CHAPITRE DIX - "Suis ton instinct."

509 19 0
                                    

Je suis partiellement réveillée, mais encore dans cette ouate très confortable qui ne me donne absolument pas envie d'ouvrir les yeux

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je suis partiellement réveillée, mais encore dans cette ouate très confortable qui ne me donne absolument pas envie d'ouvrir les yeux. Au creux de mes draps, je sens leur douceur sur ma peau... ainsi qu'une source de chaleur posée en travers de mon ventre.

Je bouge légèrement, les paupières toujours closes, et reconnaît la main de Daryl. Ses doigts se déploient sur mon nombril, je manque de miauler de contentement en sentant son torse nu collé à mon dos.

Putain. Il est encore resté.

C'est la seule pensée cohérente qui s'imprime directement dans mon cerveau en ébullition. Daryl est là, encore une fois dans mon lit, me tenant étroitement contre son corps dont les muscles saillants se moulent à mon échine, mes fesses, mes jambes... la sensation est incroyable. Je crois pouvoir dire que c'est l'un des meilleurs réveils de ma vie. Si ce n'est LE meilleur.

Je souris sous couvert de mon oreiller et entreprends de gigoter légèrement pour réveiller mon amant. En jouant de mon postérieur contre son bassin, une colonne de chaleur ne tarde pas à me taquiner.

(Ouh bordel...)

Mes reins s'échauffent et mon bas-ventre se contracte. Je savais le beau latino réceptif mais à ce point ! Ça me motive à le chercher encore un peu plus : j'entame une ondulation des hanches suggestive le long de son membre. Celui-ci gonfle en réponse, propageant le feu entre mes jambes. La main sur mon ventre s'ébroue, Daryl me plaque plus fermement contre lui, je commence vraiment à fondre de désir alors que sa voix ensommeillée s'insinue dans mon oreille :

Petite furie... tu cherches vraiment les ennuis, tu sais ça ?

C'est un grondement, pas une phrase. Chaque intonation dévale mon épiderme et me fait frissonner. Je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin, alors j'intensifie mon manège jusqu'à faire grogner mon amant.

Dios mio mi volcān, je réponds plus de rien si tu continues !

(Mais c'est ce que je cherche !)

Sa menace ne fait que me galvaniser davantage. J'adore l'effet que mon corps marqué a sur lui alors qu'il en a vu et revu la laideur. J'adore qu'il soit aussi sensible à mes gestes. J'adore qu'il soit là, dans ce petit lit, avec moi...

Sans rien dire, je pose ma main sur la sienne et la conduit très lentement plus bas. Comprenant le signal, Daryl ricane dans mon cou et parcourt les quelques centimètres restant vers mon intimité.

Lorsqu'il pose ses doigts brûlants dans le creux de mes cuisses et atteste de mon excitation, il grogne plus puissamment et s'insinue dans mon antre.

Hmmmm !

Mon gémissement s'élève dans l'entièreté du studio. Daryl saisit pertinemment que je n'attendais que lui et accentue ses attentions en moi, me doigtant plus vite, plus profondément, recourbant les bout de ses doigts pour accéder au point le plus sensible de mon anatomie... j'entrevois déjà un bout d'étoiles, mais je réprime mon orgasme : je veux qu'il me pénètre et me rejoigne dans le plaisir. Comme hier soir, lorsqu'il a stoppé ma fellation pour que l'on jouisse ensemble.

~ Mi volcàn ~ (Is It Love? Daryl Ortega)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant