Londres, Angleterre
Lala
Je traînai des pieds jusqu'à ma chambre, alors que devant Henry s'efforçait de presser le pas pour m'y emmener au plus vite. Mais j'avais tellement l'esprit occupé à cause du Rubis que j'avais dû laisser dans le coffre de Monsieur Blackwell, que mes jambes avaient du mal à fonctionner seules.
Le majordome, me salua une fois devant la porte de ma chambre et s'apprêtai à me quitter avant que je le retienne.
— Savez-vous où se trouvent ma mère et Amanda ?
— Dans le jardin d'hiver, voulez-vous que je vous y emmène ?
— C'est loin ça, non ? Euh, c'est bon, merci. Je lui parlerai plus tard.
Il acquiesça puis s'en alla. Toutes les politesses que je recevais de sa part me perturbaient, car je n'avais pas l'habitude. De plus, je n'en voyais pas l'utilité, c'était un peu abusif.
Je balançai enfin comme je le voulais, mes chaussures dans la pièce et m'affalai sur le lit douillet. Le sommeil ne prit pas longtemps avant de me rattraper, car mes nerfs étaient tendus et mon esprit tout embrouillé.
Quand je me réveillai dans la chambre plongée dans le noir, j'avais perdu la notion du temps. Je pris une bonne dizaine de minutes avant de redevenir opérationnelle, et d'allumer la lampe de chevet. Tout d'abord, la lumière m'agressa les yeux, puis finalement, ma cornée s'habitua aux lumières jaunes.
Je pris mon téléphone pour vérifier, si quelqu'un s'était intéressé à ma personne et vérifier l'heure. Il était dix-neuf heures et aucun ne signe de mon meilleur ami Louis ni de ma famille. Je n'étais pas le centre du monde, mais j'avais de l'importance non, j'avais quand même disparu pendant neuf heures sans signes de vie.
Bref.
Je descendis du lit, la faim me tiraillant l'estomac, parce que je n'avais rien avalé de la journée. Le sommeil était pour moi plus important neuf heures plus tôt, mais mon organisme n'en était pas ravi. J'avais la tête qui tournait alors que j'essayais de me repérer dans les couloirs de notre aile de la maison.
Je croisai les jumeaux, dans le salon, avec Rafaëlla devant une tablette électronique.
— Vous faites quoi, les enfants ?
— Toi aussi, tu es un enfant, me balança Devon.
Les trois petites têtes brunes se tournèrent vers moi, non sans avoir éteint au préalablement la tablette qui avait piqué ma curiosité.
— Tu dormais, non ? demanda Damon.
— Oui, j'étais fatigué.
— On est passé devant ta chambre et on a entendu des ronflements, ajouta Devon avant que les trois garnements ne pouffent de rire telles des hyènes.
— Je ne ronfle pas, et j'étais vraiment fatigué donc si c'était arrivé, c'est juste pour une fois.
— Mon père m'a dit que les humains ronflaient parce que leurs canaux nasaux n'étaient pas aussi parfaits que les nôtres, expliqua Rafaëlla de sa petite voix.
Les vampires, étaient-ils vraiment si parfaits que ça ? L'évolution de l'espèce humaine, transformée par le Dieu Khaien pour sa suprématie sur les partisans de la déesse Khaissé. Son plan avait échoué, puisque les bénis et les vampires étaient en bons termes depuis des millénaires.
— Je vois, dis-je. Alors qu'est-ce que vous faisiez ?
— De la recherche, mais ça ne te regarde pas, répondit Damon sur la défensive.
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The Dark Knight, Rose Academy - Tome 1
FantasyL'académie Rose, une prestigieuse école située sur une île paradisiaque au centre du monde, accueil chaque année des étudiants assez spéciaux, magiciens, sorciers ou vampires, ils sont capables de choses extraordinaires. Ils font partie de l'Élite d...