles en exerçant de petites pressions.

Et à vrai dire ça fait beaucoup de bien.

Je laisse le sommeil m'emporter bercer par le mouvement de ses caresses sur le bas de mon ventre.

...
Je me réveille en douceur et je remarque que je n'ai pas bougé. Je suis toujours blottie contre l'épaule de Charles et son bras gauche encercle toujours ma taille.

Ce dernier a son ordinateur sur les genoux et fait je ne sais quoi.

Je lève les yeux vers lui et un sourire se dessine sur son visage alors je fais de même.

- Salut princesse bien dormi ? Ça va mieux ?

J'hoche la tête en gardant mes yeux ancrés dans les siens.

Je n'ai plus mal au ventre. Mais je pense que c'est parce que mon Doliprane fait encore effet.

- Il est quel heure ?

- 18 heures. Une vraie petite marmotte. Mais je pense que ça te fais du bien de dormir, tu as du sommeil à rattraper.

J'approuve.

Il a raison, j'ai du sommeil à rattraper et je dors étrangement bien avec lui.

- Tu veux quelque chose ? Me demande Charles en se redressant.

- Non. Juste rester là avec toi.

Il hoche la tête en continuant de me sourire.

- Tu es sûre que tu ne veux rien manger ?Tu n'a pas manger de la journée.

- C'est toujours comme ça quand j'ai mes règles.

- Okok, je retiens. J'ai pas l'habitude de ce genre de situation à vrai dire, dit-il timidement en passant sa main dans ses cheveux.

- Charlotte ?

- Non. Elle n'avait pas mal, du moins pas à ma connaissance. En revanche, elle pouvait être de mauvaise humeur, dit-il en rigolant.

Les mecs.

Ils ne peuvent pas s'empêcher d'avoir ce genre de réaction et après ils s'étonnent qu'on soit énervée.

Bon ok. Je veux bien que ça influence un peu parce que là, je suis en train de m'énerver toute seule mais bon quand même.

- On peut regarder Gossip Girl ? Demande-je sans réfléchir.

Question rhétorique évidemment.

J'ai envi de regarder Gossip Girl et il ne va pas avoir le choix.

- Je refuse de regarder ce truc.

Je me redresse et je fais mine d'être outrée.

Non enfaite, je suis outrée. Il a osé.

Il a osé appelé une des meilleurs séries qui existe sur cette planète « truc ».

- Je vais t'expliquer un truc Leclerc.
Après l'insulte que tu viens de faire à ce cher d'œuvre, tu ne vas pas avoir le choix. Enfaite t'avais déjà pas le choix.