Chapitre 64

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Je suis littéralement englouti par le stress et la nervosité. Nous sommes partis en catastrophe au lycée, la voiture du Shérif devant nous.

En arrivant, nous avons pu constater que tous les élèves se sont écartés du bus concerné et forme une foule. Scott a su très facilement se frayer un chemin et nous sommes au première loge. 

Je joue avec mes doigts et scrute l'heure toutes les minutes. L'alerte a été donnée il y a 1 h et demie. Cela fait trop longtemps que le paquet est entre les mains d'un élève.

Selon certaines personnes, il s'agirait de Jared, le garçon ne supportant pas les trajets. Je l'avais rencontré quand Scott et la meute s'est retrouvé dans ce motel sordide et.. Bref, il n'y aucune utilité à se remémorer ce passage en ce moment. SURTOUT en ce moment.

Le Shérif Stilinski discute avec un jeune policier, récupérant des sacs dans le coffre d'une voiture. L'inconnu qui me paraît pourtant familier, est très sûr de lui et se rend aux portes du bus interdit.

Je vois le policier courageux s'y engouffrer et rejoindre Jared tout en lui parlant. Ils discutent et je retiens mon souffle, me préparant à voir une énorme explosion. Tout le monde est tendu et n'ose élever la voix.

Alors, tout le monde entend le talkie-walkie du Shérif grésiller. J'arrive à comprendre parfaitement ce qu'il se dit:

- Il n'y a pas de bombe mais il y a quelque chose dans la boîte.

- Montre-moi, Parrish.

Je jette un coup d'œil à Scott, d'un côté et Stiles, de l'autre. Stiles sent le poids de mon regard et je lui accorde un sourire qui se veut rassurant. Le jeune homme s'exécute et colle un objet rectangulaire sur une fenêtre du bus. Je plisse les yeux pour déchiffrer les lettre inscrites.

Shérif Stilinski

Je ne comprends plus rien. Qu'est-ce que la plaque du père de mon meilleur ami vient faire ici? Je scrute les garçons, pensant qu'ils détiennent la réponse sauf qu'ils arborent la même expression d'incompréhension.

Cependant, le Shérif a l'air de comprendre en moins d'une minute et hurle aux agents de se rendre immédiatement au commissariat.

- On les suit. S'exclame Scott.

Pendant que nous nous rendons à la voiture de Stiles, j'ai un pincement au cœur inexpliqué. Je tente de deviner son origine mais rien ne me vient.

Mes yeux s'écarquillent d'horreur et de surprise à mesure que nous approchons du bâtiment. Je me rue sur Chris soutenant Derek, faible.

- Qu'est ce que vous faîtes, là et tous les deux? Dis-je, réellement surprise de ce duo.

Je contourne Derek et constate avec effroi son dos maculé de bouts de verre.
- Je vais bien. Murmure Derek, peu convaincant.

- Il m'a sauvé la vie. Souligne Chris.
J'empoigne la main du héros et aspire un peu de sa douleur.
- Merci, Derek.

Je grimace face à la douleur mais sa main s'échappe de mon emprise.
- Je n'avais pas besoin de ça.
- Me remercier aurait suffit mais de rien.

Il pousse Chris à s'éloigner de moi. Je n'ai pas le temps d'avouer avoir vu ce que j'ai vu qu'on me hèle du commissariat.

Je me rue a l'intérieur et découvre, Stiles et Scott, agenouillés autour d'un policier gravement blessé.

- Il faut que tu prennes sa douleur. Il souffre, là. Aide-le. Explique Stiles.

Sans réfléchir, je me mets à leurs hauteurs et attrape le poignée du mourant. Mes veines se noircissent et la douleur s'accentue à chaque seconde.

La Fille Aux Yeux VioletsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant