Victoria n'a toujours eu qu'un essentiel dans sa vie : son boulot.
Jeune inspectrice talentueuse, elle excelle à établir les profils psychologiques des suspects afin de mieux atteindre leurs faiblesses.
Mais derrière cette femme que ses collègues...
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Une caresse douce et chaude sur ma joue me fait papillonner des yeux. Lentement, je m'éveille sur le beau sourire de mon petit ami. Je me suis endormie, sérieux ? Bon, en même temps, je suis dans l'endroit le plus confortable du monde... et les récents évènements m'ont apparemment plus épuisée que ce que je pensais.
Je m'étire comme un chat, nullement gênée par le petit élancement au niveau de mes flancs, puis finis par me blottir à nouveau dans la nasse des bras puissants de Daryl. Un mince ricanement amusé me fait froncer les sourcils.
— On se réveille, mi volcãn...
(Pas envie. J'suis bien là, il fait chaud, ça sent incroyablement bon, c'est doux et moelleux... nan, je veux dormir encore.)
Ses longs doigts couvrent ma joue, glissent sur mon nez et effleurent mes lèvres. Dans ma torpeur agréable, je me surprends à les embrasser. Quand ma langue prend le relais et que la saveur inégalée de la peau de Daryl chatouille mes papilles, j'entends un grognement.
— Fais pas ça, Vic'... ça m'excite trop.
Oh, vraiment ? Tant mieux. Je recommence donc, les yeux toujours fermés et l'envie de butiner chaque parcelle de cette peau divine de mes lèvres. Je n'ai pas besoin de le voir pour constater la tension dans les membres de mon beau latino. Il suffit que je me presse contre son érection.
— Nom de... Vic', bordel... ma succube, tu sais pas ce que tu vas déclencher si tu continues de-
Je lui coupe la parole - il parle beaucoup trop - en me déhanchant comme je peux contre son entrejambe gonflée. Sous la couverture, la culotte outrageusement sexy que je porte s'humidifie. C'est dingue comme j'ai envie de lui. Une envie viscérale, animale, que je ne peux ni ne veux contrôler... je me laisse donc aller et explore le torse musclé de mon amant.
Il bouillonne, les poings serrés dans la vaine tentative de résister à mes avances, mais bientôt, ses mains s'emparent de mes fesses. Nous gemissons en même temps, lui en réalisant le string qui m'habille, moi en sentant son sexe dressé s'écraser contre mon ventre.
— Qu'est-ce que ça que ça, mi volcān ? M'interroge-t-il, la voix cassée par son impatience. Me dis pas que t'a choisi cette lingerie exprès ?
Mentir, ou lui dire la vérité ? Sachant ce que je vais obtenir si je lui mens, je privilégie instantanément cette option.
— Je l'ai choisi tout spécialement pour toi, bébé. Avec des idées très précises de ce que tu ferais quand tu le découvrirais.
Il gronde des mots inintelligibles et s'infiltre sous le tissu ridiculement petit, palpant mes fesses comme s'il s'était retenu depuis des années. Je continue d'embrasser son torse de dieu vivant, m'attardant sur son tatouage et surtout sur ce beau téton durcit. Qui a dit que seules les femmes ressentent du plaisir ici ?
