« Règle 1, ne jamais éprouver de vrais sentiments »

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Tout les deux étaient partis séparément ainsi April rentra immédiatement chez elle. La jeune femme se changea pour une tenue plus simple, une grande chemise verte qui lui tombait un peu plus haut que ses genoux. Ce rendez-vous elle ne l'appréhendait pas vraiment voir pas du tout, c'était juste des questions d'organisation, rien de bien méchant. En attendant le jeune homme, Api en profita pour regarder quelques dossiers. En effet la jeune femme travaillait de temps à autre sur quelques affaires pour le club étant diplômée de la prestigieuse université d'Oxford. April avait adorée ses études mais elle appréciait tout autant son activité d'influenceuse. La belle blonde avait la chance d'avoir une communauté importante, il ne fallait pas sous-estimer l'amour que donnaient les gens sur internet. La fille Collins trouvait cela époustouflant malgré la part de négatif qui pouvait suivre toute cette affection. La visibilité de son compte instagram lui accordait de nombreux l'honneurs comme être l'image de plusieurs marques. Sa vie plus d'une personne l'aurait trouvée parfaite. Pourtant de temps à autre elle ressentait une sorte de vide. Cette sensation de néant c'était accentuée lorsqu'il y a quatre mois maintenant son petit ami de long date l'avait brutalement quitté. Ses dernières semaines elle s'était donc coupée de son monde, pour une certaine introspection. Cependant April n'avait pas coupée son internet et elle avait lu chaque article, chaque tweet ou regardée chaque vidéo la concernant. Api avait été blessée, profondément, par le déferlement de haine qu'elle avait subit. Et pendant un instant la blonde y repensa avant que son téléphone ne vibre. « Instagram @apcollins : vous avez été mentionnée dans une vidéo de @spursofficial» la notification venait d'apparaître à l'instant sur son téléphone. Api ne tarda pas déverrouiller son téléphone pour aller voir la mention. C'était la vidéo qu'elle avait prise pour l'attachée de presse avec cette légende « notre numéro huit à t'il ses chances ? 👀 ». L'influenceuse eut un sourire remplit de satisfaction, l'illusion semblait faire effet. Elle regarda la vidéo une petite dizaine de fois avant qu'on toque à sa porte. C'était sans doute Matthew qui avait déjà une demi-heure de retard. Son retard était-il surprenant ? Certainement pas. April se leva du canapé gris pour ouvrir la porte qui n'était qu'à deux pas. En ouvrant la porte, sans surprise sur le paillasson elle découvrit l'athlète. Sanderson lui sourit tout de même malgré qu'il semble essoufflé.Il était habillé d'un simple pull à capuche beige avec cargo noir et tenait dans sa main deux sacs en plastique. Elle regarda intriguée les sacs, mais sut rapidement reconnaître l'odeur de plats à emporter chinois.                                                                                       - Vous savez vous faire pardonnez visiblement, dit elle simplement avant de s'écarter pour le laisser entrer ce qu'il fit sans broncher.                                      - Vous ne pouvez pas m'en vouloir pas aujourd'hui. April referma la porte derrière lui et haussa les sourcils ne cachant pas son dédain.                                      - Puis-je savoir pourquoi ? demanda t-elle sans le quitté des yeux.                                                                Le jeune homme s'assit avec douceur sur le canapé tout en affichant son sourire en coin.                  - J'ai accepté votre plan délirant tout d'abord. April ne cacha pas son agacement au mot « délirant» et leva les yeux au ciel. Il continua alors bien plus amusé. Les commentaires sur la vidéo sont tous positifs et c'est grâce à moi. Puis pour finir je nous ai ramené chinois Miss. L'athlète la pointa ensuite du doigt. C'est à cette instant,que dans votre esprit vous êtes désolée de pas réellement sortir avec moi.Elle retenue un sourire, son aplomb, ce surplus de confiance devenait attrayant. Matthew n'était pas déplaisant mais au grand jamais il ne l'aurait intéressé ni ne l'intéressait.       - Vous êtes bien trop sûre de vous s'en est affligeant. April marcha jusqu'à la cuisine pour attraper la bouteille de vin qui était posée sur le plan de travail. Quand elle revenue dans le salon, bouteille en main, les verres dans l'autre. April lui tapota la cuisse. Mon grand, ne vous faites pas des idées, c'est grâce à moi que cette vidéo est un véritable buzz. Installé plus confortablement Matthew haussa un sourcil étonné. Oh vous savez tout est dans le regard et mon regard fait bien plus d'effet qu'en fera jamais le votre.Tandis que son hôte remplissait leurs verres, l'athlète sortit les plats du sac.                           - Voilà quelques choses qui me fait bien rire. Qu'en savez vous de l'effet que produit mon regard ? interrogea le sportif avec un ton suffisant.                     - Vous avez la mémoire courte ? Vous m'avez draguée au club l'autre soir, répliqua t-elle aussitôt. April lui avait clouée le bec et cela la rendait fière. Elle baissa les yeux sur les plats qu'il sortait. Poulet à l'ananas, riz cantonnais,rouleaux de printemps,baozi, nems chocolat banane ainsi qu'un wok de poire,miel et noix. Matthew avait prit la plus part des plats et desserts qu'elle adorait. Comment avez-vous sut ?                                                                            Il prit le verre que la jeune femme lui tendit et afficha une expression quelque peu gênée.             - Vous l'avez déjà dit dans une de vos story et je ne sais pas pourquoi je l'ai retenu. balbutia Sanderson avant de tousser pour s'éclaircir la voix.                                               April ne garda pas le rire qui lui venue.                   - Moi ? Elle se rapprocha de lui et lui tapa l'épaule. Vous prêtez attention à mes story ? Depuis un certains temps en plus !                                L'athlète qui restait toujours aussi gêné soupira. Il prit le plat de riz cantonnais et piocha dedans avec sa fourchette.                                                                     - Passons au chose sérieuse. Ce règlement auquel vous semblez tant tenir, quelle est la première règle ?demanda le sportif pour changer de sujet.                     April attrapa un baozi et prit une première bouchée.  Toute plan se doit d'avoir des règles pour fonctionner ça lui semblait évident.                               - Règle 1, ne jamais éprouver de vrais sentiments, articula t-elle avec difficulté.                                          Mais pour lui c'était évident. À vingt-cinq ans certes il avait connue un grand nombre de femme, il en avait apprécié quelques unes. Néanmoins Matthew n'avait jamais éprouver de vrais sentiments. Alors pour April ? Cela lui semblait impossible, ils étaient bien trop différent.                                                                - Vous ne me connaissez pas, alors je vous pardonne. Mais sachez que c'est improbable acheva t-il d'un ton sec.                                                                                        Elle s'apprêtait à continuer d'inventer les règles qui régiraient leur accord mais se décida à arrêter. April posa sa tête sur le coussin du canapé et le regarda. Matthew était si mystérieux que sa titillait sa curiosité.                                                                               - Qui êtes vous ? Demanda t'elle d'une voix si douce qu'on aurait put croire à un murmure.                             La question était rhétorique et il le savait. Cependant Sanderson commençait à prendre un malin plaisir à l'agacée.                                                    - Matthew Sanderson, né le 30 juillet dans une banlieue londonienne. Il ne finit même pas sa phrase voyant qu'elle s'agaçait déjà.  Pour lui faire plaisir, sûrement, le footballeur reprit son sérieux et posa sa tête sur le coussin en face du sien. Vous le découvrirez Miss Collins, soyez patiente.                                            Elle lui offrit un sourire remplie de chaleur et ils continuèrent à manger tout en discutant. Peu à peu ils en avaient apprit un peu l'un sur l'autre. Matthew avait vécu par exemple plus jeune en France chez son père, un pays qu'il semblait avoir adoré. April,elle aussi lui confia quelques anecdotes sur sa vie. En particulier sur son enfance avec son père, c'était particulier d'être la fille Collins, il le comprit très vite. Leur soirée s'éternisa doucement jusqu'à qu'ils finissent par s'endormir sur le canapé...

Miss Sanderson ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant