CHAPITRE TRENTE-ET-UN - "J'arrête, Vic'."

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Je ne sais plus où donner de la tête

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Je ne sais plus où donner de la tête. Il y a tellement de choses que j'aimerais dire, que j'aimerais faire comprendre à Daryl... la portée de ce qu'il a fait pour moi dès la première nuit, sa gentillesse, sa prévenance, sa générosité... mon dieu, je l'aime si fort.

Tu es fou... murmurè-je, fascinée par cette nouvelle décoration qui me correspond beaucoup plus que l'ancienne.

Il a installé mon canapé deux places dans son salon, en le customisant, lui redonnant une nouvelle jeunesse dont il avait cruellement besoin. Il a enlevé les sculptures prétentieuses et totalement inutiles qui ornaient les quatre coins du hall pour les remplacer par des tableaux. Des paysages, des natures mortes, des scènes de fêtes typiquement Mexicaines. Et là, dans le coin cuisine, il a même ramené les pancartes super kitch que j'avais dans la mienne ! Et mon horloge en forme de clé de sol !

(Bordel... il est tellement... j'ai pas les mots.)

Je m'avance, craintive, comme si j'avais peur que tout ceci soit un rêve éveillé. Mais non. Je ne rêve pas. Daryl a bien préparé cette surprise et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle me touche en plein cœur.

Ça te plaît ?

(Si ça me plaît ? Bon sang, mais c'est un euphémisme !)

Incapable de dire quoi que ce soit étant donné ma gorge nouée d'une émotion fulgurante, je porte une main tremblante vers le dossier de mon canapé remis à neuf. Je l'effleure du bout des doigts et réprime les larmes que mes chères hormones accumulent déjà dans mes yeux... mais c'est peine perdue.

Vic'... ? Ça te plaît pas ? Je... je pensais que ça te ferait plaisir d'avoir quelques-uns de tes meubles ici, vu que... que tu as accepté de vivre avec moi et... hum...

Je ne le laisse pas s'enfoncer dans ce genre de pensées totalement erronées et me rue sur lui. Il heurte le dossier du canapé alors que je dévore ses lèvres comme une lionne qui n'a pas bouffé depuis des semaines. Ma langue rejoint rapidement la sienne et ses mains deviennent voraces. Je me retrouve propulsée contre le premier mur attenant, sur le petit meuble de l'entrée. Le choc envoie valser les quelques trucs qui le jonchent dans notre indifférence la plus totale.

Daryl s'enflamme, grogne contre ma bouche, ses mains désormais affairées à m'enlever mon perfecto, mon jean et mon haut. Les vêtements tombent au sol et le tapissent lorsque les siens rejoignent les miens. En moins de dix secondes, nous sommes nus.

Mon amant, ivre de désir, ne cherche pas mon approbation - de toute façon elle lui est complètement acquise - pour s'infiltrer entre mes jambes et me pénétrer jusqu'à la garde. Dans un cri guttural, il me donne un fabuleux premier coup de rein qui me fait déjà toucher les étoiles.

Un liquide chaud et délicieux se répand aussitôt dans mes chairs, me comblant jusqu'à l'âme. Daryl a joui. Je comprends que moi aussi. Cependant, il ne s'arrête pas. Il presse mes fesses contre son entrejambe et sa verge durcit encore, empêchant toute pensée cohérente. Je me fous de la cohérence. Je veux qu'il s'acharne sur moi, en moi, partout...

~ Mi volcàn ~ (Is It Love? Daryl Ortega)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant