Un amour de loup-garou [EN PAUSE]

Chapitre 60:

" Le véritable amour c'est quand les années passent et que rien ne change dans le cœur"

- Assieds toi! dit Deucalion. Tu veux quelques choses?

- Non merci! dit Leonora en se mettant sur le canapé du salon.

- Un thé? Des gâteaux?

- Je veux la vérité! Et je déteste le thé.

Le loup soupira. Il s'installa sur un fauteuil juste à côté du canapé où se trouvait la jeune femme.

- Sache avant tout de chose que je n'ai pas toujours été comme tu peux l'imaginer.

- Aveugle? Je sais, Scott m'a raconté. Il m'a parlé des chasseurs, de Talia Hale. . .

- Alors tu sais ce qu'ils m'ont fait.

- Vous étiez un homme ambitieux, pacifiste. Et aujourd'hui, vous ne valez pas mieux qu'un vulgaire tueurs.

- Ta mère avait le même apriori. . .

- Vous l'avez forcé? demanda Leonora, craintive.

- Jamais je n'aurai pu faire cela à ma compagne. Je l'ai rencontré lors de ma quête de vengeance. De mes ambitions de former la meute parfaite. C'était une aide soignante. Du moins en apparence.

Leonora le laissa continuer, attendant la suite.

- Je devais passer des examens pour ma vue. Je ne voulais plus avoir à faire à Deaton. Et j'ai senti son odeur. Pour faire les choses simplement, elle a su ce que j'étais dès l'instant où elle m'a vu.

- Elle était surnaturelle?

- Oui. Mais je ne l'ai pas tout de suite su. Elle savait masquer son odeur, se cacher. Et pour cause, les chasseurs étaient cruel, cherchant la moindre personne différente. Nous nous sommes rencontré, aimé. Et pendant un temps, j'ai laissé ma haine de côté. J'espérais pouvoir vivre tranquillement. Avec elle. Avec toi. Tu avais 4 mois quand les chasseurs l'on tué de sang froid.

- Gérard Argent? demanda Leonora, la voix tremblante.

- Oui, lui et d'autres chasseurs. Il est le seul à avoir survécu après que les autres est subit ma colère. J'étais parti seulement une heure. Une heure pour voir Talia Hale. Tu étais avec ta mère, chez nous. Quand je suis rentré, la porte était grande ouverte, des odeurs de chasseurs par tout et j'entendais tes pleurs. Ma femme était étendue. Au sol. Couverte de sang. D'ecchymoses. Et toi, tu étais à côté d'elle, entouré d'un halo blanc. Hurlant. Pleurant.

- Pourquoi elle n'a rien fait? Tu as dit qu'elle était surnaturelle.

- Parce que c'est pour toi qu'ils venaient. Elle s'est bien battu. Pour toi. Comme je l'aurai fait.

- Qu'est-ce qu'elle était?

- Un ange. Littéralement. Les humains regarde le premier sens. La religion l'interprète comme une créature purement spirituelle, intermédiaire entre Dieu et le l'Homme. Une personne parfaite, très gentille et très douce. Ce qu'était ta mère.

Deucalion sortit une photo de sa poche arrière de jean. Il la tendit à la jeune femme. On pouvait voir le loup, une femme dans ses bras qui tenant un bébé surement âgé d'à peine quelques semaines. Sur l'épaule du bébé, on pouvait voir une tâche de naissance. Une petite lune.

Par réflexe, Leonora toucha sa tâche. La même. Sur l'épaule droite.

- Elle était l'équilibre. Ses connaissances du monde surnaturel étaient précises.

- Elle avait des pouvoirs?

- Oui. Elle possédait des dons de guérison, de localisation, de protection. Elle pouvait ressentir les émotions des autres. Et par dessus tout, elle possédait le pouvoir de l'air et de l'eau.

- Pas le feu et la terre?

- Non, cela est réservé au démons. Quand tu es née, elle a su que tu serais à la fois comme elle et comme moi.

- Je ne suis pas une louve! dit Leo en fronçant les sourcils.

- Non, mais une moitié de toi est comme moi, un démon. J'avais fait déjà beaucoup de mal. Et tu as absorbé cette partie de moi. Tu es l'harmonie parfaite d'un ange et d'un démon.

- Et après sa mort? Qu'as-tu fais?

- Je ne pouvais pas te mettre en danger. Alors je t'ai caché. Je t'ai laissé sur un palier, avec seulement un nom.

- Les Stilinski.

- Oui. Et je ne pouvais pas rêver mieux pour toi. Alors je t'ai laissé.

- Et tu as venger ta femme.

- Ta mère méritait une fin heureuse. Ce que je n'ai pas pu lui offrir. Et cela restera mon plus grand regret. C'est pourquoi j'espère que Peter Hale te rendra heureuse malgré votre différence d'âge.

- Comment le sais-tu?

- Je ne t'ai jamais abandonné. J'ai toujours veillé sur toi. Comme le reste de ma meute. Comme Morel, Deaton. Et tu as heureusement échappé aux chasseurs. Et maintenant, tes pouvoirs vont se manifester.

- Je n'ai pas de pouvoirs!
- Si, tu as su où était Lydia. Elle a crié ton nom lorsque la darach a failli la tuer.

- Pourquoi mon nom?

- Les banshees et les anges sont relier. On disait qu'ils étaient de grands alliés, lier par leur pouvoirs de vie et de mort. Comme avec les chiens de l'enfer, gardien du surnaturels.

- Cela ne veut pas dire que j'ai des pouvoirs.

- Tu sais que c'est faux. Tu le ressens. Et moi aussi.

Elle ne dit rien.

- Cela ne change rien! dit la jeune femme en se levant.

Deucalion baissa la tête.

- Je croyais que lorsqu'on perdait son âme sœur, on était malheureux jusqu'à la fin des temps.

- Ta mère n'était plus là de manière physique mais elle m'est apparu dans mes songes. Sous sa forme angélique. Ce qui me permet de ne pas souffrir physiquement en continu. Mais je ne pourrais jamais être de nouveau heureux avec une autre. Ta mère est la seule femme que je n'ai jamais aimé.

Leo acquiesça.

- Pour mes pouvoirs, comment je dois procéder?

- Avant tout, il faut de la confiance, de la concentration et que tu te laisses guidé par ton instinct. Les anges ou les démons n'ont pas besoin d'entrainements. Seulement de ressentir les éléments dans leur corps. D'être en osmose avec eux.

Il attrapa un vieux carnet qui était sur la petite table.

- Ta mère l'avait écrit pour toi. Elle savait que tu en aurais besoin.

Elle prit le carnet que son géniteur lui tendait.

- Je veux faire un test ADN.

- Je comprends.

Scott arriva et Leo comprit qu'ils devaient partir.

- Je pars! dit la femme à Deucalion.

- C'était notre accord.

Et elle s'en alla avec son ami.

- Est-ce que ça va aller? demanda Scott.

- Oui. Allons arrêter Blake!

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